Couleur de peau : miel, tome 3

Tres beau tome 3, écrit un peu différemment des précédents. Entre le présent et le passé qui devient un flash back. Cette fois Jung a 44 ans et retourne en Corée pour la première fois. Accompagné de caméra car il y a eu un film sur la recherche de sa famille.
C'est un tome interessant avec beaucoup idées poétiques. Un dessin toujours agréable et une belle mise en image des questionnement, troubles et perte de repères du à l'adoption.

On a l'impression d'une fin pourtant il existe un tome 4. Hâte de connaître la fin.

Ça y est Jung est adulte et le succès de ces 2 premiers tomes l amène en Corée à 40 ans pour un film sur lui, sur les traces de son enfance et ses parents. l'auteur semble apaisé alors que ses racines sont fébrile, il suit son chemin et semble ne plus pouvoir chuter.
Un tome toujours aussi agréable avec une belle aisance graphique.

Dans le troisième de "Couleur de Peau : Miel", Jung ne raconte plus vraiment ses souvenirs d'enfant coréen adopté en Belgique, mais il fait le récit de son premier voyage en Corée sur les traces de ses origines.

Cette fois encore, il ne se limite à sa seule expérience : il évoque également le parcours d'autres adoptés qui retournent en Corée une fois adultes, qui recherchent leurs parents biologiques en passant dans des émissions de télé, etc.

C'est très émouvant de voir l'adulte confronté à ses souvenirs et ses espoirs d'enfants qui doit apprendre à accepter qu'il n'est plus vraiment coréen même s'il ne sent pas tout à fait belge non plus...

J'ai adoré cette bande dessinée.
Encore une fois, je me cultive via la BD.
Je ne connaissais rien de l'histoire de ces enfants coréens adoptés et déracinés en masse.
Histoire de quête, de recherche d'origine, de fuite.
Histoire captivante, émouvante.
Dessins tout aussi délicats, noir et blanc gracieux.
Un très bon moment de lecture.

Âgé de 40 ans, Jung retourne enfin sur ses terres natales, en Corée du Sud pour retrouver ses racines. D'une profonde humanité, ce tome est encore une fois extrêmement émouvant. Nous partageant ses émotions et ses nombreux questionnements, l'auteur nous bouleverse délicatement. Même après 40 ans, il reste torturé par cette question d'enracinement et peine à trouver sa place dans la société. La déception de ne pas retrouver sa mère est sincère et vraiment touchante.
Encore une fois, cette bande dessinée est captivante et attachante. Se lisant plutôt vite, je la conseille fortement :)

Nous suivons Jung dans son chemin vers la Corée du Sud dans l'espoir d'en apprendre plus sur son histoire. Un combat que beaucoup d'adoptés coréens semblent vouloir mener. Jung essaye de prendre néanmoins de la distance par rapport à cette histoire et faire le deuil d'un certain passé.

Dans cette 3eme partie, nous explorons la vie de jeune adulte de Jung, avec, entre autre, son retour à l'orphelinat.

Le trait de crayon est toujours extraordinaire, l'émotion est toujours là et on vibre avec lui...

Très belle BD! Peut-être la moins bien des 3 mais elle a néanmoins beaucoup d'atouts et on se plonge dedans avec délice.

Ce troisième tome, tant convoité, a permis à Jung de clore son voyage intérieur par l'évocation de ses années de jeunesse, étudiant à l' Institut Saint-Luc, une école d'Art bruxelloise, de sa collocation avec Laurie, de son amitié avec Mohamed et de son goût prononcé pour le dessin. Et trois chapitres sur quatre sont consacrés à son retour au « Pays des matins calmes », retour tant attendu sur la terre de ses origines, qu'il effectue en 2011, à l'occasion de l'adaptation à l'écran de la bande dessinée. Jung a de rares moments de liberté lors de ce séjour en Corée du Sud, la caméra le suit partout pour mettre en boîte ces moments sensibles. Il poursuit sa quête identitaire où il se pose des questions sur son appartenance à ce pays où il est né mais dont il a été arraché très tôt.

« Est-ce que j'aurais appris à dessiner si je n'avais pas été abandonné ? Peut-être pas… le dessin a été pour moi une manière ludique d'exprimer mon intériorité, de combler un vide, parfois même un exutoire. Une sorte de thérapie, en fait… »

Né en 1965 en Corée, retrouvé errant dans la rues à la recherche de nourriture par un policier à l'âge de 5 ans, il fut adopté par une famille belge en 1971. Il lui a fallu quatre décennies pour partir à la recherches de ses racines. Mais revenir est loin d'être simple.

« Il m'aura fallu quarante ans pour y retourner. Quarante ans. "

Que va-t-il y trouver? Et comment sera-t-il perçu par les coréens? Parviendra-t-il à reconstituer le puzzle de son passé? Découvrira-t-il pourquoi il a été abandonné? Arrivera-t-il à réconcilier l'orphelin qu'il était avec l'homme qu'il est devenu?

« Vais-je pousser plus loin les recherches de mes parents biologiques, aller dans les archives de la police pour savoir s'ils sont réellement morts ? Il est probable que je n'y trouverai rien. D'ailleurs, ai-je vraiment envie de les retrouver ? Aucun père n'habite mon imaginaire… Quant à ma mère biologique, n'est-il pas plus confortable pour moi de continuer à la rêver ?«

[Nombreuses illustrations et citations -en couleur- sur mon blog https://blogapostrophe.wordpress.com/2021/03/07/couleur-de-peau-miel-tome-3-de-lee-yoo-jung/ ]

Acculturation ou appartenance retrouvée? Autant de thèmes abordés au cours de ce troisième volet très différent des autres même si le déracinement est toujours un thème central. Et l'humour est toujours de mise.

Jung nous offre un témoignage sensible et poignant sur la douleur du déracinement et de l'abandon.

Ce 3ème volet devait mettre fin à la trilogie mais j'ai lu qu'il existait un quatrième tome donc apparemment ça continue. Jung n'a pas fini de nous émouvoir.

[photo]
Lien : https://blogapostrophe.wordp..

Jung a 40 ans a fait la paix avec lui-même et son passé.

Il souhaite donc de renouer avec ses origines et embarque vers la Corée du sud.
Lors de son voyage, Jung ne peut s'empêcher de penser à ce policier qu'il l'a conduit vers l'orphelinat.
La richesse de la cuisine coréenne donne envie à Jung de goûté des plats relevés au point de souffrir d'un double ulcère tellement il met du tabasco sur sa nourriture.

Ce troisième opus de couleurs miel est passionnant, nous n'avons qu'une envie aider Jung à retrouver sa mère.
Ce voyage en Corée du sud lui permet de retrouver différents souvenirs de son enfance.
L'humour de Jung donne du rythme à cette histoire sur cette enquête de sens de l'existence.

Beaucoup de temps s'est écoulé depuis ma découverte de l'univers de Jung ... j'avais beaucoup apprécié de découvrir son livre et sa version de son histoire ... bien des années plus tard, me revoici dans la suite de ses aventures....à la recherche de ses origines ... un retour vers ce qui a un jour, vu naître un petit garçon ...
Une question importante que chacun de nous doit affronter, sa confrontation à ses origines, représentées comme des racines qui nous collent au sol, à chacun de nous d'en faire soit une charge qui nous lient à cette terre ou comme un moyen de s'en servir pour découvrir autre chose ...
Prendre conscience de ce qu'on est face au miroir de la vie est compliqué pour certains ... ceux qui ne retrouvent pas, dans leur faciès ou dans la couleur de leur peau, la trace de ces géniteurs adoptifs .... il est des origines qu'on ne peut cacher ... comment vivre avec, même si on est aimé, même si on nous a tout expliqué.
Il reste des interrogations ... d'où je viens ... qui étaient mes géniteurs biologiques .... pourquoi un jour me suis je retrouvé loin d'eux ... voulu ou pas voulu .... que s'est il passé ... et la douleur de se dire que jamais on aura la réponse .... certains écrivent leur destin sur une feuille qui vole et se laisse porter par les événements sans aucune prise sur ce qui se passe, ils peuvent abandonner et s'éteindre doucement .... d'autres choisissent de prendre leur destin en mains il ont compris que jamais le mystère de leur origine ne leur sera jamais expliqué ... mais pour vivre demain avons nous besoin de savoir comment s'est passé hier ?