"Esclave" est le mot qui a fini par me venir à l'esprit en écoutant Aïcha me raconter sa vie de femme mariée.
Mariée de force à un homme qu'elle ne connaissait pas.
A un homme qu'elle n'aime pas.
Mais dans le lit duquel elle doit dormir.
Et qu'elle doit servir à chaque heure du jour et de la nuit, comme si le mariage lui avait retiré le droit de décider quoi que ce soit pour elle-même.
La nourriture prise ensemble ne suffit pas à créer l’amitié et la solidarité dont j’aurais eu besoin.
Beaucoup de femmes noires font des produits pour devenir claires, mais les vraies femmes claires, elles sont rares. C’est pour ça qu’en Afrique on leur saute dessus.