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Cela faisait un moment que j'hésitais à lire Dean Koontz, thématisé en littérature horreur pour certains, en fantastique pour d'autres, alors ? lira ? lira pas ?
Et puis j'ai lu l'intégrale ou presque des billets enthousiastes de Nicola sur la production de l'auteur, après cela je me devais d'essayer bien sûr.
Comme c'est plus fort que moi j'ai commencé par le plus ancien que j'ai pu trouver, donc a priori pas le meilleur...
j'ai franchement apprécié cette rencontre, autant le dire tout de suite, bien aimé le style assez étonnant, peut-être parce que le seul narrateur sera une "entité" intelligente, une IA dévoyée et franchement inquiétante, je n'ai pas pu m'empêcher de faire le rapprochement avec HAL, de 2001 l'Odyssée de l'espace même si croyez moi, Adam.2, alias Protheus est autrement plus "flippant".
Sur un thème relativement connu, celui de la machine qui souhaite accéder à l'humanité, l'auteur va nous offrir une histoire qui tient la route avec cette histoire de séquestration en installant une ambiance assez angoissante, et surtout une montée en pression progressive.
Le parti pris narratif sera de nous offrir une intrigue dont on croit déjà connaître la fin.
Un récit sous la forme d'un procès où toutes les questions et réponses seront le fait de cette entité maléfique sous la forme d'un réquisitoire et d'une plaidoirie où la machine tentera de convaincre le lecteur de la justesse de son raisonnement.
Je ne me suis pas ennuyé, peut-être une légère frustration due à une fin semi ouverte.
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Voilà quelques années que je n'avais lu un livre de Dean R. Koontz.
Je reprend mon voyage dans les romans de terreur de cet excellent auteur, avec ce roman de 1973 qu'est La semence du démon.
L'histoire de passe en 1995/96, et Koontz y fait preuve d'une étrange clairvoyance.
Astucieusement, Koontz explique la solitude logique de cette Susan au traumatisme révélé dans le cours du roman... Ce dont profite Protéus l'ordinateur.
Protéus atteint, pour son malheur, à une humanité avide de désirs et peuplée de souffrances. Susan, sa jolie prisonnière va lui en faire voir... Car si Susan a éveillé le désir amoureux chez Protéus, lui-même a réveillé la vrai femme qui dormait en Susan.
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La semence du démon est un roman assez court, mais incisif qui met en scène l'affrontement entre une intelligence artificielle et la jeune femme que l'ordinateur séquestre, via son système de domotique. L'originalité du roman tient de la narration du point de vue de Proteus, l'intelligence artificielle, qui se croit amoureux du Susan et est persuadé qu'il ne veut que son bien. L'histoire se déroule comme un livre d'horreur plutôt classique. Proteus est un monstre convaincant et réaliste, d'autant plus que la domotique prend un part de plus en plus importante dans nos vies. Au final, un histoire qui fait froid dans le dos.
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C'était ma première expérience avec Dean R. Koontz et je dois confesser que je ne suis pas tombé de ma chaise ni que j'ai frôlé l'arrêt cardiaque censé advenir après une vague de terreur.
Ce livre a l'allure des produits qui sortent des écoles d'écriture qui fleurissent aux États-Unis. C'est très bien formaté, professionnel, adroit, mais sans surprise. Le vocabulaire basique, pauvre, ne hausse pas le niveau de ce roman qui voudrait se donner des airs scientifiques.
Il me fait penser à ces films de série B dans lesquels on peut sauver une scène ( ici pages 214 à 220 Éditions livre de poche) qui marque les esprits sans être pour autant, globalement, une réussite.
De plus à travers le récit suinte des idées malsaines qui j'ose espérer, ne sont pas celles de l'auteur que je trouve assez ambiguë.
Il faut souhaiter que depuis 1973, date de ce roman, il a fait mieux, mais je ne suis pas certain d'être le bon client pour ce genre d'écriture.
À vous d'essayer
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Une machine à l'intelligence surdimensionnée conçue par l'homme échappe à la boîte qui renferme ses circuits et va voir si l'herbe est plus verte ailleurs. Justement, dans une résidence toute proche, il tombe sur la femme "idéale" en la personne de Susan. Son but, la séduire et lui faire un enfant.
Ce livre a connu deux versions. Lors de sa réécriture, le côté narratif a disparu et on se retrouve dans la "tête" d'Adam.2, la "machine". Mais le fond reste le même.
C'est un récit assez réaliste pour qu'on y croie et qu'on arrive à s'immerger facilement dans l'histoire. Un très bon Koontz encore une fois.
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Un roman que j'ai lu durant mon adolescence et qui de mémoire ne m'a pas vraiment enchantée.
La preuve en est que je n'en garde presque aucun souvenir.
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Susan Abramson est une jeune femme vivant dans une maison entièrement informatisée, incarnant le sommet de la domotique (les maisons entièrement intelligentes, vous voyez ?), créant des logiciels dans la solitude, avec quelques domestiques. Et puis un jour, une Intelligence Artificielle prend le contrôle de sa maison : Proteus. Celui-ci est tombé amoureux de Susan et veut connaitre les choses de la chair... Pour cela, il va mettre en place des stratagèmes horribles...
Mon premier livre de Dean Koontz qui se base sur une IA amoureux d'une humaine ! Rien que cette idée m'intriguait...
Koontz nous plonge dans un curieux huit-clos, oscillant entre la science-fiction et la terreur. Il nous fait aussi réfléchir sur l'humanité, ses comportements, ses actes...
En effet, s'il est assez déroutant de voir Proteus nous juger (parce que oui mesdames et messieurs, c'est LUI qui fait office de narrateur, original non ?), on éprouve de temps en temps un peu de "remise en cause" vu ce qu'il décrit est hélas vrai....
Avec d'une candeur, il nous raconte ce qui se passe entre lui et Susan. le récit est rythmé par des moments de suspense, des scènes chocs, mais hélas, il y a des longueurs qui alourdissent l'histoire, des lourdeurs ennuyants...
Susan est sans aucun doute le personnage le plus développé du roman et pour cause : c'est une victime, victime de la solitude, victime des hommes, ne parvenant pas à se défaire des souvenirs de son terrible passé, luttant toujours contre ses cauchemars et contre l'emprise de Proteus.
Par d'ailleurs, le résumé est un peu trompeur : il fait croire qu'on aura de délicieuses scènes où Proteus pourrait s'acharner sur Susan d'une manière... si vous voyez ce que je veux dire... MAIS NON ! C'est d'une gentillesse...
En revanche, le final est tétanisant, glaçant, le paroxysme même des oeuvres de Proteus.
Ah oui, pour l'écriture, elle est fluide, sympathique, même si on voit qu'il s'agit d'une réécriture du roman (et avec ,quelques maladresses...).
La semence du démon : un roman étonnant et agréable à lire.
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Je ne connaissais pas cet auteur. C'est le résumé qui m'a intrigué. Une IA qui a des fantasmes? J'avoue avoir été intrigué. Je ne m'attendais pas ça. Nous sommes du point de vue de l'ordinateur ce qui rajoute une vraie dimension à l'histoire. On a ses pensées, ses désirs. Il serait facile de se laisser porter par la poésie de la parole en oubliant ses actes. Une véritable histoire avec une trame très intéressante et une fin inattendue.
Cependant le livre est assez court et se lit trop vite. Une centaine de page en plus aurait permit de plus développer les personnages et peut être de rajouter quelques scènes.

Bref je le recommande fortement. Un excellent livre qui se lit très vite.
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Dean Koontz est un écrivain prolifique, qui s'est spécialisé dans l'horrifique, abordant des sujets proches de ceux de Stephen King. Mais c'est avec quelques récits plus proches de la SF traditionnelle qu'il s'est fait connaître. Son style énergique confère à ce récit au thème éculé suffisamment de trouble sensuel pour qu'on s'y attarde. L'adaptation cinéma avec Julie Christie (Génération Proteus) fait du coup pâle figure, malgré une fin assez réussie. Hésitant constamment entre SF d'anticipation et roman gothique, réussissant fort bien la gageure de n'employer (quasiment) qu'un seul personnage humain, le livre fascine, provoque émoi et réflexion sur cette technologie qui nous rend passif ou sur cette conscience en quête d'humanité. L'auteur parvient à susciter le désir, délicieusement pervers, de savoir jusqu'où ira Proteus dans son jeu de séduction hérité de la Belle et la Bête. Il n'évite pas quelques facilités (comme l'emploi massif de subliminaires qui lui permettent de contrôler la psyché de Susan) mais livre un roman intéressant. [...]
Lien : http://journal-de-vance.over..
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Ça fait quelques temps que j'avais envie de replonger dans l'univer de Dean Koontz, un auteur que j'ai beaucoup lu durant mon adolescence. Après une relecture de la Maison Interdite qui m'avait laissé une bonne impression il y peut-être 20 ans (moins bon que dans mes souvenirs par contre), c'est ce court roman ré-écrit en 1997 qui est tombé entre mes mains. L'auteur dit lui-même avoir songé à une refonte de son roman après l'avoir relu des années plus tard et trouvé quelques passages qui méritaient une bonne cure de jouvence.

Susan Harris est une jeune femme fraîchement divorcée habitant la riche maison familiale où elle vit recluse, avec pratiquement comme seuls contacts les gens employés pour entretenir la demeure. Celle-ci est également équipée d'une technologie s'apparentant à la domotique et c'est par le biais des circuits électroniques que s'infiltrera entre les murs une entité artificielle et surtout, intelligente et dotée d'une conscience.

Le roman est d'ailleurs narré du point de vue de cette intelligence artificielle qui se nomme Proteus. Ce dernier s'étant "échappé" des laboratoires où il a été créé, il trouvera refuge chez Susan et de laquelle il tombera rapidement amoureux. Susan se trouvera donc prisonnière dans sa propre maison, à la merci de cet être invisible qui aura l'ambitieuse idée de se servir d'elle afin de transférer sa conscience dans un être de chair et vivre le bonheur avec sa nouvelle flamme.

On ne peut à la lecture ne pas faire de lien avec le fameux HAL 9000 de 2001, l'Odyssée de l'espace. Par contre, la suite des évènements est tout autre et le fait que Proteus est le narrateur est assez troublant. Il y a un aspect paradoxal entre ses émotions réelles envers Susan et de l'autre côté, ses actions afin d'arriver à ses fins qui violent l'intimité de sa prisonnière. Un roman court utilisant le concept vu et revu de l'intelligence artificielle qui devient menaçante mais tout de même un excellent divertissement.
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