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Critique de Franckg


Ça fait quelques temps que j'avais envie de replonger dans l'univer de Dean Koontz, un auteur que j'ai beaucoup lu durant mon adolescence. Après une relecture de la Maison Interdite qui m'avait laissé une bonne impression il y peut-être 20 ans (moins bon que dans mes souvenirs par contre), c'est ce court roman ré-écrit en 1997 qui est tombé entre mes mains. L'auteur dit lui-même avoir songé à une refonte de son roman après l'avoir relu des années plus tard et trouvé quelques passages qui méritaient une bonne cure de jouvence.

Susan Harris est une jeune femme fraîchement divorcée habitant la riche maison familiale où elle vit recluse, avec pratiquement comme seuls contacts les gens employés pour entretenir la demeure. Celle-ci est également équipée d'une technologie s'apparentant à la domotique et c'est par le biais des circuits électroniques que s'infiltrera entre les murs une entité artificielle et surtout, intelligente et dotée d'une conscience.

Le roman est d'ailleurs narré du point de vue de cette intelligence artificielle qui se nomme Proteus. Ce dernier s'étant "échappé" des laboratoires où il a été créé, il trouvera refuge chez Susan et de laquelle il tombera rapidement amoureux. Susan se trouvera donc prisonnière dans sa propre maison, à la merci de cet être invisible qui aura l'ambitieuse idée de se servir d'elle afin de transférer sa conscience dans un être de chair et vivre le bonheur avec sa nouvelle flamme.

On ne peut à la lecture ne pas faire de lien avec le fameux HAL 9000 de 2001, l'Odyssée de l'espace. Par contre, la suite des évènements est tout autre et le fait que Proteus est le narrateur est assez troublant. Il y a un aspect paradoxal entre ses émotions réelles envers Susan et de l'autre côté, ses actions afin d'arriver à ses fins qui violent l'intimité de sa prisonnière. Un roman court utilisant le concept vu et revu de l'intelligence artificielle qui devient menaçante mais tout de même un excellent divertissement.
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