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Critique de Nathalire


Je me suis plongée avec délectation dans ce troisième volet de "La Symphonie du hasard" de Douglas Kennedy. Je suis d'avis que la série s'est bonifiée de tome en tome ; et c'est le dernier que j'ai préféré, tant pour l'évolution du personnage principal, Alice, que pour la chronique passionnante de l'époque, et les réflexions de l'auteur sur la famille et sur la société américaine.

Il est difficile de parler de la fin d'une saga sans dévoiler l'intrigue. Je ne parlerai donc pas vraiment de l'histoire. Je dirai simplement que c'est un récit haletant avec beaucoup de rebondissements, dans lequel on assiste à la reconstruction de l'héroïne, encore plus attachante que dans les deux premiers livres.

Je trouve que Douglas Kennedy a un véritable don pour raconter des histoires passionnantes, mais surtout pour en installer et en restituer parfaitement l'ambiance.
J'ai particulièrement apprécié sa capacité à exprimer les ressentis de son personnage féminin, avec un ton juste et réaliste, mais aussi plein de tendresse. Certaines pages sont d'ailleurs bouleversantes. Et j'ai également aimé sa faculté à nous plonger au coeur des aventures de la famille Burns tout en décrivant magnifiquement le contexte historique. Malgré ma formation, je ne m'y connais pas tant que ça au niveau de l'histoire contemporaine (notamment des États-Unis), mais cela paraît très vraisemblable, que ce soit au niveau politique avec l'élection de Ronald Reagan, que sociologique avec l'arrivée du Sida.

Au bout de trois romans, il aurait pu s'essouffler et lasser le lecteur, alors qu'en ce qui me concerne, c'est le contraire qui s'est produit...

En conclusion, je dirais que cette trilogie ne m'a pas captivée autant que certains précédents romans de Douglas Kennedy, mais que j'ai aimé suivre le cheminement d'Alice et les péripéties de la famille Burns, avec en toile de fond l'histoire des années 1960 à 1980, surtout tenant compte de la nostalgie que cela suscite en moi.
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