Me voilà à jour dans The Walking Dead.
Avec le recul, il est intéressant de voir comment la série à progressivement évolué d'un survival horror vers un western post-apocalyptique. Car c'est bien ce en quoi la série s'est muée au cours des derniers épisodes: un western.
Tous les marqueurs y sont: la communauté perdue dans un environnement hostile qui y apporte la civilisation, la frontière... et surtout l'opposition à l'autre, celui qui vit autrement, qui est intégré dans un monde que la communauté de Rick tente de plier à sa volonté. Rick est un cowboy alors qu'Alpha et les whisperers sont les indiens. Les zombies ? Ils sont devenus depuis longtemps un élément du décors, un danger diffus sans plus être la menace principale. Cela fait déjà un moment que Rick a expliqué que les morts représentent un danger qui peut être géré alors que le vrai danger vient des hommes.
Rick sent son pouvoir lui échapper. Il a mal évalué la menace que posait Alpha. Maggie a lui délibérément désobéi en exécutant Gregory. Carl s'oppose à lui en protégeant Lydia. Et la colère gronde au sein d'Alexandria, pressée de riposter à l'agression des whisperers. Rick a besoin d'aide. Il se tourne alors vers son mauvais génie, sa mauvaise conscience qu'il garde bien à l'abri dans sa prison: Negan.
La lecture reste agréable. The Walking Dead continue de remplir son contrat: offrir un moment de lecture divertissant.
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Après nous avons laissé au bord du précipice avec un 24ème tome pleins d'émotions. Voici, un album classique dans TWD. Un peu comme dans la série, il y a toujours des épisodes moins rythmés, moins sanglants, plus tournés vers la psychologie des personnages. Dans ce tome c'est Rick le légendaire chef de groupe qui va être au coeur de tourments. Pas facile de prendre des décisions quand elles impliquent autant de conséquences.
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