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Critique de Bequelune


J'ai fini ce livre il y a de longues semaines déjà et sans publier de critique pourtant. C'est que j'ai eu du mal à me résigner à faire une critique un peu négative de Guy Gavriel Kay qui est pour moi l'un des plus talentueux écrivains de sa génération.

Oui, j'ai eu du mal à l'avouer à moi-même, mais je n'ai que moyennement aimé ce nouvel opus du Canadien : Les Chevaux Célestes.

Pourquoi ? Pour une question de rythme, principalement. Kay est connu pour prendre son temps. Il dresse patiemment son décor, un contexte riche, des personnages à l'histoire et la personnalité complexe. Il tisse sa toile, patiente araignée littéraire, pour attraper et ne plus lâcher les lecteurs.

Mais cette fois la toile n'a pas pris. J'ai un peu eu l'impression que Kay avait étiré à l'extrême un roman qui n'avait pas assez de contenu pour cela. le bouquin est un gros pavé, et alors que d'habitude j'aime bien cela, cette fois… j'ai trouvé ça lent et long.

Rien à dire au niveau du reste. C'est toujours très brillant, dans cette fantasy particulière à laquelle Kay nous a habitué, entre fiction et réalité historique. Cette fois on est dans un espace-temps inspiré de la Chine du 7e siècle.

Peut-être davantage dans Les chevaux célestes que dans ses précédents livres, Kay colle de très près à l'histoire. Parfois on pourrait se dire que seuls les noms changent, et que l'auteur ne fait que broder — avec brio — entre les évènements historiques qui nous sont parvenus. Comme dans La Chanson d'Arbonne, la magie est présente, mais à la marge seulement. Ce qui renforce encore le coté réaliste/historique du livre.

Le héros est à la fois un soldat et un poète, que les événements vont mener des plateaux sauvages du Kuala Nor jusqu'à la fastueuse cour de l'empereur. On retrouve le gout de Kay pour les joutes verbales, les intrigues politiques, et cette finesse incomparable dans les dialogues.

Du Kay avec tout ce que j'aime habituellement pourtant, mais auquel je n'ai accroché que moyennement. J'en suis le premier désolé.
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