La familia grande

Tombée sur ce livre par hasard à la bibliothèque et connaissant tout le tapage que sa sortie avait déclenché, je me suis laissée tenter. J'aurais dû passer mon chemin. Sans intérêt à part raconter la vie, et surtout la déchéance de certaines familles de la grande bourgeoisie française

Difficile bien entendu de se montrer critique à l'égard d'un livre autobiographique qui exprime une douleur vécue, profonde aux résonnances multiples et durables.
Alors je distinguerai le travail littéraire du témoignage.
Le témoignage est salutaire pour soi même d'abord et pour les autres déjà victimes ou pour les victimes potentiellement exposées aux prédateurs qui se croient tout permis et détruisent ou abiment des vies pour toujours.
Faire le choix d'en faire un livre sans talent d'écriture et de créer un évènement médiatique en raison des personnes publiques concernées me parait plus discutable.
En tant que juriste, elle avait à sa portée les outils nécessaires pour faire valoir le préjudice. Sur le plan personnel, il existe des professionnels pour accompagner et permettre en partie de se réparer des traumatismes traversés.
L'interrogation subsiste donc sur le ou les objectifs de ce livre qui a séduit pour diverses raisons le monde médiatico-politique.

Cette exigence de 250 caractères, c'est pour ne pas confondre avec Twitter ? Allez, mon très humble avis. Une fresque presque familiale, façon mosaïque. Maman divorce, ne fait pas la cuisine. Une vie façon puzzle. Mais on réussit hein. Pieds nickelés version 5e arrondissement tout de même. Sea sex sun and money.