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Critique de NicolaK


Ce n'est pas nouveau, j'adore tout ce qui parle d'escalade et de montagne.
Tragédie à l'Everest... j'avais vu le film, il me fallait lire le livre.
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L'auteur, Jon Krakauer, journaliste américain pour le magazine Outside, participe à une expédition commerciale dirigée par Rob Hall.
Son rival en affaires, Scott Fisher, décide de guider son groupe de clients jusqu'au sommet le même jour.
D'autres groupes choisissent également cette date pour tenter de rejoindre le toit du monde.
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À tous les clients, dont certains sont inexpérimentés, s'ajoutent les sherpas et les guides.
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Ça en fait du monde sur cette montagne et forcément, on n'accède pas au sommet par 50 chemins, d'où des encombrements dignes de l'ouverture des grands magasins un jour de soldes.
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Tout le monde sait que le 10 mai 1996 fut meurtrier sur l'Everest...
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Dans ce livre auto-biographique, l'auteur nous raconte en détail le déroulement de l'escalade.
Il évoque également chaque participant de manière précise et c'est appréciable, on a l'impression de les connaître, sans toutefois s'y attacher parce qu'ils sont bien trop nombreux.
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J'étais d'ailleurs complètement perdue dans les noms / prénoms, mais ça ne m'a pas empêchée d'apprécier le récit.
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Jon Krakauer nous parle aussi de l'état du pauvre Everest, avec toutes ces allées et venues. Les tonnes d'ordures, les cadavres laissés sur place...
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Il tente bien de déterminer pour quelles raisons l'hécatombe a eu lieu, mais on ne saura jamais vraiment. L'horaire de descente pas respecté, les cordes non posées, et bien entendu la tempête qui s'est déchaînée.
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J'ai beaucoup aimé ce livre, mais ça fait déjà un moment que ma colère couve contre la détérioration de ce site d'exception.
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D'autre part, je ne comprends pas qu'on décide de monter à plus de 8 800 mètres alors qu'on est juste grimpé sur un caillou à Fontainebleau.
Franchement, je nage très bien, c'est pas pour autant que je vais entreprendre de traverser l'Atlantique avec une bouée canard !
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Je ne comprends pas non plus pourquoi des alpinistes chevronnés acceptent d'accompagner des novices dans une telle aventure.
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Et à propos d'argent, je ne comprends pas pourquoi les sherpas sont si mal payés avec tout le gros du boulot qui leur échoit.
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En tout cas, l'homme ferait bien de se rappeler qu'au bout du compte, c'est toujours la nature qui gagne.
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Le mot de la fin : L'auteur n'a pas recherché la beauté du style, il énonce les faits en mode brut de décoffrage. Les chapitres courts sont addictifs, et j'ai dévoré ce livre, n'ayant qu'une hâte, le retrouver quand je devais m'en éloigner.
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