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Citations sur Le secret de Pembrooke Park (39)

- Je sais que je suis plus âgé que vous mais je suis jeune d'esprit. Vous ne pouvez le nier.
- Certes, non.
- Et vous êtes plus vieille que votre âge.
Abigail le regarda, mortifiée.
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« Hésitants, ils s’avancèrent, les traces de leurs pas s’imprimant dans la poussière qui couvrait le sol. La première pièce dans laquelle ils entrèrent se révéla être le petit salon. Il donnait sur la salle à manger où un lustre de cristal, drapé de toiles d’araignées, surplombait une longue table. Au centre de celle-ci, une composition florale – des fleurs, des branches de saule et ce qui semblait être un ananas – s’était desséchée jusqu’à devenir un amas brunâtre de brindilles et de cosses cassantes. Venait ensuite le grand salon. Abigaël survola les lieux du regard avec étonnement. La pièce paraissait avoir été quittée quelques instants à peine avant leur arrivée, sur une table ronde, les fonds des tasses d’un service à thé étaient incrustés de thé séché. Un livre ouvert attendait sur un accoudoir du canapé. Une tapisserie, presque achevée, était coincée sous un fauteuil, retourné. Qu’avait-il bien pu se passer ? Qu’est ce qui avait bien pu pousser les occupants de Pembrook Park à quitter les lieux de façon si soudaine ? »
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- Vous n'êtes pas vieux, Mr Pembrooke, répéta-t-elle, docile. Je suppose que vous n'avez que... combien ? Trente ans ?
Il pressa une main sur son cœur.
- Vous me faites beaucoup de peine, mademoiselle, dit-il sur un ton mélodramatique. Je n'aurai trente ans que dans deux mois.
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Le cottage des Chapman était niché à l'orée d'un bois qui bordait le parc de la propriété, sur la même rive que Pembrooke Park. Cela permettait à Mac de protéger l'endroit des visiteurs qui, s'ils ne connaissaient pas le chemin qui contournait la forêt, ne pouvaient faire autrement que traverser le pont pour se présenter au manoir. Abigail avait aperçu la maison de loin lors de sa promenade en compagnie de William Chapman mais, en cette fin d'après-midi, alors qu'elle s'approchait, elle la trouva plus charmante que jamais. Baignée par la lumière dorée du soleil qui filtrait à travers la voûte des tilleuls, elle évoquait un pastel aux tons or, verts, ivoire. Ses fenêtres encadrées de volets verts étaient enjolivées de jardinières débordant de tulipes et de jonquilles. Dans le jardin, clos d'un muret de pierres, foisonnaient en un joyeux mélange des herbes aromatiques et des fleurs printanières. La seule ombre à cet idyllique tableau champêtre était le chenil fermé d'une haute clôture sur un côté. Lorsqu'elle poussa la barrière le chien se mit à aboyer furieusement.
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J'aime la pluie, en fait, poursuivit-elle en regardant de l'autre côté du pâturage. La manière dont elle transforme les couleurs des feuilles et des fleurs, dont elle les rend plus vibrantes. J'aime son odeur. J'aime la façon dont elle vous laisse pensif tout en vous donnant l'impression d'être plus vivant...
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Dommage. Il est tellement fâcheux de se trouver en présence de femmes courageuses et pragmatiques. Cela nous prive, pauvres hommes que nous sommes, de notre chance de les protéger des tentures gonflées et des silhouettes enveloppées dans des draps.
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Vous êtes très bon de mettre du baume sur ma fragile fierté féminine.
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En ouvrant un livre au hasard, on ne sait jamais quel trésor il peut recéler.
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" Un mal pour un bien, avait un jour dit William. Dieu excelle à cela."
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Et même s’il trouvait sa cadette jolie, ce qui était indéniable, il n’en était pas épris. En fait, il la considérait comme une jeune fille indocile qu’il fallait ramener dans le droit chemin, non comme une femme à courtiser, à aimer, à épouser.
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