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Critique de sandraboop


Retrouver Joona Lina et Érich Maria Bark, quelle promesse d'un bel opus.

quelques minutes et pages plus tôt, j'aurais pu écrire "une enquête chouette mais avec une légère deception", mais cela c'était avant la claque monumentale que je me suis prise.

Adepte de polars, policiers en tout genre, souvent je vois arriver le dénouement et ce qui m'intéresse c'est le chemin.

Mais là, le couple d'auteurs a fait très fort.

Revenons au récit, après Lazare, c'est un Joona Lina et sa fille Lumi que nous avons laissés bien abîmés.
Depuis, Joona a été réintégré et Carlos a quitté la tête de Rikskrim devenue Nao au profit de Margot.
Les relations sont tendues d'autant plus qu'avec Joona, on est souvent sur le fil.
Le corps d'une jeune femme est découvert pendu sur une aire de jeux. Cette jeune femme, Joona l'a reconnaît immédiatement comme cette adolescente disparue 5 ans plus tôt et jamais retrouvée.
Sur la vidéo surveillance, on aperçoit un homme avec un chien qui regarde médusé vers la scène de crime.
Tracy qui a découvert le corps et tenté de sauver Jenny Lind, évoque aussi une sdf au collier avec un crane de rat.
Malheureusement la scène de crime est dans une zone blanche... l'enquête s'avère difficile.
Et ça ne s arrange pas quand l'homme identifié sur la vidéo se révèle souffrir de troubles psychiatriques .
... Entrée d'Érich Maria... tadam... ba non c'est le noir complet dans les souvenirs du témoin, Martin.
Pourtant, on sait qu'il a vu ou entendu quelque-chose puisque lui même et sa compagne sont menacés s'ils persistent à vouloir aider la police notamment par l'hypnose.

En parallèle, on découvre l'enfer vécut par Jenny et d'autres avant elle, mais aussi d'autres avec elle.
Les mots des auteurs apportent un éclairage sur les raisons des scènes et du calvaire des jeunes femmes : ils voulaient, bien que dans une oeuvre de divertissement, mettre en lumière les violences faites aux femmes et rien que pour cela, merci.

Avec Lars Kepler, et cette saga nous sommes toujours face à des personnages denses, profondément humains et imparfaits. Face à l'horreur aussi.
Le fait que les personnages soient récurrents à divers degrés crée une famille, donne presqu'une existence aux personnages.

Si tout du long, notre regard est orienté pour mieux nous surprendre, comme chaque fois le titre du roman apporte un indice non négligeable.

Quant à l'épilogue et les premiers mots de Saga, que dire si ce n'est "vivement le prochain".

pour autant ce n'est que mon opinion et je vous laisse vous faire la vôtre et vous souhaite une bonne lecture.
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