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Critique de Zora-la-Rousse


Quel plaisir de commencer une nouvelle année avec un Stephen King !
Et je me suis concocté un petit programme d'enfer en choisissant le premier tome de la trilogie « Bill Hodges »…

Dans la nuit du 9 au 10 avril 2009, une file se forme devant le City Center de la ville. Des centaines de demandeurs d'emploi tentent leurs chances à la Foire à l'Emploi Annuelle, prêts à affronter un froid glacial pour décrocher un des 1 000 emplois promis par la ville. Dans la brume de l'aube surgit soudain une Mercedes sombre qui accélère et fonce droit sur la foule, provoquant la mort de huit personnes et quinze blessés. Puis le chauffard disparaît, sans être retrouvé.
Un an plus tard, un homme n'a pas oublié ces victimes, parmi lesquelles une jeune maman et son bébé. Mais Bill Hodges, l'officier de police en charge de l'enquête à l'époque, a dû se résoudre à partir à la retraite sans résoudre l'affaire ; l'inactivité le mine et la dépression le guette. Mais « le tueur à la Mercedes » qui ne peut en rester là, le contacte et voici l'affaire relancée...

Superbe polar que nous offre là le King ! Quelque peu sorti de sa zone de confort, le maître du thriller horrifique se débrouille très bien dans ce nouvel exercice, tout en restant lui-même. le roman est rythmé, dynamique et original.
Toujours aussi fin dans son approche des personnages, Stephen King fait la part belle là encore aux personnes meurtries par la vie ou la société, depuis le flic désabusé au jeune homme noir décalé dans son quartier de blancs, en passant par la jeune femme au passé psychiatrique. Et que dire du tueur lui-même, le portrait type du psychopathe dans toute sa splendeur !
Il ne faut pas s'y méprendre, il n'y a rien de caricatural et la magie opère : on frissonne, on sourit et on enchaîne les pages, avec de plus en plus de mal pour relâcher le livre, parce qu'au petit jeu du chat et de la souris entre l'inspecteur et le tueur, c'est bien le lecteur qui est attrapé !
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