Par sa forêt africaine et sa poésie débordante, ce roman m'a fait penser au fantastique
Vorrh de
Brian Catling, livre marquant s'il en est.
La foisonnante galerie de personnages est savoureuse. La brutalité crue de certaines scènes démontrent la beauté que l'horreur peut revêtir.
C'est un tourbillon. Une histoire d'amour complètement irrationnelle. Dans la moiteur de cette jungle, les corps, poisseux au possible, vont être poussés jusqu'aux plus extrêmes limites.
La violence coloniale n'est pas minorée, les mots sont durs. Son caractère injustifiable saute au visage. Les colons ne sortent pas indemnes de ce texte (dans tous les sens du terme).
Un superbe roman. On en redemande !
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