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Critique de Pchabannes


Quel beau livre que voilà.
Dans la tradition des récits de voyage du 19ème, avant les déplacements en masse de populations occidentales stressées et névrosées. Avec l'Amiral, chacune des mers a sa propre identité anthropomorphique. Sournoise, délicate, violente les portraits de mers dévoilent les grands océans du globe avec amour et intimité.

Tout autour du monde, Olivier nous promène et nous conte, nous décrit, se dévoile, nous fait pénétrer dans son monde avec pudeur, retenue et passion.

Les voyages, ‘'on ne voyage plus. On se déplace comme des représentants en cravate et bonnets de bains.''

Et la lenteur'' Toujours se souvenir que le voyageur est venu pour voir. Que la seule richesse qui s'achète avec du courage, c'est la lenteur.''

La Polynésie, ‘'un amour de jeunesse qui n'a pas pris une ride''. Les récifs polynésiens comme les murailles de Carcassonne avec des passes à peine plus larges qu'une porte de salle de bain ! En Bretagne, tu es en panne au vent du récif, tu peux encore mouiller. Mais là-bas, impossible : il y a mille mètres de fond…''.

Rappelons que Olivier de Kersauson est un de nos plus grands navigateurs aux cotés d'Eric Tabarly pendant dix ans, devenu le plus grand chasseur de record océanique.
250 pages, moins de 20€, voilà un voyage de 4 ou 5 heures, plus pour ceux qui ouvriront l'Atlas à la suite de l'Amiral.

Bonne voyage, Pikkendorff
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