Escort, tome 1 : La règle de Gabriel

Chapitre 4 :
"...
- Salut, je m'appelle Shane.
Riley et Gabe ne se quittèrent pas du regard pendant quelques instants supplémentaires. Puis elle se reprit et serra la main offerte de Shane.

- Riley.
Comme Gabe ne parlait toujours pas, Shane poursuivit.
- Vous êtes une amie de Gabe ?
- Nous sommes voisins. Hum, que puis-je vous servir ?
- Je prendrai une bière à la pression, peu importe laquelle.
Shane regarda Gabe qui dévisageait toujours la jeune femme. Mal à l'aise, elle se tortilla sous son regard. Shane donna un coup de pied sous la table à son ami, qui sembla sortir de la transe dans laquelle il semblait s'être perdu.
- La même chose pour lui.
Riley hocha la tête et partit. Gabe la suivit des yeux à travers le bar.
- C'est quoi ton problème ? s'exclama Shane d'une voix forte.
Gabe se retourna brusquement vers son ami, qui lui adressait un regard interrogateur.
- Quoi ?
- À part ta capacité à ne pas parler, je veux dire.
...
- Tu te fous de moi ? Tout ça pour une femme ? demanda Shane.
Son ton était tout aussi stupéfait que condescendant, ce qui donna à Gabe l'envie de la frapper.
- C'est juste ma voisine. J'ai réparé son robinet l'autre jour.
- E tu as choisi ce bar par hasard ce soir ?"

Chapitre 2 :
"...
- Si j'ai un problème, dois-je venir vous voir ? demanda une voix douce juste derrière Gabe.
Ce dernier s'apprêtait à installer son verrou hors de prix soi-disant indestructible - et que le gardien ne lui rembourserait pas - lorsqu'il entendit la question dans son dos. Il se retourna et se rendit compte que la jeune femme était sortie devant sa porte et lui parlait.
- Quoi ?
- L'eau ne coule pas dans le lavabo de la salle de bain. Est-ce à vous que je dois le dire ou bien dois-je passer par le gardien ?
- Mademoiselle, je ne travaille pas ici.
Il indiqua du pouce la porte située derrière lui.
- J'habite ici.
Elle parut embarrassée.
- Oh, pardon. Je croyais, à cause des outils et tout ça...
- Oui, c'est parce que le gardien préfère se gratter le cul au lieu de réparer quoique ce soit ici. Vous feriez mieux de réparer ça vous-même. Ou d'appeler un plombier.
Elle arbora une expression abasourdie.
- D'accord, merci. Et pardon, balbutia-t-elle en refermant sa porte.
...
- Mer de vous être occupé de mon lavabo. Vous aviez raison, au sujet du gérant. il n'avait pas envie de m'aider, quant à appeler un plombier...
- Aucun problème, commenta-t-il en la suivant jusqu'à la porte.
Ne le dis pas, Gabe, ne le dis pas !
- Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à venir me voir.
Merde !"