La sociabilité d’une communauté est directement fonction de la souplesse des autorités. Nous ne sommes pas là pour régenter mais pour servir.
Les jurés ne se fient pas aux intuitions d’un flic.
Il n’y a pas que les empreintes digitales pour nous distinguer les uns des autres. Vous allumez la télé et on donne un match de foot. Avant même que le commentateur n’ait ouvert la bouche, et même s’il ne s’agit que d’un petit point noir cavalant au bout du terrain, vous savez déjà s’il s’agit de Ronaldo, de Beckham ou de Lampard ; sans même y réfléchir, rien qu’à sa façon de pivoter, de courir ou de se tenir.
On récolte ce que l’on a semé.
Quand on baise quelqu’un, il faut s’attendre à se faire baiser.
La fac, c’est pour les casse-pieds… Réfléchir en visionnaire, voir grand, avoir de l’initiative, ça ne s’apprend pas dans les amphis.
Le monde change et la police doit changer avec lui. Tous ceux avec qui vous travaillerez regarderont leur boulot de policier avec le même sérieux que vous. Du solide, du pratique et de l’utile.
Agressez un touriste et comparaissez devant un juge un peu hargneux et vous risquez de vous appuyer une peine bien plus longue que si vous vous en étiez pris à un autochtone. La politique en matière de condamnations n’est sans doute pas censée donner la priorité à la protection du tourisme, mais certains juges ne l’entendent pas de cette oreille.
L’ennui, avec les gens comme vous, c’est qu’on vous accorde un certain pouvoir pour censément protéger les personnes honnêtes. Pas pour en abuser.
Ces ados sont comme de la Cellophane. Mous comme de la gelée et roulés en boule, si bien qu’on peut voir au travers. Des petits mariolles, mais sans épine dorsale.