AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de bibiouest


Réintégré (chantage) dans la police par le général Heydrich en personne, Bernie Gunther est à la poursuite d'un tueur en série.

Ce second roman de «la trilogie Berlinoise» commence comme un roman policier lambda, sauf que nous sommes en 1938 à Berlin, les nazis règnent en maîtres, et notre «nouveau Komissar» va devoir louvoyer entre rivalités politiques, espionnage et contexte politique explosif.

Ce contexte est formidable pour s'identifier aux personnages et se poser cette question qui me taraude depuis toujours, «qu'aurions-nous fait à leur place». Philip Kerr nous mets le nez dans nos propres contradictions et atermoiements. Ce roman me ramène au contexte actuel. N'en déplaise à certains, nous sommes en démocratie, mais celle-ci est malade, la légitimité du président de la République est de plus en plus remise en cause. Toute autorité est contestée, notre république se meurt.

L'individualisme forcené nous mène dans le mur car beaucoup d'entre nous résonnent de manière individuelle sans se soucier de l'intérêt collectif. Que ce soit d'un côté de l'échiquier politique ou de l'autre. le pire c'est la négation de la pensée de l'autre «j'ai raison et l'autre est forcément l'ennemi à dézinguer».

Il est temps d'inventer, de créer une VIème république sociale et économiquement viable, bien sûr je n'ai pas la solution «ça se saurait» mais ça urge car les ennemis de la république (ils sont nombreux, à l'extrême droite et gauche) attendent leur heure,
et si cela arrive beaucoup d'entre nous regretterons le temps de la «dictature», vous savez les temps pourris où on pouvait contester dire n'importe quoi et faire grève (pour les autres!!!) le temps bénie de la démocratie quoi.

Voilà le livre est formidable pour cela aussi.

Ceci est mon humble avis.
Commenter  J’apprécie          500



Ont apprécié cette critique (46)voir plus




{* *}