Qui ne connaît pas
Yoko Ono, l'épouse de
John Lennon, celle qui a provoqué la séparation des Beatles ? Elle ne serait que ça ? Je serais certainement restée sur cette image, si entraînée par une amie, je ne l'avais pas découverte lors d'une rétrospective, Lumière de l'aube, au MAC de Lyon en 2016.
Parmi les oeuvres décrites par
Julia Kerninon :
Cut Piece. Une performance dont le film m'a remplie de malaise. Réalisée pour la première fois en 1964, elle consiste pour l'artiste à s'installer sur une scène, une paire de ciseaux à côté d'elle. Les spectateurs sont invités à s'en servir et bientôt, ils commencent à couper ses vêtements. Provocatrice
Yoko Ono, mais elle renvoie à la violence qui réside en chacun d'entre nous. Serions-nous sortis ou aurions-nous été emportés par la violence de la foule ? Une question effrayante pour une oeuvre présentée « comme une métaphore vivante de ce que ressentait le peuple japonais après les attaques à la bombe nucléaire… ». À chacun d'en juger.
Le jeu d'échecs blanc. « … deux adversaires sont invités à jouer aussi longtemps qu'ils parviennent à se rappeler quelles pièces leur appartiennent. Dès qu'ils s'y perdent, la partie est terminée. »
Une oeuvre sur l'absurdité de la guerre ou sur la solution à apporter à ce fléau.
Il tient ses promesses d'une monographie poétique et rend hommage à cette femme indomptable.
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