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Critique de samaudruz


La nausée. Voilà ce que l'on ressent dès les premières lignes. Naomi Klein explique comment les stratégies ultralibérales inspirées des thérapies de choc électriques de Milton Friedman, économiste vénéré, et de son école de Chicago, sont systématiquement appliquées aux pays en crises: nouvelles dictatures d'abord avec les laboratoires d'expérimentations que furent le Chili, l'Indonésie et l'Argentine puis crises lors de la libération de ces dictatures: nouvelles démocraties qui n'ont pas pu renaître, croulant sous les dettes, manipulées sans avoir compris l'enjeu. But: sous prétexte de démocratie et de libéralisation, plumer des pays émergeant, de nouvelles démocraties en les obligeant à privatiser tous leurs biens, à les vendre à l'extérieur. Des criminels qui se font passer pour des sauveurs, honorés par des prix prestigieux, coupables de véritables génocides...

Un profond malaise en lisant ce texte - non pas une découverte mais la réalisation de l'infinie profondeur du cynisme ultralibéral et , oui, de l'aveuglement des médias, des analystes, des historiens - de tous ceux qui e sont concentrés sur les faits historiques et ont laissé de côté leur cause: la stratégie économique. A hurler, à pleurer.
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