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Critique de Clem_5
J'ai emprunté Les regards des autres au CDI après avoir beaucoup aimé le style de l'auteur dans son recueil "Sur le bout de la langue". le fait qu'il parle de harcèlement était un plus puisque ce sujet me tient particulièrement à coeur.
Malheureusement, vous l'aurez compris avec ma note, quelque chose n'a pas fonctionné pour moi dans ce roman. Je me suis indignée tout au long de ma lecture car ce livre est présenté comme parlant de harcèlement, mais ce que vit l'héroïne n'est, de mon point de vue, pas du harcèlement. C'est cruel et elle a de quoi être déprimée, mais la victime dans cette histoire n'est pas isolée. Elle a toujours son groupe d'ami - qui ne lui vient absolument pas en aide d'ailleurs - mais elle n'est pas seule. Les bourreaux s'en prennent également à d'autres victimes, il ne semble pas y avoir de réelles cibles à leurs violences et méchancetés. Il faut dire que la situation de "harcèlement" est assez floue dans cette histoire, on ne la vit pas vraiment, on suit davantage le ressenti de Laure en dehors du collège.
Je pense que j'aurais davantage apprécié si ce roman avait seulement été présenté comme un livre qui parle de ce que s'infligent les collégiens sur la cour de récré et les réseaux. le titre était bien trouvé pourtant car le problème vient bien de ces regards des autres qui prennent tant d'importance à cet âge et génèrent des situations où certains en viennent à en tyranniser d'autres pour "survivre".
Une autre chose m'a dérangée dans ce roman : la vision des adultes. Je comprends tout à fait que la jeune fille ait beaucoup de mal à accorder sa confiance avec ce qu'elle vit, mais les professeurs et parents sont généralisés comme ceux à qui on ne peut pas parler car ils s'en fichent. D'accord, le courant ne passe pas forcément entre tous, mais de là à ce qu'elle ne puisse se confier à aucun... ça ne passe pas forcément le bon message de libération de la parole qui commence souvent avec ces personnes.
Bref, le traitement du sujet m'a vraiment gênée dans ce roman. J'en ai trouvé l'écriture moins flagrante que dans les nouvelles "Sur le bout de la langue", mais je n'abandonne pas forcément Ahmed Kalouaz pour autant. 2/5
Malheureusement, vous l'aurez compris avec ma note, quelque chose n'a pas fonctionné pour moi dans ce roman. Je me suis indignée tout au long de ma lecture car ce livre est présenté comme parlant de harcèlement, mais ce que vit l'héroïne n'est, de mon point de vue, pas du harcèlement. C'est cruel et elle a de quoi être déprimée, mais la victime dans cette histoire n'est pas isolée. Elle a toujours son groupe d'ami - qui ne lui vient absolument pas en aide d'ailleurs - mais elle n'est pas seule. Les bourreaux s'en prennent également à d'autres victimes, il ne semble pas y avoir de réelles cibles à leurs violences et méchancetés. Il faut dire que la situation de "harcèlement" est assez floue dans cette histoire, on ne la vit pas vraiment, on suit davantage le ressenti de Laure en dehors du collège.
Je pense que j'aurais davantage apprécié si ce roman avait seulement été présenté comme un livre qui parle de ce que s'infligent les collégiens sur la cour de récré et les réseaux. le titre était bien trouvé pourtant car le problème vient bien de ces regards des autres qui prennent tant d'importance à cet âge et génèrent des situations où certains en viennent à en tyranniser d'autres pour "survivre".
Une autre chose m'a dérangée dans ce roman : la vision des adultes. Je comprends tout à fait que la jeune fille ait beaucoup de mal à accorder sa confiance avec ce qu'elle vit, mais les professeurs et parents sont généralisés comme ceux à qui on ne peut pas parler car ils s'en fichent. D'accord, le courant ne passe pas forcément entre tous, mais de là à ce qu'elle ne puisse se confier à aucun... ça ne passe pas forcément le bon message de libération de la parole qui commence souvent avec ces personnes.
Bref, le traitement du sujet m'a vraiment gênée dans ce roman. J'en ai trouvé l'écriture moins flagrante que dans les nouvelles "Sur le bout de la langue", mais je n'abandonne pas forcément Ahmed Kalouaz pour autant. 2/5
