Lorsque Cy appela le médecin à la barre des témoins,il fit remettre au premier jure une photographie de Vin Connor,nu sur une dalle de pierre de la morgue,et lui demanda de la faire passer.
Alan se doutait de la réaction des jurés.Lorsqu’ils verraient la photographie,ils n’auraient d’yeux que pour le visage.Les cinq petits trous noirs sur le corps,une fois enregistrés,ne signifiaient pas grand chose.En revanche, le visage était terrifiant.Il révélait au jury tous les méfaits de la drogue qui menaçaient la société,la leur.
Alain décida qu’il fallait convaincre Cy d’élargir les débats le plus possible.C’était la justice qu’on défendait ici,la tradition elle même:était-ce encore efficace?Alan commença à écrire:>
L’huissier Lansing lui tendit un papier plié.Earl McCord l’invitait à déjeuner.
Quand Cesario arriva,Bennie,le patron,parlait à deux flics dans une voiture de patrouille.Bennie avait été cambriolé quelques nuits avant.Les policiers n’avaient pas trouvé le moindre indice,mais ils venaient tous les soirs pour se montrer.On pouvait toujours manger un gros sandwich chez Bennie,et son établissement n’était pas plus mal qu’un autre pour y prendre un verre.
La présence de la police n’avait pas empêché l’affluence habituelle.A deux heures et demie du matin,c’était le seul endroit vivant de la ville.
Bennie se dirigea vers la voiture de Cesario.