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Critique de gill


gill
12 décembre 2012
Sylla est mort depuis cinq ans. les temps heureux sont loin. le monde romain est plein de confusion.
Pourtant bientôt s'annonce la fête de Minerve et Lentulus Batuatus, le propriétaire de la plus grande école de gladiateurs de la ville, a l'honneur d'inviter le public capouan à une exhibition monstre dont le clou des combats sera la rencontre entre Crixus, champion des Gaules et Spartacus le Thrace aux bracelets.
Mais en compagnie de soixante-dix fugitifs dont Castus le gringalet, adroit et rusé comme une hyène, Ursus le géant, Oenomaüs un débutant prometteur, les deux hommes ont pris la fuite. D'abord se dirigeant vers la Lucanie, ils ont, devant l'aridité des terres et un butin moins facile, rebroussé chemin et pris la direction de la Campanie, grenier fertile convoité et arraché aux fermiers par les grands propriétaires aristocrates.
Spartacus va mener cette révolte, volant des armes et ralliant à sa cause, sur son passage, de plus en plus de combattants. Bientôt ils furent cent mille et firent trembler Rome.
Mais le rêve prend fin dans l'hésitation, le doute, la violence et la tragédie, dans une dernière bataille interminable....
Arthur Koestler , à la veille de la seconde guerre mondiale nous fait le récit de l'aventure d'un homme épris de liberté. Condamné à mort par les franquistes en Espagne, dissident du parti communiste allemand qu'il a quitté en 1931, Arthur Koestler est lui-même un homme d'idéal, un combattant engagé pour ses idées et il brandit la silhouette du géant roux vêtu d'une peau de bête pour réaffirmer son amour de la liberté.
Ce personnage,par son aventure et sa haute ambition de créer l'État du soleil, est devenu, grâce à ce livre, le symbole, dans notre monde contemporain, de la justice frappée à mort et de la liberté bafouée. L'on ne peut s'empêcher de voir, à la lecture de ce magnifique ouvrage, les yeux de son auteur se porter vers l'Est de l'Europe.
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