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3,8

sur 236 notes
L'homme-miroir. Je ne sais trop qu'en dire. Rien à mentionner du coté de l'écriture, je suis habituée à ces quatre mains et cette écriture est super bien maîtrisée. Idem pour la narration. Et comme un rituel chez ces auteurs, le titre, ici L'homme-miroir, comme toujours nous sert d'indice Et cette galerie de personnages, je les connais bien et toujours un plaisir de retrouver Joona, Lumi , sa fille, Erik, l'Aiguille, bref nos habitués ou presque. Je crois que c'est le propos qui m'a troublée. Cette violence, brutale, gratuite, incompréhensible, excessive m'a heurtée. le sort réservé aux femmes de ce monde est monstrueux. Et ne serait-ce que pour cela, il faut lire cet opus. Ne passez pas outre, non pas les remerciements des auteurs, plutôt leur petite note de fin. Immensément perturbant. Des disparitions de femmes, des mutilations, des meurtres et la folie. Cette folie, ces troubles de santé mentale qui expliquent mais ne justifient rien et qui dérangent grandement. Dans L'homme-miroir, c'est la disparition d'une jeune fille, puis cinq ans plus tard, on la retrouve, pendue, dans une aire de jeux. Et là l'horreur nous harponne et ne nous lâche plus. Un coup de poing. Qui fait mal. Insupportable mais incontournable.
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Une nouvelle enquête de Joona Linna, un roman de bonne facture avec lequel j'ai passé un agréable moment.
Il fait partie de ces auteurs que l'ont à plaisir à lire car on est en terrain connu, il y a peu de chance d'être déçu, et en plus dans cet opus on retrouve l'hypnotiseur, personnage imprtant du tout premier roman.
Je me suis installée sur mon canapé, sous mon plaid avec mon thé afin d'apprécier mon après midi lecture.
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Retrouver Joona Lina et Érich Maria Bark, quelle promesse d'un bel opus.

quelques minutes et pages plus tôt, j'aurais pu écrire "une enquête chouette mais avec une légère deception", mais cela c'était avant la claque monumentale que je me suis prise.

Adepte de polars, policiers en tout genre, souvent je vois arriver le dénouement et ce qui m'intéresse c'est le chemin.

Mais là, le couple d'auteurs a fait très fort.

Revenons au récit, après Lazare, c'est un Joona Lina et sa fille Lumi que nous avons laissés bien abîmés.
Depuis, Joona a été réintégré et Carlos a quitté la tête de Rikskrim devenue Nao au profit de Margot.
Les relations sont tendues d'autant plus qu'avec Joona, on est souvent sur le fil.
Le corps d'une jeune femme est découvert pendu sur une aire de jeux. Cette jeune femme, Joona l'a reconnaît immédiatement comme cette adolescente disparue 5 ans plus tôt et jamais retrouvée.
Sur la vidéo surveillance, on aperçoit un homme avec un chien qui regarde médusé vers la scène de crime.
Tracy qui a découvert le corps et tenté de sauver Jenny Lind, évoque aussi une sdf au collier avec un crane de rat.
Malheureusement la scène de crime est dans une zone blanche... l'enquête s'avère difficile.
Et ça ne s arrange pas quand l'homme identifié sur la vidéo se révèle souffrir de troubles psychiatriques .
... Entrée d'Érich Maria... tadam... ba non c'est le noir complet dans les souvenirs du témoin, Martin.
Pourtant, on sait qu'il a vu ou entendu quelque-chose puisque lui même et sa compagne sont menacés s'ils persistent à vouloir aider la police notamment par l'hypnose.

En parallèle, on découvre l'enfer vécut par Jenny et d'autres avant elle, mais aussi d'autres avec elle.
Les mots des auteurs apportent un éclairage sur les raisons des scènes et du calvaire des jeunes femmes : ils voulaient, bien que dans une oeuvre de divertissement, mettre en lumière les violences faites aux femmes et rien que pour cela, merci.

Avec Lars Kepler, et cette saga nous sommes toujours face à des personnages denses, profondément humains et imparfaits. Face à l'horreur aussi.
Le fait que les personnages soient récurrents à divers degrés crée une famille, donne presqu'une existence aux personnages.

Si tout du long, notre regard est orienté pour mieux nous surprendre, comme chaque fois le titre du roman apporte un indice non négligeable.

Quant à l'épilogue et les premiers mots de Saga, que dire si ce n'est "vivement le prochain".

pour autant ce n'est que mon opinion et je vous laisse vous faire la vôtre et vous souhaite une bonne lecture.
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L'homme miroir de Lars Kepler
Une adolescente se fait brutalement enlever en rentrant de l'école par un homme conduisant un vieux camion immatriculé en Pologne. Cette jeune fille est alors conduite droguée, dans une ancienne ferme d'élevage de visons perdue dans une forêt. La propriété sise au bout d'un long chemin, fermée par une barrière est truffée de pièges à loup et autres artifices du même genre que vous découvrirez au fur et à mesure. Cette ferme est gardée par une femme appelée Grand-Mère. Celle-ci veille en fait sur plusieurs jeunes femmes enfermées dans des cages qui survivent dans cet enfer, victimes de mauvais traitements, de viol, lorsqu'elles ne sont pas punies pour les empêcher de s'égarer, par des actes de tortures, qui se terminent généralement par leur mort. Attention aux âmes sensibles, Lars Kepler dans leurs écrits, vont au bout de descriptions qui vous feront froid dans le dos et peupleront vos nuits de cauchemars, assurément. Cette fameuse Grand-Mère utilise sur ces jeunes femmes aussi bien la scie, qu'une canne armée d'un ardillon contenant une substance qui dans un premier temps fait perdre la vue temporairement à celle qui a été piquée avant d'être plongé pendant quelques heures dans un sommeil le plus profond. Ce sommeil sera mis au profit du dénommé Caesar régnant en maitre absolu pour les violer ou si celles-ci ne répondent pas à ses attentes pour les tuer à coup de machette. Quand je vous disais que Lars Kepler pousse leurs descriptions à la limite du supportable je ne fais aucunement un effet d'annonce. Cinq ans plus tard après cet enlèvement, bien que de nombreuses démarches ont été faites, par la famille et la police locale, l'enquête est au point mort. C'est alors que sur une aire de jeux dans le centre de Stockholm une jeune femme est retrouvée pendue par un câble d'acier à un treuil mécanique. Ce meurtre a eu des témoins comme le révélera les caméras de surveillance. L'inspecteur Joona Linna se saisi de cette nouvelle affaire en reconnaissant la jeune fille enlevée, qui avait fait la une de tous les journaux. A partir des premières investigations, la personne vue sur la vidéo est interpellée comme un témoin des faits. Ce nommé Martin qui promenait son chien cette nuit-là ne peut toutefois apporter d'élément sur ce qu'il a vu, car il est atteint de troubles psychiatriques sévères, à la suite d'un choc post-traumatique. En effet lors d'une partie de pêche sur un lac gelé, alors qu'il était en compagnie d'Alice, la fille de sa femme Paméla, la glace s'est rompue. Ils sont alors tous les deux tombés dans l'eau. Martin a pu être repêché en hypothermie par les secours déployés, Alice malgré les recherches entreprises n'a jamais été retrouvée, le lac ayant plus de 100 mètres de profondeur. Incarcéré préventivement il est alors relâché tout en restant le témoin principal. Joona Lina poursuit ses investigations tout en étant confronté à sa hiérarchie qui pense que dans cette affaire qu'il perd son temps. C'est alors qu'un nouvel enlèvement celui de Mia survient dans des circonstances comparables à celui de Jenny Lind. Mia vit en institution ses parents étant décédés devait être adoptée par la famille Martin et Paméla. Joona Lina fait alors appel à son vieil ami Erik Maria Bark, hypnotiseur afin que le nommé Martinqui malgré les soins psychiatriques qu'il reçoit ne retrouve pas la mémoire, puisse sous hypnose dire ce qu'il a vu lors de l'assassinat de Jenny Lind. L'on peut dire à cet instant que cette histoire va prendre un rythme très soutenu qui ne va pas vous lâcher avant la fin de ce roman. Avec une rare maitrise dans le genre, vous allez découvrir dans ce livre l'homme au miroir que partant d'une affaire somme toute simple de tueur en série, ce qu'une âme humaine peut receler de plus sombre. Je vous l'ai dit ce roman est d'une cruauté absolue, présentée au fur et à mesure des chapitres par une écriture directe, un rythme et des descriptions d'une efficacité magistrale. La scène finale est absolument époustouflante ! On l'a vit à cent à l'heure, presque en apnée, à tel enseigne que l'on ne peut plus lâcher ce livre avant le dernier chapitre, l'épilogue qui nous permet de retrouver un rythme cardiaque plus approprié. Ecrit avec une totale sobriété, un suspens totalement maitrisé, une redoutable efficacité dans les descriptions, je vous invite à découvrir ce livre de Lars Kepler intitulé L'homme miroir. Ce livre je l'ai trouvé un peu par hasard à ma bibliothèque de campagne, ne connaissant absolument pas ces auteurs. Car comme je l'ai appris il s'agit d'un livre écrit à deux mains, par Alexander et Alexandra Ahndoril sous le pseudonyme de Lars Kepler. Vraiment du bel ouvrage. Bien à vous.
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Sous ce pseudonyme, se cachent deux auteurs suédois (un couple …) J'avais lu – il y a bien longtemps, lors de sa sortie – le premier opus des enquêtes du fameux inspecteur Joona Lina (voir : « L'hypnotiseur ») Mais là, ils ont fait très fort, sur l'échelle de la violence et de la cruauté !

Nous y retrouvons notre inspecteur (toujours aussi sombre) qui reconnait une victime sur les lieux d'un crime et va se charger d'un dossier, qui l'est tout autant (sombre …) Il s'agit de la jeune Jenni Lind (une adolescente de seize ans, fort mystérieusement « évaporée dans la nature » à la sortie de ses cours, cinq années auparavant …) hélas retrouvée pendue.

Le seul témoin de cet acte barbare est un homme (Martin) fragilisé par de terribles troubles psychiatriques, et ce depuis l'enfance (toute sa famille est morte dans un tragique accident de voiture dont il demeure l'unique survivant …) Une santé mentale qui se serait dégradée, depuis que Alice (seize ans) la fille de son épouse (Pamela) s'est noyée (accidentellement) dans un lac gelé, où elle était partie pêcher en sa compagnie … Mia, l'adolescente (que sa femme et lui-même devaient adopter sous peu) va disparaitre à son tour … Intrigué par cet homme confus, Loona Jina va faire appel à son ami : l'hypnotiseur Erik Maria Bark.

Un roman foisonnant. Des personnages plus noirs les uns que les autres. Et une sacrée flopée d'individus dotés de sérieuses séquelles psychologiques, dans un récit glauque ! Une intrigue où la vie d'adolescentes semble n'avoir aucune valeur … Où l'on s'amuse à les tuer avec un sadisme sidérant … Bref, un roman brutal un tout petit peu trop « alambiqué » à mon goût … J'avoue que ce type d'histoire n'est pas vraiment ma « cup of tea » … Et je ne suis pas certaine d'avoir envie de m'aventurer plus avant dans l'univers de ces deux écrivains … Rien à reprocher toutefois à la qualité littéraire de leur oeuvre.
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Dès les premières pages, on est frappé par le style des auteurs. Des phrases courtes sans poésie. Et une scène gore, qui n'était sans doute pas nécessaire pour l'intrigue, mais qui marque les esprits et signifie clairement: attention vous êtes dans du polar pur et dur pour lecteurs qui ont de l'estomac.


Pour commencer, on fait la connaissance d'une brochette de personnages singuliers. Celle que l'on surnomme Grand Mère est une détraquée sanguinaire qui séquestre des jeunes filles et les tue si elles veulent s'échapper. Une d'entre elles, Jenny, vient d'ailleurs d'être retrouvée pendue. Pamela, architecte à Stockholm, s'alcoolise à la vodka, et assez naïve, appelle la police pour l'aider, mais en fait lui livre son mari, Martin, comme suspect numéro un du meurtre de Jenny. L'inspecteur Beck est un prétentieux, pas très doué et incapable de réaliser que Martin qu'il vient d'arrêter pour ce meurtre, sort de l'hôpital psychiatrique et n'est pas en état de subir un interrogatoire. le dit Martin, victime de stress post traumatique, ne parle pratiquement pas, souffre de nombreux TOC et croit vivre avec des fantômes. Mais c'est lui le seul témoin du meurtre de Jenny. Quant à l'inspecteur Joona de la Criminelle, qui va reprendre l'enquête de Beck, après que l'innocence de Martin ait été reconnue, il se shoote à l'opium, ça l'aide dans ses enquêtes parait-il. Ah j'oubliais, il y a aussi Caesar, qui souffre d'un trouble dissociatif de l'identité et qui est impossible à localiser. On se dit qu'avec de tels protagonistes, tout peut arriver.


Joona se retrouve donc face à une enquête difficile, avec aucun indice et un témoin qui ne se souvient de rien. Il fait alors appel à « l'hypnotiseur ». Sous hypnose, Martin va pouvoir livrer quelques détails sur le meurtre de Jenny qui vont aider la police. La suite, c'est beaucoup d'action, du suspense et de folie. Des scènes inoubliables comme l'intervention de la police dans la maison d'Ulrike ou les combats de boxe dans un hangar du port ou la lutte à mort dans une remorque d'un camion fou transportant du mobilier. Sûr qu'on ne s'ennuie pas au fil des pages. Mais j'ai fait un blocage sur la violence, l'horreur et l'invraisemblance omniprésentes, ce qui m'a empêché de prendre réellement du plaisir à la lecture de ce roman. Dommage.
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J'aime beaucoup le personnage de Joona Linna, je suis son parcours à travers les parutions « poche » de ses aventures … une découverte à la bibliothèque me permet d'anticiper sur les prochaines sorties, même si je n'ai pas pu découvrir « Lazare », le titre précédent, je ne boude pas mon plaisir de continuer à explorer les bas fonds de Stockholm !
Il sera plus question d'explorer les tréfonds de l'âme humaine dans ses égarements les plus étranges … pour être glauque, c'est glauque … difficile de faire plus gore dans certaines scènes hallucinantes … combats de coqs, de chiens et d'hommes … sévices sexuels à profusion.
L'intrigue nous mène par le bout du nez, on est piégé et on veut voir jusqu'où l'horreur peut aller … mais trop est peut être trop … un peu difficile de cautionner toute l'intrigue qui part un peu à la limite de ce qui est possible.
On y croit ou pas ?
Mais une chose est sûre, je lirais « Lazare » et je lirais la suite des aventures de Joona !
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Pas trop ma tasse de thé. Je trouve l'intrigue totalement invraisemblable et puis toute cette violence me dégoûte un peu. Évidemment je suis allée jusqu'au bout pour connaître le coupable mais plus ma.lecture avançait et moins j'y trouvais de plaisir.
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J'ai trouvé ce livre très original. Et j'ai particulièrement accroché. Les personnages sont intéressants, le rythme est haletant; il y a beaucoup d'action.
J'ai parfois été pris par l'angoisse, tellement j'ai été mis en situation ; la fin est exemplaire du style thriller.

Dans la postface, les auteurs précisent qu'au-delà de l'histoire, il faut surtout considérer le thème sociétal des femmes battues; j'avoue ne pas avoir pris le roman à ce niveau; je l'ai pris comme un livre d'aventures.
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Parmi les auteurs de polars nordiques, Lars Kepler a une place à part. Déjà ils sont deux puisqu'il s'agit en fait d'une couple d'auteurs. Ensuite par un style brut, sans concession et des récits plutôt violents… assez rare dans les romans noirs venus du Nord…

On retrouve ici le personnage récurrent Joona Linna, héros qui n'a pas froid aux yeux et qui se consacre corps et âme à son travail au point de délaisser enfant et compagne… Point de surprise, il en sera de même ici, Joona se jette dans une chasse à l'homme…

Le retour de l'hypnotiseur Erik Maria Bark est appréciable et les analyses des remous de la psyché humaine sont toujours intéressantes. Mais l'intérêt de ce tome réside surtout sur la position double d'un personnage important… mais je n'en dirai pas plus…

Au final c'est toujours agréable de lire une enquête de Joona Linna. L'écriture vive et très visuelle est toujours là… Les fans y trouveront leur compte. Pour ma part je me rends compte que j'ai de plus en plus de mal avec la violence et les scène gore… L'âge sans doute !
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