C’est l’amour farouchement protecteur que j’éprouve pour mes enfants qui m’a incitée à accomplir ce travail intérieur qu’on nomme « être parent en pleine conscience ». J’en tire des plaisirs et des bienfaits imprévus. Il m’a aidée à voir mes enfants plus clairement, tels qu’ils sont, sans les voiles qu’interposent mes craintes, mes attentes et mes besoins, et il m’a permis de voir ce qui pourrait être nécessaire à chaque moment. Être parent en pleine conscience, c’est aussi un moyen de me voir moi-même, de travailler sur les moments difficiles et sur les réactions automatiques qui naissent alors si aisément en moi, réactions qui sont souvent dures, restrictives ou destructrices pour le bien-être de mes enfants.