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Critique de Kittiwake


La fin tragique du séjour irlandais renvoie Alice aux Etats-unis. Pour une lente et douloureuse reconstruction, d'autant plus lente que la douleur est une séductrice se qui laisse difficilement éconduire. C'est donc à toute cette période post-traumatique qu'est consacré le troisième opus des souvenirs de la jeune femme, tandis que dans une Amérique qui voit apparaître une peste mortelle qui semble au départ pointer du doigt la population des homosexuels, la famille d'Alice continue ses frasques conjugales. Amitiés, amours, adultères dressent un décor somme toute banal.
L'auteur insiste sur la complexité des liens familiaux, particulièrement entre mère et fille, complexes et toxiques.
C'est sur un fond de Reaganisme, qui voit s'épanouir le consumérisme et le règne d'un capitalisme tout-puissant, sur s'accomplit le destin de la famille Burns.

On parcourt avec compassion ce récit assez réaliste, qu'il se consacre à la grande ou à la petite histoire, et même si Douglas Kennedy n'a plus à faire ses preuves en tant que conteur addictif, on ne peut qu'être à nouveau convaincu par son talent.

Il manque peut-être un peu de suspens, d'un mystère à élucider , les activités du père et des frères ne sont pas suffisamment obscures pour remplir ce rôle.

Belle saga, dont les 1000 et quelques pages se parcourent avec un grand plaisir.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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