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C'est avec plaisir que j'ai retrouvé, le Marshal River Bass, premier noir a occupé ce poste aux Etats-Unis (1876).

Ici il est infiltré dans le pénitencier de Yuma pour mettre fin aux activités de Boss Powell, un politicien accusé de détournement de fonds qui règne en maître sur ce pénitencier.
Un scénario bien maîtrisé, des personnages hauts en couleurs et, malgré des dessins qui m'ont laissé de marbre, du moins qui avait du mal à coller au scénario noir, ce tome 4 m'a fait passer un excellent moment j'attends donc la suite avec impatience...
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Il n'y a pas de bonne décision.
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Ce tome fait suite à Marshal Bass, tome 3 : Son nom est Personne (2018). Sa première publication date de 2019. Il a été réalisé par Darko Macan pour le scénario, Igor Kordey pour le dessin et la supervision des couleurs, et par Nikola Vitković pour la mise en couleur. La traduction et le lettrage ont été assurés par Fanny Thuillier. le personnage principal est inspiré de Bass Reeves (1838-1910), premier shérif adjoint noir de l'United States Marshals Service à l'ouest du Mississippi, qui a essentiellement officié en Arkansas et en Oklahoma. Il comprend cinquante-quatre pages de bandes dessinées.

Washington D.C., 1876. le colonel Terrence B. Helena s'est rendu au Capitol à la demande de Robert Little de la chambre des représentants des États-Unis, du parti d'Abraham Lincoln, pour le rencontrer. Little, un afro-américain lui offre un verre et lui confie un secret : il est noir. le colonel entre dans son jeu et le représentant entame la conversation. Il affirme que pourtant n'importe lequel de ses collègues du Congrès dirait au colonel, qu'il est aussi blanc que du linge de maison. Ce ne sont que des hypocrites, car jamais ils ne votent une loi qu'il a initiée. Son parti, celui de Lincoln, ne récolte jamais assez de voix. Il enchaîne : est-ce que le colonel connaît le chef Powell ? ? Un politicien new-yorkais influent. Une vermine. Il a détourné plus de douze millions de dollars des fonds de la ville, des impôts payés par des pauvres gens. On l'a attrapé et envoyé en prison. Powell a été envoyé à la prison de Ludlow Street. C'est pour ainsi dire un hôtel où les riches criminels blancs peuvent jouer au billard et se faire livrer du homard. Little a tiré quelques ficelles et réussi à le faire transférer dans un vrai pénitencier. Mais contre toute attente, il règne en maître là-bas aussi. N'y a-t-il donc pas de punition pour les riches ? Pas d'espoir pour les pauvres ? Ce qu'il attend, c'est un coup de main de quelqu'un qui n'a que faire de secouer quelques plumes à Washington. le colonel connaîtrait-il un homme qui pourrait infiltrer Yuma et faire tomber cette vermine une bonne fois pour toute, au nom de la justice ? le colonel lui répond qu'il pourrait bien connaître l'homme qu'il faut au représentant.

River Bass voyage comme prisonnier dans un fourgon pénitentiaire. Il demande au gamin qui partage le fourgon surchauffé sous le soleil ce qu'il a bien pu faire pour se retrouver là. L'autre refuse de répondre, et Bass explique que lui a tué un homme, un Indien. Jupiter Johnson, pas encore adulte, a du mal à le croire : personne ne finit en prison pour avoir tué un Indien. le fourgon passe devant un campement de fortune : trois femmes, épouses de détenus, leur demandent de saluer leur mari pour elles : respectivement Moïse Washington, Mustafa, Théodore Adams. Jupiter explique qu'il a été arrêté parce qu'il est noir, enfin principalement à cause de ça. Au sein de l'établissement pénitentiaire, le garde Morris voit le fourgon approcher et il va en avertir le major Philip Foyle, directeur de la prison. Celui-ci répond que c'est au sergent Corke de s'en occuper, qu'il se fiche des règles que ce soit à lui de s'en occuper, qu'ils n'ont pas remporté la guerre en respectant les règles et il en appelle à l'esprit d'initiative du soldat. Se lève un individu qui était assis sur une chaise sous une toile tendue entre des poteaux, à côté d'une table avec des rafraîchissements. Thomas Powell prend le directeur par l'épaule tout en faisant signe à Morris de s'éloigner. Il lui offre un verre que l'autre accepte après avoir mollement argué de l'heure matinale. Ça le détend. En réponse à une question de Powell, il lui répond que ce qui lui ferait aller mieux serait que son interlocuteur lui donne l'argent qu'il lui a promis. Powell répond qu'il l'aura dans deux jours.

Le lecteur n'est pas bien sûr si le scénariste va reprendre l'histoire juste après la fin du tome précédent, ou s'il va raconter une autre histoire sans rapport. Les rares éléments de contexte semble indiquer qu'il s'agit d'une nouvelle mission, très périlleuse, pour River Bass : infiltrer une prison sous un faux nom (il se fait appeler Marcus Miller) pour faire tomber une huile qui a fait usage de sa fortune et de son entregent pour vivre tranquillement à l'ombre, avec un régime de faveur qui donne l'impression que c'est lui qui dirige l'établissement. Ce centre d'incarcération est peuplé d'afro-américains et de quelques repris de justice Indiens, peut-être quelques blancs. Les gardes appliquent une discipline sévère, se faisant respecter par des coups distribués avec libéralité et sans besoin d'avoir une raison. le lecteur ne sait donc pas trop sur quel pied danser quant à l'état d'esprit du personnage principal, mais le tome précédent a bien imprimé dans son esprit que la série délivre des drames d'une rare noirceur. En outre, l'infiltration d'un membre de la police comme détenu dans une prison s'inscrit dans les grands classiques, et il est assuré que le pauvre représentant de la Loi va être soumis à d'horribles traitements, et va découvrir une corruption vicieuse et sadique sans oublier qu'il aggrave encore son cas en état un afro-américain.

Dès la couverture, le lecteur ressent qu'il s'immerge dans un récit singulier et pas dans une variation préfabriquée et sans âme d'un récit de prison. Il éprouve l'impression de pouvoir palper la granulosité des pierres et la situation du River Bass est accablante, sans issue. Comme depuis le premier tome, les dessins charrient la consistance de chaque matériau, des lieux conçus à partir d'un plan clair. Ainsi chaque plan, quel que soit le point de vue de la caméra, s'avère raccord avec le plan général de la prison, donnant au lecteur d'un lieu qui existe vraiment. Cet investissement de l'artiste dans la dimension descriptive de son art fait exister cette prison qui, du coup, présente un caractère concret, sans rapport avec un décor en carton-pâte, ou une toile tendue en fond de scène ou en fond de case. Quel que soit le degré d'attention qu'il porte aux décors, le lecteur éprouve la sensation qu'il évolue dans cet établissement pénitentiaire bien réel. le dessinateur variant également les cadrages plus ou moins à distance ou en gros plan en fonction de la nature de la scène, la narration visuelle donne à voir cet environnement : la forme particulière de l'escalier qui permet d'accéder à la tour de guet, l'horrible dispositif qui maintient un prisonnier immobile et lui fait subir le supplice de l'eau, les grilles fermant l'unique accès extérieur à la cour, le sol de terre battue, les cellules à l'exigüité renforcée par des cadrages en gros plans dans lesquels les prisonniers ne peuvent pas tenir dans une case et la surpopulation, les miradors en bois érigés au-dessus des épais murs d'enceinte en pierre, une vue globale des bâtiments à la tombée de la nuit, le réservoir d'eau, la table servant à distribuer le petit déjeuner (essentiellement ce qui passe pour du café) aux détenus dans la cour, l'étroit escalier menant à l'équivalent du chemin de ronde, les tuiles des toits, le tout culminant par ce dessin en double page, quarante-huit & quarante-neuf, à l'occasion de la mutinerie, avec un joli envol de colombes à la John Woo.

Les auteurs exposent la mission de River Bass dans les trois premières pages : efficace et un tantinet sarcastique avec ce membre afro-américain de la chambre des représentants des États-Unis. le lecteur peut voir le colonel bien calé dans son fauteuil avec son verre d'alcool, et le représentant qui s'agite, faisant son spectacle comme s'il était en représentation devant ses confrères ou des citoyens, et en même temps sans illusion sur son rôle de pure bonne conscience pour les membres blancs de cette chambre. La mise en scène accompagne Robert Little dans ses pas et ses mouvements autour du fauteuil, rendant compte de son agitation, ou plutôt de son indignation intérieure. En bas de la page quatre, se trouve une case de la largeur de la page montrant les passants dans la rue devant la demeure du représentant, avec une voiture tirée par un cheval, des piétons, voiture qui fait écho au fourgon pénitencier qui traverse une étendue désertique en page six. Dès la page dix, River Bass se trouve dans l'enceinte de la prison, et le reste de l'histoire va s'y dérouler avec une courte escapade pour deux gardiens pour aller voir des dames de petite vertu. Les châtiments et les épreuves commencent tout de suite, avec une variante de courir la bouline, en passant entre deux haies de détenus armés de manche. le pauvre jeune homme Jupiter Johnston se fait rouer de coups sans atteindre l'extrémité de la haie ; River Bass tombe à terre dès les premiers coups.

Il s'en suit une mise en scène du rapport de force entre les détenus et les gardiens, entre le directeur de prison et Thomas Powell. le lecteur se souvient des tomes précédents, pleinement conscient que les auteurs savent y faire pour mettre en scène le pire dont l'âme humaine est capable. En outre, la situation de Bass s'aggrave très vite quand un détenu reconnaît en lui un marshal et en informe Powell. le scénariste sait faire comprendre au lecteur qu'il est très conscient du rapport de force qui existe entre détenus et gardes, au sein même des détenus, entre ceux qui ne peuvent pas supporter les brimades, et ceux qui sont prêts à atténuer les brimades en collaborant, en participant à l'oppression des autres détenus. Ça ne peut pas bien se passer. Les plus costauds jouent au caïd, mettant à profit leur force physique et leur résistance aux coups pour devenir eux aussi des oppresseurs. Mais quand même… L'attitude de River Bass ne fait pas sens tout de suite. Sa mission est claire : être le bras armé de la justice, envers Thomas Powell qui se la coule douce. le lecteur le sait, et il ne comprend pas son comportement pour autant, ses provocations intolérables vis-à-vis de Powell et du major Philip Foyle, le directeur. Son comportement doit être motivé par une stratégie particulière, mais pourquoi agit-il comme il le fait ? le lecteur constate que les auteurs l'ont complètement happé, à la fois dans cette mission punitive, à la fois dans cette tension au sein du pénitencier, la toxicité de la relation entre Powell et le directeur, à la fois par le mystère de la stratégie de River Bass. Sans compter que plusieurs autres personnages s'avèrent attachants, que ce soit le jeune Jupiter Johnson, ou Beef le détenu qui a déjà eu maille à partir avec le marshal. Ça ne peut pas bien se terminer. La nature humaine reste toujours aussi vile, et les individus mesquins sans même qu'ils ne s'en rendent compte. le lecteur ne peut qu'être pris de dégout et de mépris pour le sergent Cork prêt à obéir aveuglément à Powell, pour la promesse d'une paie augmentée de deux dollars. Certes cette somme devait être plus consistante à l'époque, mais même. Sans parler des pauvres femmes de détenus qui attendent à l'extérieur, elles aussi prêtes à tout pour améliorer le sort de leur homme.

Après trois tomes, après la scène finale du précédent, le lecteur est un homme averti, il en vaut deux. Pourtant son esprit a déjà atténué la réalité de la qualité de la narration visuelle, qu'il retrouve avec un appétit qu'il avait oublié, s'immergeant dans un environnement totalement concret et plausible, au milieu d'individus véritablement incarnés, esquissant même parfois un moment de recul, de peur de se prendre un coup qui ne lui était pas destiné. L'intrigue suit son cours jusqu'à la mutinerie inéluctable, sans pour autant être prévisible du fait de plusieurs seconds rôles bien développés, et du comportement décalé de River Bass, qui trouve son explication à la fin. Encore un western intense et suffocant, un récit de genre qui s'en approprie les conventions les plus noires, pour une peinture crue des penchants humains méprisables.
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Yuma (rien à voir avec un film parlant d'une certaine heure et d'un certain train), aurait très bien pu s'intituler Rédemption. Il s'agit de celle de River Bass.

Son âme, déjà tourmentée, pour d'obscures raisons, doit porter les conséquences des événements tragiques narrés dans Son nom est personne. Pour tenter d'expier, notre Marshall va devoir infiltrer une prison, dirigée d'une main de fer par un tyran qui se trouve être un prisonnier un peu particulier.

Le scénario se déroule presque exclusivement entre les murs de la prison du Yuma et ses habitants qu'il s'agisse de gardiens, de prisonniers ou de la population qui gravite autour de ces deux groupes antagonistes. La violence et l'action seront ici au coeur de l'intrigue et il faudra, une nouvelle fois, réserver la lecture de cet album à un public adulte et averti.

La galerie de personnages nous permet de retrouver une tête connue mais aussi de découvrir des personnalités bien trempées ! Quel plaisir de suivre les évolutions de tout ce monde, contraint de devoir survivre dans des conditions exécrables. Cette ambivalence est ici mise en planches avec un talent certain.

Comme précédemment, nous découvrons un opus qui peut se lire comme une histoire unique, même si une révélation intempestive viendra gâcher le plaisir de celles et ceux qui découvrir ici cette série. Les adaptes, eux, profiteront d'une séquence assez amusante.

Une nouvelle fois, cet album est une grande réussite. Vivement la suite !
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Cette série BD western va de mal en pis. le premier tome de Marshal Bass était enthousiasmant par son originalité et son deuxième degré assumé. River Bass est le premier marshal noir parcourant l'ouest américain.

Dans ce quatrième tome, Bass va être envoyé en prison. Pas pour avoir trahi la loi, mais pour mettre à mal les actes d'un criminel. le voici envoyé à Yuma dans une prison totalement contrôlée par le chef Powell, un politicard qui, si il a été condamné, gouverne les gardiens et leur chef grâce à l'argent qu'il a accumulé et qu'il redistribue chaque semaine.

Pour le dessin, limitons les propos, je risque de faire une crise... Les dessins de Igor Kordey étaient au début réussis et convenaient à la série. Depuis, les gribouillages ne ressemblent plus à rien.
Quant au scénario, rien de bien original. La prison est un bagne où règne l'arbitraire et l'argent est la seule valeur. Mouais ... et puis ??? Et puis, baston, baston, et dix de der.
Déçu, je suis déçu.
Il y a un tome 5, ce sera sans moi.
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— Marshall Bass, votre mission, si vous l'acceptez, sera d'infiltrer le pénitencier de Yuma où un politicien condamné utilise son argent pour y faire la loi et se faire chouchouter.

Voilà donc notre premier marshall Noir de l'Histoire en route pour se faire embastiller.

♫ Les portes du pénitencier, bientôt vont se refermer ♪ (je ne résiste jamais).

Notre homme a du pain sur la planche puisque le politicien Powell règne en maître sur la prisons, ses prisonniers et les gardiens.

Une fois de plus, l'album est très sombre au niveau du scénario et est à réserver à des adultes avertis. Les couleurs sont lumineuses, nous sommes peut-être à l'ombre mais sous le soleil implacable de Yuma.

Bass est ronchon, il rumine son acte qui a eu lieu à la fin de l'album précédent et ça ne le met pas de bonne humeur. Il va falloir jouer serré pour se faire entendre alors qu'un politicien Blanc distribue son argent comme des Dragibus.

C'est violent, c'est noir, c'est sans espoir… Un huis-clos oppressant dont on ne sait pas qu'elle en sera l'issue tant tout semble mal barré pour notre marshall.

Une fois de plus, j'ai passé des moments forts avec mon marshall bourru.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Nouvelle mission délicate pour le marshal noir : infiltrer un pénitencier et y faire chuter un prisonnier qui s'est imposé comme maître du lieu. du coup cet album réunit tous les classiques du récit de prison : gardiens sadiques , directeur corrompu, caïds divers, prisonniers suppliciés … Comme toujours dans cette série , c'est très violent . le personnage principal y apparait plus « moral » que dans les albums précédents(ce n'est pas difficile) et tel un « chevalier blanc » ( !!!) il éradique le mal .A noter la qualité du dessin (la couverture et la magnifique double planche p.48-49) et l'humour (noir of course) de la dernière vignette.
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Un marshal pour Yuma.
River Bass, marshal afro-américain de son état, est envoyé incognito comme simple délinquant, sans aucun état d'âme de sa hiérarchie, au pénitencier de Yuma, en Arizona. Sa mission consistera à faire déchoir Thomas Powell, un politicard véreux incarcéré qui purge sa peine avec toutes les aises réservées à son rang de nanti. Bass ne dépareille pas dans la pétaudière de la prison surchauffée. Il doit survivre, trouver ses marques et improviser mais Powell a les pleins pouvoirs, bénéficiant du soutien complet du directeur, des matons corrompus et d'hommes de main dévoués.
Un 4e album paraît cinq mois après le précédent volume et la qualité ne s'émousse pas au passage. Tout semble débuter comme une parodie, une histoire à prendre au second degré mais bien vite la véracité du propos saute aux yeux. Tout est remarquable : les expressions, les cadrages, les lumières. le graphisme et la mise en couleur s'épaulent admirablement. Comment ne pas être conquis par cette puissance de feu des auteurs croates qui savent si bien se jouer des canons du genre ?
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Ah ! J'aime de plus en plus cette série.
Avec ce "Yuma" nous avons droit à une BD sur la prison. Alors, c'est vrai, on a déjà vu ou lu le truc cent fois : les méchants géôliers, les tortures, les compagnons de cellule dont certains sont gentils et d'autres de véritables psychopathes, la surpopulation carcérale, la corruption, les humiliations gratuites, la violence, les tentatives de meurtre, les scènes sous la douche quand le morceau de savon glisse par terre... Il y a presque tout cela dans cette BD (il n'y avait pas de savon à l'époque donc pas de scène sous la douche, désolé...), mais traité à la sauce Marshal Bass.

C'est simple : le colonel Helena confie une nouvelle mission à River Bass. Il doit infiltrer la prison de Yuma pour mettre fin aux agissements d'un politicien corrompu qui y est incarcéré et qui y règne en maître. Cela tombe bien pour River car, avec sa vision personnelle et intègre de la justice, il veut se punir de ce qu'il a fait à la fin de l'album précédent. Et quoi de mieux qu'un petit séjour en prison pour se racheter soi-même ?

Darko Macan a créé pour l'occasion une galerie de personnages savoureux allant du petit salopard sadique de géôlier irlandais au gros enfoiré de politicien corrompu en passant par différents modèles de prisonniers (le traître, le tatoué, la grosse brute...).

Comme lors des trois premiers tomes, c'est violent et cynique à souhait, le tout baignant dans un racisme ambiant infecte. Donc "Marshal Bass" est une série à ne pas mettre sous les yeux d'un jeune public, mais moi j'en redemande.
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J'ai découvert le Marshall Bass avec cette histoire. Sacré personnalité et quelle bonne idée d'envoyer un infiltré en prison. N'importe qui n'accepterait pas ce genre de mission. On entre au pénitencier de Yuma, autant dire une sorte d'enfer où la violence règne et au-dessus encore l'argent est roi...
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Western puissant qui ici se passe dans le huit clos d'une prison.
Marshall Bass qui traine une culpabilité lié au meurtre de son fils lors du précédent volume, doit s y 'infiltrer pour faire tomber un condamné qui a reussi à corrompre le personnel de la prison. Voilà c'est tout. Très sombre comme d'habituel avec un dessin fort, débordant de trognes à la limite de caricatures. A lire.
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