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Critique de Malivriotheque


Leopold Bloom et Stephen Dedalus, chacun de leur côté (ou presque), suivent le cours de leur existence dans Dublin par une journée du mois de juin 1904. Leurs pérégrinations vont les conduire à plusieurs rencontres, jusqu'à ce qu'eux-mêmes se retrouvent...

Je l'ai lu. En entier. Ce fut pénible. de nombreux sentiments ont jalonné cette lecture particulière pour laquelle je peine à trouver les qualificatifs adéquats, exacts, précis.
Il faudra peut-être néologiser pour parler de cette oeuvre. Il faudra sûrement s'expliquer longuement, oublier la concision pour parvenir à un résultat clair et intelligible, à l'opposé même de ce que le livre offre. Il faudra incontestablement y passer un moment. de toute façon, on a passé un sérieux moment à lire la bête. Ce n'est que justice de ne pas se presser sur l'écriture de sa critique.
Ce fut donc une lecture étalée sur 10 mois. Il faut bien ça. Chaque fois que je mentionnais ou touchais cet ouvrage, Jules avait la délicatesse de me chanter le générique de la série des années 80. Malgré ça, j'ai continué à lire (et à aimer Jules), même si mon esprit était momentanément diverti par un truc qui n'avait strictement rien à voir. Oui parce que, si Joyce a soi-disant écrit son récit en se basant sur L'Odyssée d'Homère, sur le mythe du voyage d'Ulysse, le lecteur lambda n'a aucun moyen de parvenir à une comparaison sans se référer à des études ou au moins à Wikipédia.
Oui, Wikipédia a été un ami fidèle pendant cette traversée. Sans lui, l'hallu quasi générale serait restée de l'hallu pitoyable et misérable. Mais grâce à Wiki, elle a pu se transformer en de l'hallu interdite et déconcertée. C'est mieux, non ?
Commençons à rentrer dans les détails. Car c'est bien de dire que c'est le livre le plus difficile à lire qui soit, au point qu'il rebute vite la majorité, mais maintenant il faut expliquer pourquoi.
Quand on s'attaque au premier épisode, c'est sûr, c'est pas la joie. On voit la ligne d'arrivée se profiler très loin à l'horizon, le livre pèse presque un kilo, on s'interroge grandement sur sa propre capacité à parvenir au bout. L'esprit, quant à lui, s'égare et dérive au plus haut point au fur et à mesure de la lecture, autant semble-t-il que celui de l'auteur au fur et à mesure de l'écriture. On commence à se demander comment Joyce a pu acquérir sa renommée avec des bouquins pareils, autocentrés et "impossibles à suivre". On questionne sa capacité de compréhension et son niveau d'intelligence. Néanmoins si on ne comprend pas, c'est normal, parce qu'on est des gens normaux et qu'il ne faut pas q'auto-flageller plus qu'on ne le fait déjà en se farcissant cet OLNI géant.
On poursuit avec le deuxième épisode et on se surprend même à trouver un intérêt littéraire à la bête quand des considérations sur la mort et l'alimentation pointent leur nez. On se met à sourire face au cynisme de l'auteur, ou carrément à trouver ses analyses vraies et pertinentes. On parvient enfin à intégrer le principe de création de mots en en accollant plusieurs. Là où cela paraissait étrange et incongru dans le premier épisode, la lumière semble enfin avoir éclairé notre lanterne dans ce deuxième chapitre et on s'aperçoit enfin d'une créativité ingénieuse. Mais on ne se laisse pas impressionner aussi facilement : le délire reste de mise et il faut continuer à s'accrocher face au flot de pensées de narrateurs pas souvent facilement identifiables.
Et là, oui là les amis, on arrive aux chapitres 9, 10 et 11. On peut dire que le maigre enthousiasme né des épisodes précédents est amplement retombé. On se rappelle que tout le monde parle du monologue imbuvable de Molly (pas encore atteint), mais personne n'aborde jamais la complexité de ces trois chapitres complètement invraissemblables. N'ayons pas peur de le dire : on ne comprend rien. Rien. Est-ce le début de la fin ? L'idée n'est pas inconcevable au regard de la suite. Là, on atteint un summum de délires intenses, qu'on a même envie de qualifier de carrément égoïstes. L'auteur ne pense qu'à lui-même en écrivant, se faisant plaisir à lui et lui seul. Tout commence avec le chapitre 9 (pourtant le "plus" compréhensible des trois) qui enchaîne les expressions latines et continue de nous embourber dans des méandres d'actions sans savoir à qui on doit les attribuer, et de pensées sans savoir à qui elles appartiennent. Puis l'épisode 10. Et là, en toute honnêteté, on faillit abandonner pour de bon. Car avant que Wikipédia n'explique le pourquoi du comment, on se tape une succession ininterrompue de paragraphes portant sur une myriade de personnages sortis tout droit de nulle part, faisant encore une fois des actions hyper compliquées à comprendre, toujours dans le style de "stream of consciousness". Quant au chapitre 11, on assiste impuissant à une montée en puissance de l'illisible et de l'insuivable, soi-disant comme dit Wiki pour suivre une partition de musique. Là, on commence sérieusement à s'énerver. Toutes les pages ou presque diffusent de l'abscons pur et simple, à l'image de ces deux passages, franchement évocateurs du désarroi général ressenti :

"Mlle Douce, Melle Lydie, n'en croyait rien : Melle Kennedy, Mina, n'en croyait rien : George Lidwell, non : Melle Dou n'en : le premier, le premier : mons avec la cho : crois, non, non : rien, Melle Ken : Lidlydiewell : la cho." (p400-401)

"Pat est un serveur attentionné, attentif quand vous attendez. Hé hé hé hé. Attentif quand vous attendez. Quand vous attendez si vous attendez il sera attentif attentionné quand vous attendez. Hé hé hé hé. Ho. Attentif quand vous attendez." (p405)

Quand on voit les grands noms de la littérature nous dire qu'Ulysse correspond à du pur génie et qu'ils l'ont déjà lu plusieurs fois et qu'ils sont émerveillés de découvrir de nouvelles choses à chaque fois, bah là, c'est du snobisme total, une pédanterie académique comme pour se plaire à croire qu'ils font partie d'un club super sélect auquel le manant de base ne peut accéder car il ne peut comprendre l'esprit supérieur joycien. C'est une fanfaronnade complètement inféconde, qui ne satisfait pourtant qu'eux sachant que le "manant de base" n'en a rien à faire justement de ne pas "comprendre" l'"art". Et confondre le n'importe quoi avec de l'art, c'est pousser le concept de subjectivité dans les orties.
C'est donc à ce moment-là que l'impatience, l'agacement et l'exaspération se mettent à courir dans les veines à toute vitesse, à chauffer les globules et à incendier le cerveau. La perte de cheveux arrachés est un effet secondaire probable à anticiper.
Un nouveau mois passe et le sang ne bout plus, la tension est redescendue, le coeur bat à nouveau à un rythme normal. Les chapitres 12 et 13 sont beaucoup plus abordables (dans le sens joycien du terme, entendons-nous bien). Bien qu'étant un fatras de dialogues toujours d'une clarté obscure, le 12 présente des idées notamment politiques sur fond de beuverie dans un pub. Sujets divers et variés, plus ou moins importants comme l'Irlande et l'identité nationale. Mais le rythme est toujours dur à suivre, assez pénible à lire. le chapitre 13 est la pure antithèse du reste en terme de style, mais c'est du foutage de gueule pur et simple de la part de l'auteur qui fait pire qu'un pastiche en écrivant du point de vue de Gerty (jeune fille aux ambitions en adéquation avec ce qu'on réservait au "sexe faible" à l'époque), d'une façon outrageusement fleur bleue comme dans un roman à l'eau de rose britannique du 19ème. le livre devient instantanément plus lisible (genre un livre normal quoi), mais l'imitation d'une prose ultra-féminine caricaturée à mort mais hyper convaincante donne à cette portion un caractère à la fois satirique du genre mais également méprisant pour la femme en général. Certes l'auteur insiste sur les décalages entre ce que la société veut faire penser aux jeunes filles et ce qu'elles pensent en réalité, mais il suggère que le dévergondage est en fait général. le meilleur moment stylistique vient quand, d'un paragraphe à l'autre, on change de narrateur et on revient à Leopold Bloom, pur mâle rustre qui déglingue toutes les pensées romantico-fantasmiques de Gerty, et c'est ainsi que revient le style saccadé et suivant le courant de pensée. On sent que c'est un chapitre grandement travaillé et réussi dans son but affiché, mais le fond reste assez insultant (et obscène). Ce n'est pas la partie la plus dure à lire, mais on commence à conclure que ce bouquin est juste pour les tarés d'un genre indéfini.
Et là, oui là, on atteint la moitié. Un cap, on se dit qu'on est parvenu à un niveau incroyable, et surtout... qu'on ne peut plus reculer, ce serait trop bête. On imagine que de toute façon, le chapitre qui arrive ne fait que 70 pages et que ce sera du gâteau par rapport au reste. Bah nan. On continue à se laisser berner par le temps entre chaque lecture. Parce que ledit chapitre commence par des phrases sans ponctuation et se poursuit dans un style façon 12ème siècle... Seul dans le lit, la respiration se fait plus rapide, on pige une phrase sur 50. Au fur et à mesure, l'écriture se veut plus claire car, toujours dixit l'ami Wiki, l'auteur s'est attaché à mimer la naissance de l'Angleterre à-travers l'évolution de l'écriture. Oh oui, du bonheur à lire, oui oui. Un pur exercice de style qui montre quand même l'énorme travail de l'auteur aussi bien que des traducteurs, le genre de chose que tout un chacun n'aurait pas été capable de faire. En cela, Joyce marque un point. Mais le perdant dans l'histoire, c'est toujours le lecteur qui a bien du mal à suivre vu qu'il n'est pas habitué au style de formulation alambiquée du Moyen-Âge. Dès qu'on parvient à un style façon 17ème/18ème siècle (soit au bout de 40 pages tout de même), les choses deviennent plus faciles. Mais au bout, on revient au style imbuvable lu précédemment. le nouveau sentiment du jour, c'est la lassitude, la fatigue de participer à un voyage sans avoir de billet. On s'aperçoit que d'histoire, il n'y en a presque pas (le résumé partagé en début de critique ne correspond pas à l'entendement de l'expérience de lecture sans Wiki). On se rend compte que les personnages se bourrent la gueule dans presque tous les chapitres, quoi qu'ils fassent, et que leur errance physique n'a de but ni pour eux ni pour nous.
Et puis, et puis... 300 pages d'un coup, ça paraît flippant. Mais 300 pages sous la forme théâtrale, avec juste dialogues et didascalies, en fait, on se dit que c'est faisable, qu'on va manger les pages à vitesse grand V et qu'on va avancer son marque-page dans le gros tome comme c'est pas permis. En effet, c'est faisable au début, sur 100-150 pages, parce que c'est rapide, effectivement. Mais le contenu, mazette... le contenu est juste incompréhensible, c'est encore un délire dingue hyper dur à suivre et qui n'a souvent ni queue ni tête ! Quand on lit sur Wiki "ce qui se passe" en réalité, on se triture vraiment le cerveau pour savoir comment les analystes littéraires ont pu réussir à dégager un sens à ces non-sens. Parce que franchement, il faut s'accrocher sévère. Avec ce théâtre de l'absurde, façon Kafka avec le Procès, on embarque dans un cauchemar narratif. Il est minuit et quelques, les protagonistes se rendent dans le quartier chaud de Dublin. Et dans le vortex de la nuit, ils se mettent à jouer des rôles pas toujours clairs, à entretenir des conversations absurdes et confuses dont on est censé suivre le cheminement pour parvenir à des conclusions dont seul Wiki (et les autres accros de l'analyse littéraire) a la clef. 300 pages à moitié imprimées, c'était trop en fait. C'est parfois drôle, parfois critique et cynique, mais ça y est, on en a marre de ce livre. La lassitude a laissé la place au dégoût. pourtant cela fait des mois qu'on est dessus, on ne va pas s'arrêter en "si bon chemin"...
Alors, on parvient, à plus de 900 pages, à un épisode avec le sentiment qu'on n'est plus à ça prêt mais qui du coup nous passe au-dessus, parce qu'on a atteint un mélange de je-m'en-foutisme et de de-toute-façon-je-comprends-rien-et-j'en-ai-marre, mêlé au fait que le chapitre est déjà une parodie des styles tout pourris des romans de gare et autres semblants de littérature... En bref, il ne s'y passe rien, on se fait chier comme un rat mort, mais on se rassure quand même, car nos amis Bloom et Dedalus ont bien pu trouver un endroit où boire encore une goutte d'alcool. C'est sûr qu'il faudrait pas que leur taux d'alcoolémie descende trop pendant la nuit, ce serait dommage... Après la tension et la respiration, ce sont les yeux qui risquent la cécité avec ce bouquin qui attaque chaque parcelle du corps.
Au point où on en est, on finit. L'épisode suivant est narré grâce à un jeu de questions-réponses façon entretien poussé qu'on pourrait assimiler à une interview ou un article (sauf que Wiki dit qu'en fait c'est pour se moquer des questions posées lors d'un examen de catéchisme ou ecclésiastique ; là... on n'aurait pas pu deviner !). Joyce propose encore de nombreux jeux de mots, joue avec ardeur et brio avec le langage et s'amuse à ridiculiser les demandes de détails en rentrant dans un microcosme descriptif grotesque et caricatural. le problème, c'est que si en de très rares occasions on rigole, le reste du temps c'est encore l'hallu parce que c'est ardu à suivre et surtout souvent inintéressant au possible, avec moult précisions dont personne n'a cure. C'est encore une fois un gros travail d'écriture, la grande maîtrise d'une caricature filée sur 70 pages environ, mais ça reste peu engageant à lire...
Et donc, dix mois plus tard, on se lance, dans un mélange d'appréhension et de future sensation d'exploit personnel à 70 pages de la fin, dans le fameux et célébrissime monologue de Molly, la femme de Bloom. Ahh, qu'on en a entendu parler de cette tirade sans fin, sans ponctuation, super imbuvable parce que personne n'aime Molly. Même Jules, à qui on montre ledit chapitre sans ponctuation dit : "Mais c'est quoi, ça, faut être malade pour écrire un truc pareil !". Eh bah vous savez quoi ? ça se fait. Il se lit, ce monologue de malheur, à condition qu'on soit capable dans sa lecture intérieure de rajouter la ponctuation manquante et d'y aller en plusieurs étapes, en s'arrêtant quand il y a un changement de paragraphe, ce qui arrive plusieurs fois quand même. Il est long pour ce que c'est, faut pas se leurrer, mais il est plutôt bien foutu niveau courant de conscience féminin. On rit particulièrement quand Molly réfléchit aux pulsions sexuelles des hommes et à leur façon de gérer leur engin. Il remet les points sur les i après le chapitre sur cette gourde de Gerty et cette comédie de la pensée féminine façon fleur-bleue. le point de vue s'avère hyper réaliste et rend la monnaie de leur pièce à tous ces hommes qui pensent aux femmes comme à des objets. Aussi, le type de pensées colle bien à ce qui peut passer par la tête d'une femme. Encore une fois c'est beaucoup trop long, mais il faut reconnaître que c'est un épisode plutôt remarquable.
Et là, on ferme le livre, pour de bon.
Extase. Libération. Saveur de la liberté retrouvée, de l'exploit accompli, de la mission achevée.
Et là, on résume.
Ce livre est une expérience de lecture autant qu'il fut une expérience d'écriture. S'il fait montre d'un travail littéraire rare, extraordinaire et unique, il représente également une part de la littérature culte inaccessible à la majorité car très très exclusif et individualiste dans le style et la narration. Ecrit-on un livre pour se faire étudier ou pour être lu ? Ecrit-on pour soi ou pour les autres ? Si on écrit pour le plaisir, pourquoi rendre l'action de lecture désagréable ? Ces textes publiés à l'orgine un par un de 1918 à 1920, étaient-ils vraiment voués à être rassemblés dans l'édition unique de 1922, sachant que le cheminement des personnages n'a rien de clair et que sans les études publiées, l'on ne saurait vraiment ce qui "arrive" aux personnages dans cette "histoire" ? Mais quelle histoire ? Où sommes-nous allés ? Qu'avons-nous retenu ? Pourquoi qualifier l'ouvrage d'un des meilleurs de la langue anglaise du 20ème siècle à avoir lu si c'est pour ne rien comprendre ? Comment peut-on lui conférer une place royale au panthéon des oeuvres littéraires quand à peine 2% de ses lecteurs l'apprécient ?? Doit-on étudier une oeuvre dans ses plus petits recoins, dans sa moindre virgule (ou absence de virgule), de droite à gauche et de gauche à droite, de fond en comble et de a à z pour la comprendre et l'apprécier ? Est-ce normal ?? C'est beaucoup en cela qu'au bout de 4-5 mois de lecture, j'en suis venue à pester contre les universitaires & Co qui semblent être quasi les seuls à s'extasier d'un génie que personne d'autre ne semble voir. du talent littéraire, certes il y en a dans Ulysse, ne crachons pas dessus, il peut se voir. Mais pas au point de qualifier l'auteur de demi-dieu littéraire.
Durant ces dix mois et les 13 ans avant où ce livre a séjourné sur mes étagères en prenant la poussière, j'ai souvent regardé la couverture de l'édition Folio de 2006 que je possédais, sur laquelle Joyce pose de profil avec une ébauche de sourire. Ce sourire, je l'ai trouvé tour à tour narquois, satisfait, pédant, élitiste, moqueur : "Je l'ai écrit, démerdez-vous pour le lire !", "Pff, essaie de comprendre, petit inculte !", "Vas-y, essaie de suivre, rira bien qui rira le dernier !". Cette main sur ses lèvres un peu trop princière à mon goût, maîtresse de tout, prolongation anatomique de son intelligence suprême qui nous élève au même niveau que Tarzan qui apprend à parler... Cette couverture me répugne.
On expérimente Ulysse, on ne le lit pas vraiment. Est-ce une expérience à recommander ? Pas franchement, c'est aussi en cela qu'il paraît déplacé de lui coller le statut de "livre du siècle". Sa bizarrerie, son imbuvabilité (néologisme), son incompréhensibilité, son insuivabilité (néologisme 2), sa complexité, sa folie, son délire narratif empêchent d'apprécier à leur juste valeur les quelques critiques, satires et jeux de mots par-ci par-là qui en font sa richesse certainement réelle. Et pourtant, c'est bien cet ensemble qui l'a propulsé au rang de livre culte. Seulement pas culte pour les bonnes raisons, mais bien parce qu'il est juste illisible et a acquis une réputation d'impénétrabilité. Cela rappelle tous ces livres que les gens ouvrent pour de mauvaises raisons, comme Les Versets sataniques de Rushdie, que beaucoup veulent lire pour la polémique qu'il a soulevée plutôt que pour ses nombreuses qualités littéraires. L'humain est contradiction.
En tout cas, moi je ne me contredirai pas : une fois mais pas deux.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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