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Critique de Alyerel
[coup de coeur 2020]
Ces derniers mois, j'ai enchaîné les très belles lectures. J'ai découvert des auteurs, des maisons d'éditions, et je n'ai eu aucune déception. À chaque fois, je terminais et disais « c'est un coup de coeur ». Cette fois c'est différent. Au bout du premier chapitre, j'ai su que ce serai LA grande découverte 2020.
Le résumé ne me vendait pas du rêve. Je n'ai pas précommandé et je comptais zapper cette sortie chez De Saxus pour me concentrer sur la suivante. À force de voir des avis positifs sur instagram, j'ai fini par craquer. Et puis des bookstagrameuses ont crié au scandale. Polémique. Elles trouvaient le livre nul, pas drôle, pas adulte hormis les injures et le sexe, mal écrit et l'auteur sexualisait une enfant de 16 ans. Là j'ai pris peur.
Après le premier chapitre, pas de doute, je me trouvais dans la première catégorie des lecteurs, à savoir les fans furieux et inconditionnels.
Alors oui! le livre s'adresse à un public adulte. Oui il y a du sexe. Mais avec le recul nécessaire, j'ai découvert THE pépite. Pour dire, je n'avais pas ressenti ça depuis l'épée de vérité de Goodkind (ma saga fétiche de tous les temps).
Jay Kristoff a du génie, vraiment. Sa plume est fluide mais riche, rythmée et particulièrement cynique. Il est drôle, acerbe, et sait jouer tant avec nos émotions qu'avec les mots.
Autre critique récurrente, les notes de bas de page. OUI certaines faisaient une page entière. Mais ces notes m'ont fait rire comme jamais! Pleines de détournements historiques, de détails qui rendaient le monde de Nevernight bien vivant. Perso, je le vois comme une critique détournée des univers fantasy très sérieux avec des descriptions sur trois chapitres. Ici, l'auteur n'aseptise pas son univers, mais rend le récit plus dynamique en nous épargnant la couleur de chaque brin d'herbe. Pour les motivés, les notes offrent tous les détails qu'il faut, de manière aussi irrévérencieuse que délicieuse.
Si vous aimez les personnages attachants et jamais agaçants (Gentilhomme 🖤). Si vous aimez la dark fantasy, surprenante et sans concession. Foncez, mais attendez-vous à devoir prendre un minimum de recul et gardez en tête qu'ici, le premier degré n'est pas roi. Et c'est ce qui fait de ce livre, à mes yeux, un chef d'oeuvre fantasy.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Ces derniers mois, j'ai enchaîné les très belles lectures. J'ai découvert des auteurs, des maisons d'éditions, et je n'ai eu aucune déception. À chaque fois, je terminais et disais « c'est un coup de coeur ». Cette fois c'est différent. Au bout du premier chapitre, j'ai su que ce serai LA grande découverte 2020.
Le résumé ne me vendait pas du rêve. Je n'ai pas précommandé et je comptais zapper cette sortie chez De Saxus pour me concentrer sur la suivante. À force de voir des avis positifs sur instagram, j'ai fini par craquer. Et puis des bookstagrameuses ont crié au scandale. Polémique. Elles trouvaient le livre nul, pas drôle, pas adulte hormis les injures et le sexe, mal écrit et l'auteur sexualisait une enfant de 16 ans. Là j'ai pris peur.
Après le premier chapitre, pas de doute, je me trouvais dans la première catégorie des lecteurs, à savoir les fans furieux et inconditionnels.
Alors oui! le livre s'adresse à un public adulte. Oui il y a du sexe. Mais avec le recul nécessaire, j'ai découvert THE pépite. Pour dire, je n'avais pas ressenti ça depuis l'épée de vérité de Goodkind (ma saga fétiche de tous les temps).
Jay Kristoff a du génie, vraiment. Sa plume est fluide mais riche, rythmée et particulièrement cynique. Il est drôle, acerbe, et sait jouer tant avec nos émotions qu'avec les mots.
Autre critique récurrente, les notes de bas de page. OUI certaines faisaient une page entière. Mais ces notes m'ont fait rire comme jamais! Pleines de détournements historiques, de détails qui rendaient le monde de Nevernight bien vivant. Perso, je le vois comme une critique détournée des univers fantasy très sérieux avec des descriptions sur trois chapitres. Ici, l'auteur n'aseptise pas son univers, mais rend le récit plus dynamique en nous épargnant la couleur de chaque brin d'herbe. Pour les motivés, les notes offrent tous les détails qu'il faut, de manière aussi irrévérencieuse que délicieuse.
Si vous aimez les personnages attachants et jamais agaçants (Gentilhomme 🖤). Si vous aimez la dark fantasy, surprenante et sans concession. Foncez, mais attendez-vous à devoir prendre un minimum de recul et gardez en tête qu'ici, le premier degré n'est pas roi. Et c'est ce qui fait de ce livre, à mes yeux, un chef d'oeuvre fantasy.
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