Cette analyse neo-marxiste de l'industrie touristique en Polynesie francaise et des relations (ou de la resistance) de la population locale envers cette appropriation de leur eapace presente l'intérêt de decrypter la carte postale plus que d'aller au delà. le modèle explicatif de
Lefebvre utilisé par l'auteur,
Miriam Kahn, appliquant la distinction espace perçu, espace conçu et espace vécu au contexte polynésien parait pertinent pour expliquer la construction, reconstruction, et invention du rêve polynésien. Elle detaille comment le rêve construit par les explorateurs europeens de la fin du XVIIIe dans leurs ecrits continuent à constituer l'objectif que les producteurs d'experience touristique cherchent à fournir a leur clients. le mythe vendu aux touristes n'est selon elle qu'une experience en vase clos, dans laquelle les populations locales et leurs traditions ne peuvent qu'etre fournies de facon packagée, léchée, vidée de leur sens initial. Comme parfois avec ces ouvrages, reste cependant l'impression d'une description qui est faite pour coller à une théorie plutôt que l'inverse ce qui est dommage.