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Critique de mylena


Je lis le fléau dans une intégrale sur liseuse mais apparemment sur Babelio, c'est qu'en deux parties donc je suppose que j'ai largement dépassé la première partie, même si je ne cerne pas clairement où peut être la limite vu qu'il y a 3 parties dans l'intégrale. le premier reproche c'est le nombre de personnages, nombre justifié, mais moi je m'y perds, heureusement il y a une page spéciale sur Wikipedia. Je me débrouille habituellement très bien avec les personnages des romans russes mais là Sue, Susan et autres, je pédale dans la choucroute.
Bon, en fait le seul reproche majeur que j'ai à faire, c'est que j'ai sans arrêt eu l'impression que ça allait virer très manichéen, mais en fait, c'est toujours à ras, à ras, ce qui empêche de pouvoir vraiment le reprocher, mais sans que cela soit vraiment écarté pour autant.
Cette histoire de virus, c'est clairement plus de la science-fiction à l'heure d'aujourd'hui, même si avec la Covid on est loin des 99 % de létalité. Ca me fait penser à ma grand-mère qui pensait avoir échappé à la grippe espagnole grâce au lait ribot, et qui n'avait ni tord ni raison : qui dit isolement, dit autarcie, qui dit autarcie, dit transformation du lait en beurre qui se conserve mieux, et récupération du lait ribot, qui dit isolement dit protection pendant la pandémie. Bien sûr, ça ne marchait pas toujours, certains jeunes isolés se débrouillaient pour se rendre à des bals. Ma grand-mère était l'aîné et n'avait que quinze ans... (à quoi ça tient !!!)
Pour revenir à ce qui correspond apparemment à première vue au premier tome, cela raconte la propagation de l'épidémie, la panique qui s'installe, les mensonges du gouvernement, la folie qui s'empare des hommes et la mort, la mort, la mort…. Et les survivants qui ici ou là errent à travers les Etats-Unis, à la recherche d'autres humains. Nous faisons connaissance avec Stu Redman, Frannie Goldsmith, Larry Underwood, Nick Sorros, Harold Lauder, quelques individus que le virus a épargnés, et qui ont en point commun de rêver d'un homme noir effrayant ainsi que d'une très vieille femme noire, Abigaïl, qui les appelle à la rejoindre. Ce qui n'aide pas, c'est que nombre des personnages mentionnés meurent, évidemment, très vite, et que l'on ne peut guère savoir à l'avance de qui il est important de se souvenir. D'où l'utilité de la page Wikipedia qui au passage, bien que longue et détaillée, ne mentionne que les personnages principaux et pas du tout ceux qui disparaissent relativement vite, même si ce sont des personnages proches des personnages principaux.
L'histoire est très prenante, et bien menée, mais je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée d'avoir voulu faire un pendant post-apocalyptique du Seigneur des anneaux. Comme roman post-apocalyptique, c'est plutôt réussi. Je ne suis pas sûre qu'il soit vraisemblable de vouloir faire un pendant moderne du Seigneur des anneaux. Peut-on créer une mythologie contemporaine, voire dystopique et futuriste ? Une mythologie est toujours spontanée et involontaire au départ à mon avis, en tout cas sans conscience des conséquences qu'elle implique. Reste que ce roman est très prenant et que j'ai hâte de découvrir la suite, même si j'ai toujours des craintes avec cette opposition des deux visions du bien et du mal (mère Abigaïl et l'Homme en Noir).
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