Rien d'étonnant que Michel-Ange ait deviné que le monde serait sauvé par une femme. C'est seulement faire preuve de bon sens !
Livre IX - Chapitre 6
"La silhouette d'un robot couvert de poussière émergea alors de la brèche : Eskulap, le cybermédecin qui avait été gardé à l'abri dans le donjon, se fraya un passage au milieu des éclats de schiste. Gisant sur sa civière, Élie reprenait lentement conscience. Un Auriste se rua vers elle, mais un scalpel apparut au bout de l'un des bras du robot ; en quelques gestes précis, Eskulap pratiqua sur le terroriste une appendicectomie éclair et déposa dans la main de son patient hagard le petit trophée sanglant. Poussant un vagissement d'horreur, l'homme plaqua les mains sur l'incision pour retenir ses viscères et courut s'évanouir derrière ses camarades.
- Pouquoi ce fou s'est-il sauvé avant que je l'aie suturé ? demanda le cybermédecin, prenant les Sages à témoin. Il va torpiller mon taux de réussite opératoire !"
Livre VI - Chapitre 4
"Au début, Élie put ménager sa voix : Fulcania lui offrait « L'Alchimie et les Alchimistes » par Louis Figuier, un auteur du XIXe siècle ; et les deux théologiens, leurs propres livres de prière datant au moins du XXe... Incapable de feindre une bruyante extase, Élie embrassa le trio bibliophile – se gardant bien de révéler qu'en bonne enfant du XXIe, elle n'avait jamais lu que des formats Librus ! Incluant la lecture vocale et la gestion automatique des droits d'auteur, ce progrès historique avait sonné le glas des éditions papier. Mais ayant ouvert « L'Alchimie et les Alchimistes » pour tourner quelques pages d'un index perplexe (comment avait-on pu se satisfaire d'une commande aussi primitive ?), la petite fille dut finalement admettre que ces antiquités possédaient un certain charme."
Pat avait déjà révélé à la voyante - qui n'aurait pas dû en avoir besoin - une masse indécente de détails personnels : son enfance, la mort de ses parents, les problèmes de Béryl... Braquant sur lui des yeux de hibou empaillé, la vile séductrice le questionnait à présent sur le quotidien d'un apprenti charpentier.
La valeur d'un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir.
« La valeur d'un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir. » Albert Einstein
Alors, je l’affirme : louer Dieu, ce n’est pas croupir avec ostentation dans une pratique religieuse sinistre et intolérante ; c’est aimer la vie avec élan, reconnaissance, et goûter sans lésiner les beautés de la Création !