AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,79

sur 63 notes
5
10 avis
4
16 avis
3
5 avis
2
1 avis
1
0 avis
« Il est interdit de donner vie et d'attribuer une conscience à une machine possédant la taille standard d'un adulte ou d'un être humain authentique. »

Imaginez qu'il devienne possible d'insuffler la vie, voire même une conscience aux machines qui pourraient alors fournir une main d'oeuvre utile, voire même tenir compagnie à des humains esseulés… mais aussi être instrumentalisées à des fins plus sombres.

Dans l'atelier de l'inventeur Absalom, Christopher tient à ses amis de métal comme à la prunelle de ses yeux. Et c'est réciproque. L'immense Lapoigne, la fragile Manda, le souriant Jack, et puis Rob, à qui il manque encore l'un ou l'autre boulon, adorent Christopher qui partage avec eux les rares souvenirs qui lui restent de l'époque où il avait une famille. Mais un jour, les mensonges d'Absalom volent en éclats, Christopher est enlevé et doit se mettre en quête de son histoire. Privée de leur ami, voilà que ses camarades mécaniques se lancent à sa recherche, aidés par une jeune fille pleine de courage…

La couverture annonce la couleur, avec son univers steampunk et sa chouette galerie de personnages humains et mécaniques. Elle a donné envie à mes enfants de découvrir ce récit qui débute de façon très plaisante, portée par une jolie plume. Très vite, on brûle d'élucider les origines de Christopher, de connaître les motivations de ses ravisseurs et, surtout, on rêverait d'avoir des camarades robots aussi attachants.

Nous avons pourtant déchanté ensuite face à une intrigue à la fois prévisible et brouillonne. On ne comprend pas bien les motivations de certains personnages, notamment les « méchants » dont même le projet nous a laissés perplexes (s'il s'agit de créer de redoutables machines de guerre, pourquoi avoir besoin de la technologie permettant de leur donner une âme alors que cela génère précisément des scrupules qui les empêche de faire le mal ?). Certaines questions restent floues (la nature du Divinateur), voire ne sont jamais résolues (par exemple le comportement incompréhensible de Cormier dans l'Agence).

Dommage, ces incohérences nous ont empêché de savourer ce qui aurait pu être une belle fable sur la nature humaine, la frontière homme-machine et les dérives de la science. Il nous reste tout de même la rencontre avec cette bande de camarades mécaniques qui a enchanté toute la famille.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
Commenter  J’apprécie          384
Christopher, orphelin, vit auprès d'Absalom, un inventeur douteux et malhonnête, avec toute sa bande de copains bien particuliers : ce sont tous des robots. Un jour, il se rend compte qu'il n'est pas bien différent d'eux, à la seule exception qu'il est ce qu'on appelle un "authentique", c'est-à-dire doté d'une âme. A partir de ce moment, son destin s'en trouve chamboulé. Un accident survient. Absalom est arrêté par des agents chargés de veiller au respect de la réglementation relative à la création de robots. Christopher est emmené pour être interrogé.

Envahis par des bribes de souvenirs, Christopher compte bien découvrir qui il est vraiment et d'où il vient. C'est sans compter l'aide de Jack, Rob, Manda, Estelle et Lapoigne, ses fidèles amis, qui vont l'aider et tenter de le libérer.

Je remercie Babelio et les éditions Lumen pour cette découverte.

Avec la lecture de ce roman, nous nous embarquons pour une grande aventure pleine d'action, entre un groupe d'amis pas comme les autres. Même s'ils sont conçus à partir de métal, dépourvu (normalement) d'âme et de conscience, cela ne les empêche pas de construire une belle amitié "humaine".

On y trouve des personnages attachants et loyaux entre Lapoigne, le géant, muet et plein de force ; Manda, petite fille en métal, fidèle et pleine d'idées ; Rob, un petit garçon très curieux, mal terminé par Absalom ; Jack, compagnon de route prêt à tout pour libérer son ami et Estelle, une fillette en métal pleine de ressources.
Puis Christopher, qui a toujours pensé être un humain. Physiquement, il est parfait. Il a une conscience, des idées, du tempérament, de la répartie, et des souvenirs éparses. Il songe beaucoup à sa mère, à son ancienne maison, à des moments privilégiés auprès des siens, puis à l'incendie qui a détruit sa famille. Il apprend, bien malgré lui, qu'il est également fabriqué à partir de métal.

L'auteur nous emmène alors sur le terrain de la création des robots, principalement d'enfants dont les plus grands inventeurs ont le génie et la capacité de leur insuffler une vie consciente dans le but de procurer aux familles des domestiques, de la main-d'oeuvre ou de combler un vide suite à la perte d'un enfant.

"Les orphelins de métal" est une roman jeunesse intelligemment pensé et bien construit que j'ai pris plaisir à lire. Il y a de l'action, des rebondissements et de l'intrigue. On aborde la question de l'amitié et du dévouement au gré d'une belle aventure qui rappelle en de nombreux aspects celle de Dorothée dans le "Magicien d'oz", à la seule différence qu'il n'est, ici, pas question de magie ou de sorcellerie mais de robotique.
Lien : http://labibliothequedemarjo..
Commenter  J’apprécie          100
Les professionnels de la chaîne du livre s'interrogent souvent sur les raisons qui peuvent bien pousser un lecteur à acheter tel ouvrage plutôt que tel autre, et se demandent si la couverture a une quelconque influence sur ce choix. En ce qui me concerne, elle est un élément essentiel, surtout pour un auteur qui m'est inconnu. C'est la première chose qui m'attire et si elle n'est pas à mon goût, je passe directement mon chemin. Autant dire que je me suis intéressée aux Orphelins de métal, de Padraig Kenny, grâce à la splendide couverture des éditions Lumen. A peine a-t-elle commencé à fuiter sur le net que j'ai eu envie de ce livre, c'est bien simple.

C'est la raison pour laquelle je me suis précipitée dessus quand je l'ai aperçu au sein des ouvrages de la Masse Critique Babelio du mois de mai. Je savais qu'il s'agissait de littérature jeunesse mais il m'arrive d'en lire et l'univers de Padraig Kenny titillait mon imagination. Ce n'était pas mon seul choix, pourtant quand j'ai découvert l'avoir obtenu, j'étais ravie. J'ai bien vite déchanté et ça n'a rien à voir avec le roman lui-même : j'ai reçu des épreuves non corrigées, alors qu'il était sorti en librairie depuis un mois et demi ! Difficile de ne pas avoir l'impression d'être prise pour une truffe, pour parler poliment !

Il leur restait sans doute des exemplaires à écouler, ils n'ont pas hésité. Ils ne l'avaient pourtant signalé nulle part, je suis allée vérifier sur le site de Babelio. Adieu la magnifique couverture qui me faisait tant envie et bonjour les fautes d'orthographe, les mots manquants et… pompon sur la pomponnette, les pages manquantes. Oui, vous lisez bien, les pages manquantes ! Il fallait le faire, quand même. de quoi vous gâcher la lecture d'un roman que vous attaquiez pourtant avec tant d'enthousiasme. Bref, revenons plutôt à Padraig Kenny et ses orphelins qui ne sont en rien responsables, malgré tout.

C'est un roman jeunesse, très jeunesse, mais que n'importe quel jeune lecteur va adorer, pour peu qu'il ait entre les mains un exemplaire comportant toutes les pages. Désolée, c'était plus fort que moi ! En tant qu'adulte, j'ai un tout petit peu moins adhéré. L'univers est pourtant extraordinaire. C'est un monde où les inventeurs créent des robots à taille d'enfants -la taille adulte est formellement interdite, pour ne pas risquer de confusion. Dans le passé, certains ont même réussi à leur insuffler une âme par magie, à tel point qu'ils ne savent pas eux-mêmes qu'ils sont des robots. C'est interdit à présent, à cause d'un grave accident, mais vous vous doutez bien que c'est à l'un de ceux-là que nous allons avoir à faire.

Les personnages sont très réussis, bien qu'un peu trop humains pour des robots, à mon sens, mais ce petit groupe d'enfants est terriblement attachant. D'une honnêteté scrupuleuse, ils croient à l'amitié et sont prêts à tout pour sauver leur ami. le bémol, c'est l'intrigue ou peut-être la manière trop simpliste dont elle est menée. On sent venir les choses à des kilomètres et l'auteur reste trop souvent à la surface. Si cela conviendra à de jeunes lecteurs, leurs parents se sentiront sans doute un peu frustrés. Quant à moi, j'attendais davantage d'explications concernant les automates, l'insufflation d'âme, le contexte de cette Angleterre si différente de celle que nous connaissons.

Au final, c'est une lecture très tendre que nous propose Padraig Kenny. Un univers fascinant mais un petit peu sous-exploité, des personnages très attachants -encore que le héros soit très vite éclipsé par ses copains, si vous voulez mon avis- et une intrigue aventureuse mais un poil attendue. Je reste un peu sur ma faim, mais je suis persuadée que ce ne sera pas le cas de vos chères têtes blondes !
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
Commenter  J’apprécie          70
J'ai beaucoup aimé lire ce livre. Je trouve que les robots sont un sujet interessant.
Tout commence chez Absalom. Inventeur douteux se disant être le meilleur de tous, il a un apprenti nommé Christopher. Avec ses amis les robots, Jack, Rob, Manda, Lapoigne et l'Authentique Estelle, il vit chez l'inventeur. Un jour, Christopher a un accident. Suite à cela, des agens de l'Agence vienne réclamé le pauvre garçon ! Que se passera-t-il pour lui et ses amis ?
Je le recommande vraiment c'est un très beau livre.
Commenter  J’apprécie          50
Un roman très intéressant qui nous invite pour une aventure hors du commun à travers un univers steampunk.
Les personnages robotiques sont presque plus attachants que ceux humains et les nombreuses bourdes qu'ils commettent ne les rendent justement que plus humanoïdes. Mais toute l'intrigue du roman est là : un objet peut-il avoir une conscience et si oui, quelles en sont les conséquences ?
L'écriture est parfois un peu brouillonne mais j'ai tout de même passé un bon moment de lecture.
Lien : http://boumabib.fr
Commenter  J’apprécie          40
--- Un beau cadeau d'anniversaire ---

En juin dernier, ma collègue – que je remercie au passage ! – a eu la gentillesse de m'offrir un cadeau pour mon anniversaire. Et devinez ce qu'elle a choisi ? Dans le mille, un livre ! Mais pas n'importe lequel, puisqu'elle a opté pour l'une des dernières parutions des éditions Lumen, qui me faisait très envie.

Maintenant que je l'ai terminé, je peux vous assurer qu'elle a eu du flair ; Les orphelins de métal est un one-shot jeunesse qui mélange habilement steampunk et uchronie. L'auteur a en effet revisité l'histoire d'Angleterre afin d'y intégrer la présence de robots pleins de charme…

--- Parlons-en de ces robots ! ---
Ce sont des personnages à part entière et les héros de cette histoire ! J'avoue avoir eu un peu de mal à retenir leurs particularités physiques, car Pàdraig Kenny nous les décrit tous à la suite en début de livre, ce qui fait beaucoup d'informations à assimiler. Heureusement, la couverture illustre à merveille cette joyeuse troupe, il me suffisait donc de la regarder pour me rappeler leur apparence.

J'ai ensuite appris à les connaître, à les apprécier surtout. Certes, ils sont naïfs, voire même un peu bêtes parfois – ce sont comme des enfants, après tout ! -, mais leur courage et la force de leur amitié en font des personnages terriblement attachants. J'ai adoré les suivre dans leurs péripéties, ressentir leurs peines et leurs joies.

Seul bémol : j'ai encore une fois trouvé l'antagoniste un peu trop machiavélique. Néanmoins, je remarque qu'il s'agit d'un phénomène récurrent en jeunesse. À croire que les ados aiment les savants fous !

--- Des rebondissements à point nommé ---

N'ayant pas lu l'entièreté du synopsis – ils sont toujours trop révélateurs chez les éditions Lumen, méfiez-vous ! -, j'ignorais la direction que l'intrigue allait emprunter. Et quelle surprise ! D'un côté, nous suivons les recherches de nos amis robots, déterminés à sauver Christopher, un Authentique garçon. Et de l'autre, nous retrouvons celui-ci alors qu'il est détenu par des ravisseurs peu communs. L'action est ainsi contrebalancée par des moments plus posés, mais riches en révélations !

En bref, l'équilibre parfait pour ce genre de récits. Honnêtement, j'ai été étonnée de constater avec quelle frénésie je poursuivais ma lecture, allant de rebondissement en rebondissement.

--- Un livre tout public ? ---

Les orphelins de métal s'adresse en priorité à des enfants (à partir de 9 ans). Je m'attendais donc à une histoire toute mignonne, mais ce livre est bien plus que ça ! Des thématiques très sérieuses, comme la notion d'humanité, la conscience de soi-même ou encore la mort, sont abordées avec justesse et simplicité. Ainsi, Pàdraig Kenny ne prend pas ses jeunes lecteurs pour des idiots. Mieux encore, il propose différents niveaux de lecture selon la maturité de chacun. Personnellement, j'ai trouvé ce one-shot assez dur par certains côtés. Pourtant, les scènes qui m'ont interpellée, les actes qui m'ont paru difficiles ne choqueront personne, car ils sont traités avec intelligence et racontés avec finesse.

Alors, bien sûr, l'auteur se sert aussi de la technologie pour justifier certaines choses de façon à ne pas rentrer dans des explications trop complexes, mais cela n'enlève rien à l'authenticité du récit. Encore une fois, il est parvenu à trouver le juste milieu !
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
Commenter  J’apprécie          40
Quelle belle aventure littéraire et humaine que cette lecture ! (Et quel travail éditorial remarquable !)

Lapoigne, Rob, Jack, Manda, Estelle et Christopher : des personnages aussi drôles que touchants qui, tout au long du roman, donnent une véritable leçon d'humanité.

Étrange de parler d'humanité quand ceux qui en font preuve sont des robots créés de toutes pièces… Alors qu'ils sont supposés être incapables d'éprouver des émotions et des sentiments car ils ne sont pas des « authentiques », ce sont eux qui savent faire preuve d'amour, de compassion et d'amitié et qui mettent tout en oeuvre, au péril de leurs vies, afin de sauver leur meilleur ami qui a été enlevé par deux hommes mystérieux : Christopher.

S'ils sont orphelins c'est parce qu'un robot n'a pas de parents mais au fil du texte, on se rend compte que, d'une manière ou d'une autre, chaque personnage du roman : robot ou humain, est orphelin.
Christopher est le jeune apprenti d'un inventeur. Alors qu'il pense être un véritable petit garçon, un « authentique », on découvre (en même temps que lui) dès les premiers chapitres qu'il est en réalité un robot lui aussi. Il se met sur les traces de son passé et ne comprend pas pourquoi il se souvient de certaines choses et notamment de sa mère. Il remet tout en question et ne parvient plus à démêler le vrai du faux car des « patchs » lui ont été appliqués afin de lui créer des souvenirs. Serait-il un robot auquel on a insufflé une âme ?

Trois figures d'inventeurs sont représentées :
Absalom : l'inventeur peu compétent qui assemble des pièces maladroitement afin de créer des robots dans le seul but de gagner de l'argent.
Blake : l'inventeur qui créé des robots-machines de guerre et qui cherche à rendre fier son père décédé et l'égaler dans son talent.
Cormier : l'inventeur désabusé qui créait des robots et les réparait avec passion mais qui, après avoir vécu la perte de son fils, sa belle-fille et son petit-fils, n'a plus goût à rien et se cloître dans une ville de robots au sein de laquelle aucun « authentique » ne peut pénétrer.
Ce qui est stupéfiant, c'est la capacité de l'auteur à nous présenter des personnages ni totalement bons, ni totalement mauvais. En effet, j'ai éprouvé à la fois de la compassion et de l'aversion envers un personnage au cours d'une même scène.
Alors, oui, il s'agit bien d'un roman jeunesse mais pas seulement ! C'est une ode à la différence et à l'acceptation de l'autre dans sa différence. Je trouve donc ce roman tout à fait d'actualité.

Cette petite bande d'amis hétéroclite m'a tellement touchée que j'ai peiné à les quitter en tournant les dernières pages, espérant un ultime rebondissement qui me laisserait croire à un tome suivant. Il est des personnages qu'on est heureux de rencontrer et tristes de quitter : comme des amis.
Commenter  J’apprécie          40
Angleterre, post 1ère GM. Christopher est un petit garçon particulier, doté d'une âme sensible et complexe à la fois. Un jour d'hiver son destin bascule et tout ce qu'il pensait étre n'est plus. Accompagné de ses amis robots, il est bien décidé à affronter sa destiné

C'est un roman jeunesse agréable, qui mêle steampunk et fantastique, mais qui ne m'aura malheureusement pas charmée. Pourtant l'histoire est bien pensée, une belle bande d'ami(e)s qui offre de l'affection, du courage et de la loyauté à profusion. Un combo idéal pour la tranche d'âge à qui est destiné le roman (9-12 ans).
L'action est présente mais un peu lente à mon goût, je me suis ennuyée sur les trois quart du roman, seule la dernière partie a réussi à m'intriguer (et notamment le questionnement quant aux limites de la création). J'ai aimé l'univers fait de robots de métal et doté, ou non, d'émotions humaines. J'ai apprécié leurs singularité et leur quasi innocence qui en font des personnages attachants au milieu d'humains réputés pour leur penchant manichéen.
J'ai en revanche été moins sensible au personnage d'Estelle, cette humaine toujours sur la defensive, prête à mordre. Je ne lui ai pas trouvé une place très utile au coeur du roman, elle apportait même parfois un froid dans l'ambiance joviale du moment sans que j'en saisisse l'intérêt narratif.

En bref, un roman jeunesse avec de bons ingrédients mais qui manque de dynamisme et de profondeur pour moi.
Commenter  J’apprécie          30
J'ai passé un très chouette moment de lecture avec ce roman, il m'attirait depuis des années et je suis contente de l'avoir récemment sorti de ma PAL. La couverture est sublime, j'adore le style graphique et la maquette rend le livre très sympathique, quoi qu'un peu sommaire. Je pense que le livre aurait pu avoir une maquette encore plus fouillée vu les thèmes employés.

L'histoire est très sympathique à suivre, j'ai beaucoup aimé ces orphelins de métal que l'on va suivre à travers un périple aussi incroyable que dangereux. L'histoire nous propose un voyage physique et psychologique, je comprends parfaitement les allusions au Magicien d'Oz, notamment avec cette idée d'avoir des robots plus humains que certains humains ! Je me suis très vite attachée à ce groupe un poil naïf et totalement drôle, ce qui donne des situations très amusantes, des décalages que j'affectionne particulièrement. J'ai adoré chaque rebondissement, chaque trouvaille pour rythmer le récit qui m'a tenu en haleine du début jusqu'aux dernières lignes.

C'est un récit très intéressant d'un point de vue des messages abordés, on y retrouve la famille, l'amitié, le sens que l'on peut donner à sa vie, ce qui définit l'humain en général, les émotions ou encore les souvenirs. C'est très fort et l'auteur maîtrise très bien les émotions. D'une manière plus générale, le style de Padraig Kenny est très captivant, une belle part de sensibilité, des descriptions justes et fouillées, je ne me suis pas ennuyée et je n'ai pas trouvé de lourdeur. Je serais bien curieuse de découvrir de nouveaux récits par cet auteur.

Durant cette aventure, j'ai eu mes petits chouchous comme Rob et Jack, deux automates très différents. le premier est très naïf et innocent tandis que le second s'avère plus malin et perspicace. Monsieur Cormier fut une belle surprise, sa personnalité et son histoire sont fascinantes, pareil pour Estelle, j'ai bien aimé sa personnalité ou encore Christopher qui possède une place de choix dans cette histoire.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..
Commenter  J’apprécie          30
Dès les premiers chapitres, Padraig Kenny pose le game : un univers délicieusement steampunk ultra cohérent, à base d'automates cabossés et de lois de la robotique maison. La régalade ultime, c'est que l'auteur a vraiment soigné ses personnages. Je me méfie toujours des bandeaux et autres macarons et autres religieuses-café sur les couv', mais pour le coup, vous pouvez écouter Eoin Colfer, le papa d'Artemis Fowl, quand il dit que « Jamais robots et automates n'ont eu l'air aussi humains ! ».

J'ai aimé ce roman parce que c'est une vraie belle histoire d'amitié, vous l'aurez compris, mais aussi et surtout parce que l'auteur ne fait pas l'impasse sur des concepts philosophiques poussés, sur la condition humaine, la mort et les droits que s'octroient les hommes, en témoigne le traitement très subtil de ses personnages humains et robotiques. C'est un roman jeunesse qui ne s'interdit rien, qui joue sur plusieurs niveaux de lecture, sur les non-dits et les silences pesants lourds de sens, et ça j'achète.

Et puis y a du twist, de type haletant et imprévisible. Genre dès la première moitié du bouquin, moi j'me suis bien faite avoir.

Dans ce format one-shot, Padraig Kenny dose habilement aventure et réflexion et fait battre notre petit coeur comme jaja pour ses petits et grands robots rafistolés et débordants d'amour.
Lien : https://prettyrosemary.wordp..
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (151) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4887 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}