"Le bonheur ne fleurit pas pour ceux qui prennent des chemins obliques ".
Pindare , poète thébain.
"Il est aussi dur d'aimer que de ne pas aimer".
Anacréon, poète lyrique ionien. 550.464 av;J.C-
"Le courage n'est rien sans la réflexion ";
Euripide.
« Sur ce bout de terre, entre ces hommes de paradoxes va naître par soubresauts, par idéal autant que par désespérance : la Démocratie. »
Si les métamorphoses venaient en mangeant du melon, ça se saurait.
« L’Empire Romain inventerait bientôt l’Amour au sens où on l’entend encore, mais « tout ce qui fleurit à Rome a germé en Grèce.» L’Amour, comme le reste, est venu cinq siècles avant le Nazaréen…Pas plus facilement que la Démocratie.»
Pendant les cinq cents ans que durera la civilisation grecque, la terre, les ressources, les hivers ne furent pas plus facile ni cléments que durant les siècles suivants. Pourtant leurs annales évoquent rarement une famine. Chez les Grecs, si imparfaits, on pouvait manquer, avoir le ventre vide mais pas au point d’en mourir au porte de ceux qui mangent. Au temps modernes, famine et malnutrition furent la première cause de mortalité dans les royaumes d’Occident. Les victimes se chiffraient encore par millions dans l’Europe fertile du XVIIe siècle. L’espérance et la qualité de vie d’un forgeron sous Périclès était supérieure à celle d’un artisan du Val de Loire sous François 1er, deux mille ans plus tard. Pourquoi ? On ne sait pas.
Manger est un acte collectif à Sparte.
Arrivés face au ravin, les autorités rendent leur verdict et les soldats balancent les indésirables du haut du précipice, scène qui grave à jamais dans le regard des autres la grandeur d'une société où la gloire coule du sacrifice comme la rosée des aurores.
L’espèce humaine est argileuse, malléable. Tout est mou chez l’homme, à part le squelette. Telle était la pensée de Sparte. À l’état de lui donner de la consistance, de forger, ciseler sa nature. Les plaisirs, les ou l’étude n’affirment pas un individu, seuls les gnons, l’endurance, l’adversité, toutes ces épreuves qui le menacent de n’être plus rien, le font entrer dans l’action d’où jaillit son destin.