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Critique de fanfanouche24


Un agréable moment au pays de l'enfance et de la jeunesse de l'auteure
qui nous raconte ses parents, dévoreur de livres, couple passionné ,
atypique, amoureux, grands voyageurs, peu tracassés des histoires
pratiques, matérielles de la vie... Julia Kerninon reçut pour ses cinq ans, une machine à écrire...pour dire, à quels point l'écriture, les mots, la lecture sont des activités grandement "respectables" et valorisantes dans cette famille.

L'écrivaine nous raconte son périple, ses combats, doutes, acharnement,
ses "échappées" à Budapest, et ailleurs, pour persister dans sa volonté
de devenir écrivain, ses petits boulots pour vivre tout en poursuivant avec acharnement "sa bataille avec les mots", avec la littérature...!

Ce court texte autobiographique débute sous le signe prémonitoire d'une visite magique à la librairie "Shakespeare and Company", dans le quartier de Notre-Dame, avec la maman de la narratrice; Julia Kerninon est alors âgée de cinq ans et demi !...

Un hommage touchant à la littérature, aux livres, aux plaisirs infinis de la lecture et de l'écriture [sans omettre , également, les douleurs , les doutes, les questionnements perturbants, qu'induisent le travail de tout écrivain, digne de cette exigence !]

Julia Kerninon nous fait partager ses admirations littéraires, dont celle,
plus appuyée , adressée à Michel Butel...

"Nous avions beaucoup, beaucoup de chance, me disait-elle [ma mère], parce que nous avions les livres et que dans les livres les phrases étaient éternelles, noir sur blanc, solides, crédibles – elles n'étaient pas en l'air, elles ne venaient pas de n'importe qui, elles avaient été polies, ordonnées, réfléchies, par des individus précis, attentifs, et elles nous livraient le monde entier, le monde accéléré, perfectionné, lavé de ses scories, sans temps mort, un cours d'eau pur et bondissant, un monde dans lequel nous pouvions nous échapper chaque fois que le monde réel cessait d'être intéressant."[p.24]




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