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Critique de celinedr


Je suis une lectrice de Douglas Kennedy depuis de nombreuses années. J'ai d'ailleurs eu la chance de le rencontrer à trois reprises et d'assister à une conférence qu'il avait donnée à Marseille, à la bibliothèque de l'Alcazar lors de la sortie de son essai : Toutes ces grandes questions sans réponse. Je suis sortie émerveillée par son discours et sa philosophie de vie.

J'ai d'abord cru, à la lecture des premières pages, que Isabelle, l'après-midi serait un roman d'amour. Ma préférence littéraire ne va pas vers ce genre. Puis, très vite, j'ai compris qu'il s'agissait de tout à fait autre chose. L'amour n'étant qu'un aspect du livre. Bien présent, certes. Au coeur de l'histoire. Comme dans la vie. Comme dans celle de Samuel et d'Isabelle. L'amour. L'amour qui doit lutter contre la vie et ses tourments. La vie et ses obligations. La vie et ses choix. Doit-on faire confiance en son destin et se laisser guider par lui ? Au contraire, faut-il prendre les choses en mains ? Oui mais, voilà, l'existence n'est pas si simple. Il y a ce que l'on veut. Ce que l'on croit vouloir. Ce que l'on veut lorsqu'on ne l'a pas et ce que l'on ne veut plus lorsqu'on est sur le point de l'avoir. Il est question de convenances, d'apparences, de carrière, de famille. de choix de vie. Et de culpabilité, un thème cher à l'auteur ! 😉

Entre New York ( tout d'abord Boston) puis Paris, Samuel nous livre trente ans d'une vie tumultueuse qui commença par un séjour dans la capitale française suite à une envie d'étudiant bien américaine : celle de découvrir l'Europe. Il découvrit aussi Isabelle. Il apprit au fil du temps que le vernis de la vie est bien fragile.

J'ai ressenti un coup de coeur pour le protagoniste. Solitaire, malgré tout, cultivé, voyageur, plein de ressources tout en restant très humain. Très new yorkais je dirais, dans la mesure où rien ne lui semble hors de portée.

Quant au décor : les pérégrinations culturelles à Paris et à New York : un régal !
J'ai vu tant de choses dans ce livre que je referme la tête emplie de tout un tas de réflexions

Je conclurai en paraphrasant François Busnel : ce livre est » Une comédie humaine américaine « .
Lien : https://labibliothequedeceli..
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