Elle était particulièrement ravissante dans sa robe bleu foncé. Le bleu était un choix audacieux. Les convenances – qui étaient des plus strictes – voulaient qu’une veuve porte du noir un an et un jour.
Un bon acteur pourrait feindre un accent et des manières raffinées, je suppose, je doute, en revanche, qu’il ait les moyens de s’offrir la luxueuse berline dans laquelle je me suis retrouvée ou les vêtements de qualité que le tueur portait.
D’ordinaire, les policiers – même les inspecteurs – étaient traités comme des fournisseurs et des domestiques dans les milieux où Penny et Nigel avaient autrefois leurs entrées. Les très riches avaient rarement l’occasion de parler aux hommes du Yard.
Elle le gratifia de son premier sourire depuis son arrivée. Le genre de sourire qui réchauffait son regard et l’atmosphère autour d’elle. Le genre de sourire qui avait le don de faire naître tout au fond de lui une sensation très agréable.
C’était le soir où il l’avait prise dans ses bras et embrassée pour la première et unique fois. L’expérience s’était avérée plus électrisante que l’orage. Ce n’était qu’un baiser mais, pour la première fois de sa vie, il avait compris comment la passion pouvait conduire un homme à défier la logique et les lois du sens commun.