J'ai été étonnée d'apprendre que ce livre était le premier de
Douglas Kennedy et, franchement, je trouve dommage qu'il ait laissé de côté cette veine du roman noir, car Cul-de sac est un des meilleurs du genre que j'ai lus. Je connaissais les tenants et aboutissants de l'histoire, l'ayant préalablement découverte avec l'excellente adaptation en bande dessinée par
Christian de Metter, ce qui ne m'a pourtant pas empêchée de me plonger dans l'intrigue.
Quel contraste avec La poursuite de bonheur, apprécié bien que trouvé un brin mièvre (rien que le titre déjà…) et longuet. C'est vrai que je ne suis pas très portée sur les romans d'amour ou alors oui, mais d'amour « vache ». Et avec Cul-de-sac, j'ai été servie !
Une humanité frustre, des personnages auxquels on ne s'attache pas, même pas à Nick, le (anti) héros, une Australie aride, crasse, sordide, décrite comme l'enfer sur terre. Et puis, un certain humour, que tous n'apprécieront peut-être pas. le tout concourant à créer chez le lecteur ce sentiment de claustrophobie dû à la situation dans laquelle se trouve notre « héros ». Avec, en point de mire cette question : va-t-il s'en sortir et, si oui, comment ?
Si ce n'est déjà fait, je vous laisse le découvrir…
Commenter  J’apprécie         251