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Critique de milbilou


Après avoir cheminé avec Nancy Huston, puis avec Gilles Clément, je croise le chemin d'Angélique Kidjo.

Je me souviens de la célébration du centenaire de l'armistice de la première guerre mondiale où Angélique Kidjo était « venue rendre hommage à tous les Africains et les Noirs morts pendant la première et la seconde guerre mondiale pour la liberté, l'égalité et la fraternité » puis de l'interprète dont la voix a capella incarnait avec force et justesse les messages de Liberté, Egalité, Fraternité portés par La Marseillaise, puis cette même voix le 14 juillet 2020 s'est élevée à nouveau depuis le pied de la Tour Eiffel, me donnant la chair de poule.

Telle était l'image que j'avais de l'artiste. Image bien réductrice en découvrant les engagements de cette femme née au Bénin, d'une famille de dix enfants, de parents musiciens et chanteurs, et surtout féministes. de son éducation, elle a « appris à associer la tête et le coeur à ses réflexions », se définissant avant tout comme un être humain « avant d'être femme, avant d'être noire ».

Ses talents de chanteuse et de musicienne lui ont permis de voyager, d'aller à la rencontre des populations les plus défavorisées, et de traduire ses valeurs en s'engageant auprès de l'UNICEF et en créant la Fondation Batonga pour l'éducation des filles en Afrique.

Aussi, en cheminant avec cette femme forte, libre, fédératrice, passionnée, reçoit-on une belle leçon d'humanité et de fraternité ; récit également propice à la réflexion sur notre propre vie et nos possibles engagements.

C'est avec regret que je cesse aujourd'hui de cheminer… mais prochainement j'emboîterai le pas d'une autre personne, l'allure est tellement confortable et le bienfait assuré.

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