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Critique de Masa


Masa
15 novembre 2015
Je poursuis avec un livre de Dean Koontz de plus à rajouter à ma bibliothèque. Un petit format qui me convient parfaitement, au vu de mon emploi du temps surchargé et surtout avec l'arrivée de Fallout 4.
J'avoue avoir été emballé dès le début. Nous suivons un néo-américain – vietnamien d'origine – du nom de Tommy (Tuong) Phan. Sa famille est traditionaliste et souhaite poursuivre les rites de leur origine. Lui, ne souhaite que de devenir un parfait américain.
Qu'il est beau le personnage principal imaginé par Dean Koontz. le succès est au rendez-vous, Tommy devient un écrivain émérite. Comme quoi, c'est si simple d'être romancier au pays de l'oncle Sam. L'argent coule à flots et son rêve est de s'offrir une voiture de sport. Ah, l'Amérique où le capitalisme est roi. Durant le récit, il ne cesse de s'identifier à son détective privé – le héro de son livre.
Le récit se découpe en deux parties. Pour commencer, il y a l'aspect fantastique – surréaliste – qui occupe le début et une partie de la fin, ce qui représente, grosso modo, quatre-vingts pages. le reste, c'est simple c'est de la romance. L'accent est porté sur la rencontre improbable entre un immigré d'origine vietnamienne et une blonde aux ressources extraordinaires – en soi la fille parfaite. Nous avons donc là, une version de Barbie et d'un Ken asiatique.
Ne nous leurrons pas, il s'agit d'un livre typique Koontz, très commercial. le cocktail reprit maintes fois dans ses autres ouvrages est ici là repris. Une nuit qui n'en finit pas, n'est pas sans rappeler « Les larmes du dragon ». On trouve même un chien intelligent, pas autant qu'à la sauce « Chasse à mort », mais tourné de façon comique. D'ailleurs, seuls les passages autour du canidé, m'ont plu.
Une énième romance entre trentenaires où l'accent est appuyé sur un humour, redondant, entre nos deux tourtereaux. Bref, ces deux cents soixante-dix pages m'ont paru soûlantes. J'avoue avoir abrégé le happy-end que j'ai trouvé d'une niaiserie trop prononcée.
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