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Critique de alainmartinez


Comment trouver un ancien membre des SS sympathique ? C'est ce que réussit à faire Philip Kerr dans sa série d'aventures de Bernie Gunther. L'ancien policier à Berlin dans les années 1930, enrôlé malgré lui dans la SS est de retour dans ce onzième volume, « les pièges de l'exil ».

Finie la guerre, nous sommes dans les années 50. Notre héros est concierge sur la Côte d'Azur au Grand Hôtel du Cap-Ferrat. Gunther pensait avoir tout fait pour quitter son passé. Jusqu'au jour où Harold Hennig, ancien criminel de guerre travaillant pour les services secrets d'Allemagne de l'Est, se présente à l'Hôtel. Et c'est bien malgré lui qu'il se retrouve impliqué dans un chantage exercé sur Somerset Maugham, grand auteur britannique et homosexuel notoire.

Philip Kerr, qui mêle avec art la fiction et les personnages historiques, nous plonge dans les eaux troubles de la Guerre Froide. C'est autour de Somerset Maugham, écrivain Anglais très en vogue dans les années 20 et 30 et ancien espion Britannique, que se développe l'intrigue. Entre le milieu homosexuel de Maughan et les espions britanniques, la Stasi et du KGB, Bernie Gunther doit combattre pour rester en vie. Tout y est pour un bon triller historique : complot, intrigue suspense, machination, femme fatale. Philip Kerr nous offre aussi à travers son polar une intéressante biographie romancée de William Somerset Maugham.
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