La mémoire est spontanée, elle nous vient en aide spontanément, seul le souvenir est réfléchi. Pour cette raison c'est un art de se souvenir.
In vino veritas, car si l’on avait bien la permission de parler, il était interdit de le faire sans être in vino, et on ne devait prêter l’oreille à aucune vérité si elle n’était dite in vino, le vin étant la défense de la vérité et la vérité celle du vin. – Le lieu choisi pour le banquet se trouvait dans une forêt à quelques miles de Copenhague. [...] On discourut ensuite longuement sur les rapports du vin et de la conscience, et sur le fait que chez les personnes très réfléchies l’effet du vin ne se traduisait pas par un impetus étrange, mais au contraire par une réflexion étrangement calme.
Ce dont on se souvient, il n'est plus possible de l'oublier. Ce dont on se souvient n'est pas indifférent au souvenir, tandis que ce qu'on se rappelle l'est à la mémoire.
Qu'est-ce que l'on aime ?
La mémoire est spontanée, elle nous vient en aide spontanément, seul le souvenir est réfléchi. Pour cette raison, cet un art de se souvenir. […]
Puisque manger et boire sont les éléments les plus importants d'une fête, la femme ne doit pas être présente ; car elle n'est pas capable de « tenir » et le serait-elle, qu'elle manquerait d'esthétique.
Si grande que soit la différence entre a mémoire et le souvenir, on les confond souvent. Dans la vie des hommes, cette confusion nous sert d'indice pour sonder leur profondeur personnelle. Car le souvenir est idéalité, et comme tel il est bien autrement lourd de sens et de responsabilité que la mémoire indifférente.
Se souvenir n'est en aucune manière identique à se rappeler. On peut très bien se rappeler avec exactitude un événement sans s'en souvenir. La mémoire n'est qu'une condition qui doit disparaitre. A l'aide de la mémoire, l'évènement vécu se présente pour recevoir la consécration du souvenir.
Ce dont on se souvient n'est pas indifférent au souvenir, tandis que ce qu'on se rappelle l'est à la mémoire.
In vino veritas [...] car si l'on avait bien la permission de parler, il était interdit de le faire sans être in vino, et on ne devait prêter l'oreille à aucune vérité si elle n'était dite in vino, le vin étant la défense de la vérité et la vérité celle du vin.