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Critique de dedanso


J'ai pris mon temps avant de venir rédiger ce billet. C'est que je ne savais pas très bien qu'en dire, en fait.

Tiens, si, je peux commencer par dire que je lui ai trouvé beaucoup de longueurs à ce King ! Dire que je n'étais pas d'accord avec ceux qui reprochaient la même chose à Joyland. Là pour le coup, je comprendrais. Je vais même vous avouer qu'il m'est arrivé de survoler plusieurs pages, dans le dernier quart du roman, sans trouver le poil d'une petite évolution dans l'action des personnages.

Cependant, je ne peux pas nier qu'il ne m'est pas venu à l'esprit un seul instant d'en abandonner carrément la lecture. Stephen King a le sens de la narration qui fait que l'on a absolument envie de connaître la suite des événements. Je tenais à savoir comment l'histoire pouvait se terminer pour Charlie, petite fille douée de pyrokynésie (entre autres spécialités car elle a aussi des prémonitions), et son papa, Andy McGee, qui détient quant à lui la faculté de dominer mentalement ses semblables (il leur fait faire ce qu'il veut, et en échange il se coltine une migraine carabinée pendant plusieurs jours).

Quand j'y pense, c'est surprenant de trouver des longueurs dans le récit alors même que la narration créé un suspens indéniable. Stephen King réussi à édifier des ponts reliant les personnages entre eux : une rivière, une voiture que l'on suit d'un personnage à l'autre, comme un travelling avant, pour nous montrer que seules quelques minuscules minutes séparent nos deux protagonistes attachants de leurs poursuivants diaboliques. Quelle belle idée, et bien ficelée !

Alors voilà, je crois que j'ai tenu entre mes mains le 1er roman du King qui ne me laissera pas des souvenirs impérissables. Au suivant !
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