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Critique de geybuss


David Khara nous offre ici un thriller très agréable à lire : l'intrigue est aisée à suivre, malgré les nombreux personnages, notamment historiques, et les allers et retours dans le temps (entre 1924 et 1946). Nul besoin de fouiller dans les pages précédentes pour s'y retrouver. Excellent point. Par une narration bien tonique, David Khara nous emmène vraiment dans une histoire de dingue, sans pour autant se montrer prétentieux... pas de prise de tête, un style très fluide et de ci delà quelques pincées d'humour bienvenues. le tout avec une intrigue qui tient vraiment la route, et qui prend racine dans des faits historiques avérés.

Prenez un jeune trader qui depuis un tragique accident se noie dans l'alcool... Ajoutez un père qui refait surface en étant mort, une mère assassinée, des révélations familiales qui change le regard sur une vie et le monde, une petite nénette agente de la CIA, un monstrueux agent du Mossad, des courses poursuites, des mystères, des pièges, quelques embuscades et fusillades, quelques exécutions sommaires et efficace (pas d'hémoglobine dégoulinante ni de scènes de tortures insupportables) et vous avez là un très bon thriller qui, de New York, vous amène en Suisse, en Israël et en Belgique. On y rencontre Hitler, Himmler et un étrange et terrifiant docteur sévissant secrètement dans les camps de la mort, où il trouve là tous les cobayes nécessaires à ses "petites" expérience. Oui, David Khara base son histoire avec les manipulations génétiques sur les juifs internés... Donc évidemment, on replonge un peu dans l'horreur des camps, mais l'auteur n'insiste pas plus que nécessaire sur ceci. Mais quel rapport peut-il y avoir entre les exactions nazies des années 40 et le présent mouvementé que Jay subit ? Réponse dans le livre.

Les trois personnages principaux deviennent de plus en plus attachants et c'est tant mieux. Car leur humour, leurs erreurs, leur étonnement de novice pour l'un d'entre eux égayent une atmosphère bien tendue... Ce qui donne à ce thriller cet aspect si distrayant, malgré un sacré suspense. Bon la fin est n'est pas très originale (d'ailleurs, je l'avais en partie soupçonnée), mais elle n'enlève rien au plaisir de lecture. C'est vrai quoi, une fin, c'est 10 pages, et le roman 307 pages. Cela laisse pas mal de places aux surprises et rebondissements !

PS : le projet Bleiberg est le premier tome d'une trilogie, mais peut se lire en one shot !
Lien : http://lescoupsdecoeurdegera..
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