Walking Dead, tome 25 : Sang pour sang

Au bout de vingt-cinq volumes on commence à avoir l'habitude des petites habitudes de Robert Kirkman : à un tome particulièrement intense (et donc souvent meurtrier) suit généralement un (voire deux) album plus calme censé faire passer la pilule aux lecteurs et ainsi servir de transition. C'est bien sûr dans cette dernière catégorie qu'il faut ranger ce vingt-cinquième opus de la série « Walking Dead » qui, après un léger essoufflement, semble reparti dans la bonne direction. Et encore une fois on n'est effectivement pas contre reprendre un peu notre souffle après le coup de théâtre de la fin du précédent tome qui avait vu la disparition de plusieurs personnages importants. La colère prend toutefois très vite le pas sur la tristesse du côté des familles des victimes : on sait qui sont les les coupables, on sait où ils se trouvent et on sait quel moyen de pression utiliser contre eux : qu'attend-on pour frapper ? Rick n'est toutefois pas du même avis et c'est là qu'on mesure l'étendue du chemin parcouru par le personnage qui, il y a encore quelques tomes, se comportait en véritable tyran n'hésitant pas à employer la violence lorsqu'il jugeait la communauté d'Alexandria en danger.

Qui dit moins d'action dit plus de discours ce qui permet à certains personnages un peu trop en retrait depuis quelque temps d'accéder enfin au devant de la scène. Kirkman porte cette fois encore un soin tout particulier au développement des relations entre les différents protagonistes qui, pour quelques uns, parviennent encore à nous surprendre. Les liens tissés au fil des tomes entre Rick et Michonne ou encore Carl et Andréa sont notamment assez émouvants et donnent lieu à des scènes très réussies. Les quelques nouvelles têtes qui ont dernièrement fait leur apparition dans la série sont quant à elles un peu plus discrètes mais néanmoins prometteuses. Pour ce qui est de l'intrigue, par contre, on reste sur un statu quo : le nouveau danger a bien été identifié mais on est pas plus avancé concernant la manière dont Rick compte s'y prendre pour le faire disparaître. Kirkman a en tout cas le don pour créer des menaces crédibles et plus inquiétantes les unes que les autres. Il en va de même pour les Chuchoteurs, d'autant plus que l'ombre inquiétante de Negan continue de planer sur Rick et le reste de la communauté. Est-on bien sûr que l'ancien leader des Sauveurs est devenu si inoffensif qu'il veut le faire croire derrière ses barreaux... ?

Un vingt-cinquième tome somme toute assez classique qui permet à Robert Kirkman de préparer le lecteur à la suite qui se révélera sûrement très mouvementée. Pas de surprises donc mais pas déceptions non plus, ça reste une très bonne série.

Que voilà un bon vieux tome de transition pour la série de comics Walking Dead ! Mais alors là, un vrai de vrai !

Des fois, cela commence doucement et Robert Kirkman nous surprend avec un suspense qu'il nous ressort de derrière les fagots. D'autres fois, c'est le dessin de Charlie Adlard qui nous prend à la gorge au détour d'une page meurtrière. Mais là, ni l'un ni l'autre, le duo de créateurs nous offre six épisodes sans grande cohérence (c'est d'ailleurs rare que ce format de six épisodes rassemblés en un « TPB » – trade paperback – ne soit pas mis à profit en toute fin), mais qui permettent d'approfondir les thèmes chers à cette série.
Ainsi, on fourbit ses armes entre groupes plus ou moins affiliés à Rick et groupes de Chuchoteurs, on affûte ses alliances et on dialogue beaucoup, le tout avec une construction de planches plutôt classique mais efficace (ce n'est pas forcément évident de varier la mise en valeur d'un dialogue en face-à-face, façon champ/contre-champ). C'est aussi l'occasion de travailler les relations amoureuses, notamment celles de Rick et de Carl… enfin chacun de leur côté, hein ? Tous deux ont désormais (ou plutôt « à nouveau » pour Rick) un enjeu pour le conflit qui s'annonce : ils peuvent perdre encore une fois beaucoup dans l'affaire.

Walking Dead 25 n'est donc pas un tome inoubliable, mais plutôt soluble dans le précédent ou le suivant qui, chacun, ont une identité plus marquée. Toutefois, ce n'est pas pour autant un tome passable ou qu'il est possible de sauter.

Ce 25e tome est un peu moins mouvementé que le précédent, mais c'est normal... Il faut bien se remettre de l'assassinat de douze membres de la communauté formée par Rick et les autres. Ces atrocités sont l'oeuvre des Chuchoteurs et tout le monde sait cela. Les gens n'attendent qu'une parole de Rick pour se venger, mais celui-ci paraît réticent à riposter...

C'est donc un tome plein de tensions entre les différents personnages. Les familles ayant perdu l'un des leurs ne comprennent absolument pas l'attitude de Rick. Les gens ont la haine et, ne sachant pas vers qui la diriger, deviennent vraiment violents. Quant à Rick, il est si désemparé qu'il envisage même de demander conseil à Negan...

Pour l'instant, je ne suis toujours pas déçue par "Walking Dead" !

Comment réagir à l'attaque du tome précédent ?
Comment mener une communauté qui souffre de la perte de ses proches et demande vengeance ?

Ce sont les questions auxquelles Rick va devoir répondre dans ce tome.
Beaucoup de violence dans ce tome, mais pour une fois, elle ne vient pas de l'ennemi mais de l'intérieur.
La psychologie des personnages ainsi que leurs expressions sont donc ici extrêmement travaillées, ce qui donne à ce tome une force peu commune dans The Walking Dead.
Qui sont les méchants de ce tome ? Et surtout, le sont-ils vraiment. Lorsque l'on voit que Negan donne des conseils à Rick pour gérer les siens, la question se pose.

Ce tome était attendu et à mon humble avis, il saura faire la joie de ses lecteurs.

Après la terrible fin du volume précédent, nos héros doivent maintenant rebondir : comment venger les leurs des terribles chuchoteurs ? Les avis divergent, et la prudence de Rick est mise à rude épreuve. Cependant, en chef qui assure, il saura trouver la solution qui fédèrera tout le monde...
Je suis très contente de la tournure que prend la saga avec ce bond dans le temps et l'arrivée des chuchoteurs depuis quelques tomes, et j'ai très hâte d'être au mois d'octobre pour connaitre la suite ! Bref, un bon cru.

La fin du tome 24 présageait une nouvelle guerre totale, mais ce 25e album semble mouliner pour arriver à la conclusion que l'on s'attendait.... les tergiversations des chefs, les coups de gueule des habitants... cela fait traîner en longueur un album qui manque d'action. J'aurai aimé que Negan sorte enfin de sa boîte en ces temps compliqué pour la communauté mais Robert Kirkman explore très mal la rencontre Rick-Negan qui n'apporte, encore une fois, rien à l'histoire.
Bref, un épisode presque pour rien, avec un peu trop de patho (la limite entre psychologie réussie et patho est parfois tenue) et finalement très peu sur les « chuchoteurs ».

Dans cet épisode, bien que la présence des zombies soit toujours présente, la tension commence à se faire ressentir dans la communauté suite aux découvertes de l'album précédent. Rick n'a plus la confiance de tous les habitants et c'est avec l'aide de Negan qu'il va devoir reconquérir son pouvoir ébréché. Un album qui est très intéressant, proposant une nouvelle vision des relations dans un monde post-apocalyptique, dans lequel Rick va commencer à user de moyens qu'il avait précédemment combattus. de plus, nous en apprenons un peu plus sur ces chuchoteurs. Graphiquement, nous sommes toujours dans le noir et blanc, mais l'album est plutôt bien travaillé avec des décors un peu plus fournis que d'habitude.
En somme, le tournant pris dans les albums précédents commencent à se faire ressentir de manière plus précise, et que pour notre plaisir.
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Après la mort de douze des leurs, la colère et le désire de vengeance gronde dans la communauté, mais Rick essaie de temporiser pour trouver une solution qui ne les mettra pas tous en danger. Et contre toute attente, c'est auprès de Negan qu'il va chercher conseil.

Un tome qui augure une suite sanglante.

Un tome plutôt bon qui explore les conséquences du massacre qui vient d'avoir lieu et qui met enfin Rick Grimes face à ses responsabilités. C'est beau de dire à tout le monde comment être un bon chef, mais c'en est une autre de faire les bons choix derrière.

Je ne suis pas certaine que demander son avis à Negan a beaucoup aidé, mais on verra bien je suppose. J'ai toujours du mal à comprendre Negan d'ailleurs, entre faux regrets et manipulations, on sent qu'il commence à reprendre de l'importance cela dit, et pas certaine que ce soit pour le meilleur.

Les événements risquent de s'embraser assez vite du coup.

La frontière « créée » par Alpha met toute la communauté de Rick en ébullition. Il y a ceux qui veulent partir en guerre, et ceux qui veulent maintenir la paix envers et contre tout.

La situation de Rick dans ce tome-ci est particulièrement délicate. Alors qu'il prône l'attente et la sécurité, les autres eux réclament la vengeance pour les pertes qu'ils viennent d'essuyer. Il faut dire que les Chuchoteurs en ont pris 12 d'entre eux, et pas des moindres, puisqu'au nombre des victimes figurent, entre autres, Ezechiel et Rosita. La tension monte entre les uns et les autres, et la place de Rick est menacée, tout autant que la sérénité qu'il avait mise en place dans la communauté. Et lorsqu'il apprend ce qu'il s'est passé avec Grégory, il perd même le soutien de Maggie qui va jusqu'à le frapper.

Pour autant, Rick continue de défendre ses opinions et fait ce qu'il peut. Alors qu'il sent que la communauté va se venger sur Lydia (puisqu'après tout, elle faisait partie des Chuchoteurs), il décide de l'éloigner pour la mettre en sécurité. Et pour cela, il l'envoie sur la Colline, accompagnée de Carl, histoire qu'elle ne soit pas toute seule.

On a du mal à imaginer comment cela pourrait bien se passer pour notre Rick national. Sans oublier que dans ces moments si difficiles, vers qui Rick se tourne-t-il pour avoir des conseils ? Negan. Genre ce mec est un monstre cruel, mais c'est quand même lui que Rick va voir ? Il y a un truc qui cloche. En attendant, le conseil que Negan lui donne, Rick le suit. Et ça, c'est encore plus bizarre.

Tout le monde lui en veut, au point que certains l'attaquent même, une nuit, avec le but avoué de lui faire peur (et non avouer de le tuer, apparemment). Et c'est là, qu'on a un élément déclencheur. Cette attaque sur leur chef semble déclencher une réaction dans la communauté autant que chez Rick. Et le discours qu'il fera pas la suite arrangera tout. Finalement, Rick ne s'éloigne pas de son rôle de chef. Il parvient à trouver les bons mots, à faire les bonnes choses. Ce n'est pas vraiment ce que tout le monde attendait de lui, mais finalement, cela leur convient.

On pourrait penser que la communauté reprend du poil de la bête et prend la bonne direction. On pourrait voir cela comme une bonne chose et ça serait plutôt rassurant. Si ce n'était la réaction de Negan qui se réjouit de la situation. Qui se réjouit de voir Rick reprendre le contrôle. Et ça, ça, c'est carrément flippant. Qu'est-ce qu'il a dans le tête ce cinglé ?