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Critique de odin062


« Sleeping beauties » est le nouveau bébé de Stephen King et se son fils Owen. Qu'on se le dise, je n'ai jamais lu de Owen King mais l'empreinte du maitre est forte. Je ne sais pas comment l'écriture s'est déroulé mais je ne boude pas mon plaisir : je me retrouve une fois encore, à la maison, avec mon bon vieux Stephen.

Sous un fond de « le Fléau », une maladie se développe chez les femmes. Lorsqu'elles s'endorment, elle ne se réveillent pas ! Et si vous les réveillez de force : elles vous trucident, et de façon on ne peut plus gore. Alors ceux qui ne connaissent pas King vont dire « oh, encore et toujours du gore… » mais non ! Rassurez-vous. Ce n'est qu'une façade d'arrière-plan car la vraie histoire est celle des habitants de Dooling et de leur réaction face à « Aurora ».

Nous sommes donc ici typiquement dans le style king « je te raconte l'histoire d'une ville avec une fouuuuuuuule de personnages ». D'ailleurs, chose étonnante, la fin de livre présente la longue liste de personnage, histoire de ne pas perdre le fil… Il m'est arrivé de le perdre ! Et pourtant, j'adore ce genre d'histoire née de la tête du maitre.

Bref, c'est le genre de roman qui vous fait détester la fin. Pourquoi ? Parce que vous vivez avec vos personnages. Ils sont tellement attachants, tellement travaillés. On entre dans leur quotidien, c'est notre famille et quand la fin arrive, c'est la déchirure. Alors oui, ce roman est beaucoup trop court ! 800 pages, trop court… La magie de King !

Il faut dire que l'action et la tension ne manquent pas… La situation avec cette prison et cette ville permet au King d'installer un certain suspens. Cela permet également d'entrer dans le monde carcéral : comme pour La Ligne Verte ou Shawshank, le King met en avant l'humanité de ses personnages.

Pour terminer, je dois bien dire que j'ai adoré ce roman, je l'ai dévoré, tout en le savourant. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. C'était fou, c'était bon. Merci Stephen, merci Owen !
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