Des ravioli aux escalopes à la crème en passant par le couscous

Avec un titre comme celui-là, on pourrait croire à un livre de recettes culinaires. Il m'a été envoyé par les éditions Dédicaces pour ainsi connaître mon avis. Déjà, le nom m'a étonné par sa forme, mais également par sa longueur. Ceci dit, il s'agit d'un roman historique. Vous saurez pour quelle raison, un peu plus loin dans ma chronique, pourquoi avoir choisi cet intitulé.

Je vous présente donc « Des ravioli aux escalopes à la crème en passant par le couscous » par l'auteure Marie-Claude Jouvet publiée, comme je le disais, chez « Dédicaces » en 2011. Il contient 352 pages.

Le titre du bouquin reflète donc les diverses étapes de cette saga familiale. Les mets sont conséquemment une représentation de repas des régions que nous parcourrons. L'Algérie et l'Italie, entre autres. Comme tout livre historique du type généalogique, l'un des premiers problèmes qui s'imposent est le nombre considérable de personnages. C'est le cas de toutes les oeuvres intergénérationnelles que j'ai pu lire. Plus il y a de protagonistes, plus on s'embrouille les pinceaux. C'est un peu l'occurrence de ce roman-ci.

Décidément, les passages les plus intéressants sont ceux où nous sommes témoins de la guerre. 1914, première guerre mondiale, l'Allemagne envahit la Belgique et l'Alsace. On ressent bien la tension, la peur. D'ailleurs, la famille doit se déplacer constamment. Ce qui étonne est sans nul doute l'entraide entre citoyens qui accueille gracieusement les rescapés des bombardements le temps que le tonnerre cesse de gronder.

La plume de l'auteur se veut omnisciente. Elle réussit à nous décrire les sentiments de chacun, les situations de façon directe et sans ambages. Nous sommes témoins de quelques drames, outre la belligérance, mais qui m'ont malheureusement semblé plutôt anodins. À quelques occasions, je me suis ennuyé lors de ces quelques péripéties qui ne m'ont pas touché.

Ce fut une bonne lecture tout de même. le roman plaira certainement aux gens avides de tableaux de guerre, mais également de connaître un peu de l'Algérie, de l'Italie, mais surtout de la France. J'ai principalement parcouru des récits historiques québécois, donc j'ai relativement apprécié mon escapade dans le passé français du début du siècle selon le point de vue d'une famille immigrée.

Finalement,

Malgré quelques défauts, dont des péripéties plutôt anodines, la saga familiale prend surtout sa force dans sa description de la Première Guerre mondiale. 6 sur 10

On aime : la plume de l'auteure, le point de vue familial de la Première Guerre mondiale.

On n'aime pas : les nombreux personnages, quelques longueurs.
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