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Citations sur La confidente (34)

J'étais partout sauf dans l'instant présent ; un enfant en train de suivre une piste de miettes de pain dans la forêt sans penser à ce qui l'attend plus loin.
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Je ne servais à rien. J'aurais dû passer mon bras autour de ses épaules, m'asseoir avec elle et écouter sa musique ; au lieu de quoi j'ai battu en retraite vers la porte. Je me sentais gauche, ici. Il n'y avait pas de directives à suivre, pas de contrat de travail auquel se référer. J'ai toujours été meilleure secrétaire que mère.
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Elle a levé son verre, son regard souriant a croisé le mien.
- A Christine ! A-t-elle lancé.
Je ne bois plus de champagne. La seule odeur me retourne le coeur.
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La voix de [l'avocat] suivait une mélodie désagréable, teintée de la confiance arrogante d'une petite brute de cour de récré.
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J’ai senti l’ancienne Mina revenir dans la pièce. Pleine d’assurance, confiante, hardie. 
— Vous savez que je ne vous demanderais pas cela s’il y avait quoi que ce soit d’illégal dans ces cartons. Un autre ? 
Elle a pris mon verre et l’a rempli. 
— Au fait, je voulais vous dire que la maison en Italie est disponible une partie du mois d’août. Vous aimeriez peut-être y passer une semaine. Avec Angelica. Elle va adorer. 
J’avais vu des photos de la maison de Mina en Italie et je savais combien elle y tenait. Seuls la famille et les amis proches y étaient autorisés. C’était vraiment gentil de sa part, et pourtant, j’ai hésité ; je doutais qu’Angelica veuille passer du temps seule avec moi. 
— Vous paraissez soucieuse, Christine. Je comprends. Les adolescentes peuvent se montrer difficiles. Peut-être qu’Angelica aimerait emmener des amis ? 
Elle a posé sa main sur mon bras. 
— Dites-lui donc que je vous ai proposé la maison, mais que vous ne pouvez pas y aller, et suggérez-lui de s’y rendre avec une amie à la place. Je suis sûre qu’elle sera ravie de l’occasion. Et assurez-lui que c’est votre idée. 
Elle a cogné son verre contre le mien et a bu une lampée de whisky. J’ai entendu le son d’un glaçon qu’elle croquait. 
— Merci, Mina. Si vous êtes sûre… 
— Absolument. Vous êtes de la famille, pour moi, Christine, vous le savez. 
Elle s’est levée et a attrapé son manteau. J’ai terminé mon verre et me suis apprêtée à partir. 
— Vous savez quoi, Christine ? Plus j’y pense et plus je me dis que ce serait aussi bien si vous vous débarrassiez carrément de ces dossiers. 
Elle a prononcé ces mots comme si l’idée venait seulement de la traverser, d’une voix douce, comme si nous discutions encore de son invitation en Italie. 
— Je ne souhaite rien garder de ce qu’il y a dedans, et ainsi, je n’aurais plus à m’en soucier. Vous pourriez peut-être tout jeter en rentrant chez vous ? Là où vous pensez que c’est le mieux. Je vous laisse décider. Voyez cela comme un brin de ménage.
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Je savais ce que c'était, être dans son lit à espérer que quelqu'un vienne nous réconforter. Au bout d'un moment, on apprend à se rassurer soi-même, puis à ne plus pleurer du tout.
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Nous étions toutes les deux Balance, Mina et moi, et je nous vois comme les deux extrémités d'une planche à bascule. La balance penchait toujours légérement de son côté, bien-sûr, mais chaque fois qu'elle faiblissait, les poids s'équilibraient et je devenais plus forte.
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C'était la vérité qui me posait problème. Les mensonges, je les débitais sans difficulté.
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Je m'approche pour me retrouver juste dans son dos. Elle est vraiment trop maigre. Ses omoplates saillent sous son pull. Ces ailes diaboliques.
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- Difficile de croire que c'était une maison familiale, non ? ai-je commenté en admirant le majestueux escalier.
Il a haussé les épaules.
- Pour vous et moi, peut-être. Mais ils ne sont pas comme nous, pas vrai ?
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