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Critique de didier_paris
Dans ce recueil de quatre nouvelles, les fans de Stephen King auront de quoi se réjouir ! La nouvelle principale est "si ça saigne", qui met, une nouvelle fois (après la trilogie Billy Hodges et l'Outsider), le personnage de Holly Gibney en valeur... Sans trop en dire, ceux qui ont lu l'Outsider retrouveront une thématique déjà développée, autour du "Mal". Mais surtout, Holly prend véritablement son envol, et on voit que Stephen King voulait approfondir, détailler l'évolution de son héroïne... Sûrement, voulait-il créer une étape avant "Holly", son futur roman sorti en France en 2024.
Dans "le téléphone de Mr Hannigan", la première nouvelle du roman, Craig, jeune ado qui travaille quelques heures par semaine pour Mr Hannigan, vieil homme d'affaires à la retraite, va voir sa vie bouleversée...
Il lui offre un Iphone et le vieux va se mettre spéculer, devenir un vrai addict... Un évènement va changer leur relation, et ce téléphone deviendra un lien indéfectible, mais créer un type de relation quelque peu étrange !
Alors l'iphone est il une arme, un confident et surtout un outil salvateur dont on ne pourrait se passer ? Ou serait ce une vision étriquée du monde vue par les nouvelles technologies et une tendance à se croire le centre monde de craig ? King posent les questions ? Et nous laisse y répondre...
Dans la deuxième nouvelle, "la vie de Chuck", Marty Anderson rentre chez lui dans une atmosphère de fin du monde. La Californie se sépare du continent, la peste infeste la Chine, etc... Sur son parcours chaotique, des affiches, écrans remercient Chuck Krantz, qui apparaît partout, envahissant l'espace, pour ses 39 années... Mais qui est-il ? Est il un puissant homme d'affaires responsable de cette catastrophe climatique ? La nouvelle nous parle de Chuck, sa vie, son oeuvre, c'est l'allégorie de l'américain moyen, Stephen King magnifie les petites choses de la vie, il y a aussi une part de surnaturel, bien sûr ! A moins qu'il s'agisse de psychologie, du lien familial indéfectible ?
Dans "Rat", Drew Larson, un professeur, a pour objectif d'écrire un roman, après avoir écrit quelques nouvelles et raté (😁) son premier roman, parce qu'il s'est perdu lors de son écriture, ne trouvant plus ses mots, son histoire. Dans un contexte chaotique de fin du monde, il s'y met... Ici, c'est le mythe de Faust qui est revisité de façon tragico-comique dans les tourments de la création. C'est aussi un hommage au métier d'écrivain, son métier, le difficile processus de création avec les renoncements, les sacrifices que cela sous entend....
Quel point commun entre ces quatre nouvelles ? La tourmente intérieure et celle d'un monde en fin de course, envahi de medias qui vivent du désarroi du monde et la famille américain dans tous ses "drôles" états...
Un bon moment de lecture où on retrouve avec plaisir des thèmes de référence de l'oeuvre de Stephen King !
Dans "le téléphone de Mr Hannigan", la première nouvelle du roman, Craig, jeune ado qui travaille quelques heures par semaine pour Mr Hannigan, vieil homme d'affaires à la retraite, va voir sa vie bouleversée...
Il lui offre un Iphone et le vieux va se mettre spéculer, devenir un vrai addict... Un évènement va changer leur relation, et ce téléphone deviendra un lien indéfectible, mais créer un type de relation quelque peu étrange !
Alors l'iphone est il une arme, un confident et surtout un outil salvateur dont on ne pourrait se passer ? Ou serait ce une vision étriquée du monde vue par les nouvelles technologies et une tendance à se croire le centre monde de craig ? King posent les questions ? Et nous laisse y répondre...
Dans la deuxième nouvelle, "la vie de Chuck", Marty Anderson rentre chez lui dans une atmosphère de fin du monde. La Californie se sépare du continent, la peste infeste la Chine, etc... Sur son parcours chaotique, des affiches, écrans remercient Chuck Krantz, qui apparaît partout, envahissant l'espace, pour ses 39 années... Mais qui est-il ? Est il un puissant homme d'affaires responsable de cette catastrophe climatique ? La nouvelle nous parle de Chuck, sa vie, son oeuvre, c'est l'allégorie de l'américain moyen, Stephen King magnifie les petites choses de la vie, il y a aussi une part de surnaturel, bien sûr ! A moins qu'il s'agisse de psychologie, du lien familial indéfectible ?
Dans "Rat", Drew Larson, un professeur, a pour objectif d'écrire un roman, après avoir écrit quelques nouvelles et raté (😁) son premier roman, parce qu'il s'est perdu lors de son écriture, ne trouvant plus ses mots, son histoire. Dans un contexte chaotique de fin du monde, il s'y met... Ici, c'est le mythe de Faust qui est revisité de façon tragico-comique dans les tourments de la création. C'est aussi un hommage au métier d'écrivain, son métier, le difficile processus de création avec les renoncements, les sacrifices que cela sous entend....
Quel point commun entre ces quatre nouvelles ? La tourmente intérieure et celle d'un monde en fin de course, envahi de medias qui vivent du désarroi du monde et la famille américain dans tous ses "drôles" états...
Un bon moment de lecture où on retrouve avec plaisir des thèmes de référence de l'oeuvre de Stephen King !
