AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La flûte de l'infini (33)

Tous savent que la goutte d'eau se fond dans l'océan mais peu savent que l'océan se fond dans la goutte.
Commenter  J’apprécie          180
Ouvre tes yeux d'amoureux et contemple-le :

Lui qui règne sur l'Univers ! Considère l'Univers et apprends que c'est là ton pays.
Quand tu auras rencontré le vrai Maître, Il réveillera ton coeur.
Il te dira les secrets de l'amour et du sacrifice et alors tu connaîtras qu'Il surpasse l'Univers.
Ce monde est la cité de la vérité; le labyrinthe de ses chantiers enchante le coeur.
Nous pouvons atteindre le but sans traverser la route; c'est un sport qui ne finit jamais.
Là où le cercle des multiples joies danse autour du Créateur, là sont les jeux de l'Eternelle Félicité.
Quand nous les connaîtrons alors le cycle de toutes nos acceptations et de tous nos renoncements sera achevé.
Alors la flamme de la cupidité ne nous brûlera plus.

Il est le repos ultime et sans limite.

Il a étendu sur le monde entier les formes de son amour.
Du Rayon, qui est Vérité, des ondes de formes nouvelles perpétuellement jaillissent et Il pénètre ces formes.
Tous les jardins, tous les bosquets tous les berceaux de verdure abondent de fleurs et l'air s'y brise en vaguelettes de joie.
Là le cygne joue un jeu merveilleux.
Là les sons de la mystérieuse musique tourbillonnent autour de l'Infinie Unité.
Là brille, au point central, le Trône de Celui qui contient toutes choses ; le Grand Être y est assis.
La lumière de millions de soleils s'évanouit, honteuse, devant la radiance d'un seul cheveu de son corps.
Sur le chemin quelles douces mélodies la harpe fait entendre ! Leurs notes transpercent le coeur !
L'Eternelle Fontaine de vie laisse couler ses flots où se jouent sans fin la naissance et la mort.
Et l'on appelle Néant Celui qui est la Vérité des vérités, Celui en qui toutes les vérités sont contenues !

En Lui se perpétuent la création qui est au-dessus de toute philosophie et que nulle philosophie ne peut concevoir.
Il y a un monde sans fin, ô mon frère, et il y a l'Être sans nom, de qui rien ne peut être dit.
Le monde illimité n'est connu que de celui qui l'atteint. Il est autre que tout ce qui a été dit et entendu.
Ni formes, ni corps, ni étendue, ni souffle n'y existent. Comment pourrais-je te dire quel il est ?
Il est sur le chemin de l'Infini, sur lequel la grâce du Seigneur descend ; il est libéré de la naissance et de la mort celui qui atteint à Lui.
Kabîr dit : "Ces sentiments ne peuvent être exprimés par les mots de la bouche; ils ne peuvent être écrits sur le papier.
Comment les traduirait-on ? Nous sommes des muets qui goûtons à des choses exquises
Commenter  J’apprécie          90
La douceur de vaguer sur l’océan de l’immortelle vie m’a délivré de toutes vaines questions. Comme l’arbre est dans la graine, ainsi tous les maux sont dans les vaines demandes.
Commenter  J’apprécie          80
Comment pourrait l'amour entre Vous
et moi prendre fin?
Autant la feuille du lotus a besoin de
l'eau- vous être mon Seigneur, et je suis
votre servant.
Autant l'oiseau de nuit Chakor toute la
nuit devant la lune s'extasie - Vous êtes
mon seigneur et je suis votre servant.
Depuis que le temps a commencé
et jusqu'à ce qu'il finisse, il y a
amour entre Vous et moi; comment
un tel amour mourrait-il?
"Autant le fleuve entre dans l'Océan,
Mon coeur vous touche" dit Kabîr

How could the love between Thee and me server?
As the leaf of the lotus abides on the water: so
Thou art my Lord, and I am Thy servant.
As the night-bird Chakor gazes all night at the
moon: so Thou art my Lord and I am Thy servant.
From the beginning until the ending of time,
there is love between Thee and me; and how
shall such love be extinguished?
Kabîr says: " As the river enters into the ocean, so my heart touches Thee"
Commenter  J’apprécie          80
Eveille ! Eveille-toi, mon coeur !
Ton sommeil dure depuis les innombrables âges; ce matin, dis, ne t'éveilleras-tu pas ?
Commenter  J’apprécie          60
VIII

Dis-moi, ô Cygne, ton antique histoire.

De quel pays viens-tu, ô Cygne ? — Vers quel rivage t’envoles-tu ?

Où prendras-tu ton repos, ô Cygne, et que cherches-tu ?


Ce matin même réveille-toi, ô Cygne, lève-toi et suis-moi.

Il est un pays où ni le doute ni la tristesse n’ont d'empire ; où la terreur de la mort n’existe plus.

Là, les bois du printemps sont en fleurs et leur senteur parfumée qui dit: « Il est Moi », est portée sur la brise.

Là, l’abeille du cœur plonge profondément dans la fleur et ne désire plus d’autre joie.
Commenter  J’apprécie          40
XIII

La lumière du soleil, de la lune et des étoiles brille d’un vif éclat : la Mélodie de l’amour monte toujours plus haut et le rythme du pur amour bat la mesure.

Jour et nuit le Chœur musical remplit les cieux ; et Kabir dit : « Mon Unique Bien-Aimé m’éblouit comme l’éclair au ciel. »


Savez-vous comment les instants disent leur adoration ?

Brandissant son cercle de lumières, l’Univers, jour et nuit, chante en adorant.

Là se cachent la bannière et les célestes lambris ;

Là le son des cloches invisibles se fait entendre ;

« Là, dit Kabir, l’adoration ne cesse jamais ; là le Seigneur de l’Univers est assis sur son trône. »

Le monde entier fait son œuvre et commet ses erreurs : mais peu nombreux sont les amoureux qui connaissent le Bien-Aimé.

Comme se mélangent les eaux du Gange et de la Jumna, ainsi se mêlent, dans le cœur du chercheur pieux, les deux courants de l’amour et du sacrifice.

Dans son cœur l’eau Sacrée s’épanche jour et nuit ; et ainsi s’achève le cycle des naissances et des morts.


Voyez quel repos merveilleux est dans l’Esprit Suprême ! Celui-là en jouit qui le cherche.

Tenu par les cordes de l’amour, la balançoire de l’Océan de joie va et vient ; et un son puissant éclate en chansons.

Voyez quel lotus fleurit là sans eau ! et Kabir dit : « L’Abeille de mon cœur boit son nectar. »


Quel merveilleux lotus est celui qui fleurit au cœur du rouet de l’Univers ! Seules quelques âmes pures en connaissent les vrais délices.

La musique résonne partout alentour et le cœur y participe à la joie de la Mer Infinie.

Kabir dit : « Plonge-toi dans cet océan de douceur et laisse s’envoler au loin toutes les erreurs de la vie et de la mort. »

Vois comme, ici, la soif des cinq sens est étanchée ; les trois formes de la misère ne sont plus.

Kabir dit : « C’est le Sport de l’Inaccessible ; regardez en dedans et voyez comme les rayons de lune du Dieu caché brillent en vous ! »


Là bat le rythme de la vie et de la mort.

Là jaillissent les ravissements. Tout l’espace est radiant de lumière.

Là, une musique mystérieuse se fait entendre. C’est la musique de l’amour des trois mondes.

Là brûlent les millions de lampes du soleil et de la lune.

Là le tambour bat et l'amoureux s’amuse sur une escarpolette.

Là les chansons amoureuses résonnent de toutes parts et la lumière pleut en ondées ; et l’adorateur goûte avec ravissement au céleste nectar.

Regardez la vie et la mort : il n’y a plus de séparation entre elles. Telles la main gauche et la main droite sont elles-mêmes et pareilles.

Kabir dit : « L’homme sage restera muet ; car cette vérité ne peut se trouver ni dans les livres ni dans les Védas. »


J’ai pris place dans l’harmonieux équilibre de l’Un.

J’ai bu la coupe de l’ineffable.

J’ai trouvé la clef du mystère.

J’ai atteint la racine de l’Union.

Voyageant sans chemin je suis arrivé au pays sans douleur ; très doucement la grâce du Grand Seigneur est descendue sur moi.

On chante le Dieu infini comme s’il était inaccessible ; mais, moi, dans mes méditations, sans mes yeux, je L’ai vu.

C’est bien le pays sans souffrances et personne ne connaît le chemin qui y mène.

Seul, celui qui est sur ce chemin est allé au delà de la région des douleurs.

Merveilleux est ce pays, dont aucun mérite ne peut être le prix.

C’est le sage qui le voit ; c’est le sage qui le chante.

Ceci est l’ultime parole ; mais comment exprimer sa merveilleuse saveur ? Celui qui l’a une fois savourée, celui-là sait quelle joie elle peut donner.

Kabir dit : « La connaissant, l’ignorant devient sage et le sage devient muet d’adoration silencieuse. »

L’adorateur est totalement enivré.

Sa sagesse et son détachement sont parfaits.

Il boit à la coupe des inspirations et des aspirations de l’amour.

Là tout le ciel s’emplit de sons et la musique se joue sans cordes et sans doigts.

Là le jeu de la joie et de la douleur ne cesse pas.

Kabir dit : « Si tu te plonges dans l’Océan de Vie, tu vivras dans le Pays de la Suprême Félicité. »


Quelle frénésie d’extase il y a dans chaque heure ! L’adorateur exprime et boit l’essence des heures. Il vit de la vie de Brahma.

Je dis la vérité, car j’ai accepté la vérité dans ma vie. Je suis à présent attaché à la vérité ; j’ai balayé loin de moi tous les faux clinquants.

Kabir dit : « Ainsi l’adorateur s’affranchit de toute crainte ; ainsi le quittent toutes pensées erronées sur la vie et sur la mort. »


Là le ciel s’emplit de musique.

Là il pleut du nectar.

Là les cordes de la harpe vibrent et les tambours battent.

Quelle secrète splendeur est là dans ce château du Ciel.

Là il n’est plus question du lever et du coucher du soleil.

Dans l’océan de révélations qu’est la lumière de l’amour, le jour et la nuit ne font qu’un.

Joie à jamais ; ni douleurs, ni luttes.

Là j’ai bu, remplie jusqu’au bord, la coupe de la joie, de la joie parfaite.

Là, il n’y a pas de place pour l’erreur.

Kabir dit : « Là, j’ai été témoin des jeux de l’Unique Félicité. »

J’ai connu en moi-même le jeu de l’Univers ; j’ai échappé à l’erreur de ce monde.

Le dedans et le dehors sont devenus pour moi un seul Ciel. L’infini et le fini se sont unis. Je suis ivre de la vue du Tout.

Ta lumière emplit l’Univers ; elle est la lampe d’amour qui brûle sur le plateau du savoir.

Kabir dit : « Là, aucune erreur ne peut entrer et le conflit de la vie avec la mort n’existe plus. »
Commenter  J’apprécie          30
XII

Entre les pôles du conscient et de l’inconscient, l’esprit se balance :

À cette balançoire sont suspendus tous les êtres et tous les mondes ; et cette balançoire ne cesse jamais de se balancer.

Des millions d’êtres y sont accrochés : le soleil et la lune, dans leur course, s’y balancent.

Des millions d’âges passent et toujours la balançoire se balance. Tout est balancé : le ciel et la terre et l’air et l’eau, et le Seigneur Lui-même qui se personnifie :

Et la vue de tout ceci a fait de Kabir le serviteur de son Dieu.
Commenter  J’apprécie          30
V

Oh, ce mot mystérieux, comment pourrais-je jamais le prononcer ?

Oh, comment puis-je dire : Il n’est pas comme ceci et Il est comme cela ?

Si je dis qu’il est en moi, l’Univers a honte de mes paroles ;

Si je dis qu’il est en dehors de moi, je mens.

Des mondes intérieurs et extérieurs Il fait une indivisible unité ;

Le conscient et l’inconscient sont les tabourets de ses pieds.

Il n’est ni manifesté ni caché ; Il n’est ni révélé ni irrévélé.

Il n’y a pas de mot pour dire ce qu’Il est.
Commenter  J’apprécie          30
XII

Si Dieu est dans la mosquée, alors à qui ce monde appartient-il ?

Pèlerin, si Rama est dans l’image que tu adores, alors que se passe-t-il là où il n’y a pas d’images ?

Hari est à l’orient ; Allah est à l’occident. Regarde dans ton cœur, tu y trouveras à la fois Karim et Rama.

Tous les hommes et toutes les femmes du monde sont Ses formes vivantes.

Kabir est l’enfant d’Allah et de Rama. Lui est mon Maitre ; Lui est mon directeur spirituel.
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (32) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Testez vos connaissances en poésie ! (niveau difficile)

    Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ?

    Paris
    Marseille
    Bruxelles
    Londres

    10 questions
    1226 lecteurs ont répondu
    Thèmes : poésie , poèmes , poètesCréer un quiz sur ce livre

    {* *}