Citations sur Yellowface (27)
On a négocié des contrats avec l’Allemagne, l’Espagne, la Pologne et la Russie. Pas encore avec la France, mais on y travaille, me dit-il. Cela dit, personne ne se vend bien en France. Si les Français t’apprécient, tu sais que tu fais carrément fausse route.
Je crois très dangereux de signifier à un auteur ce qu'il peut et ne peut pas écrire : c'est de la censure. [...] je détesterais vivre dans un monde où l'on imposerait aux gens d'écrire ceci ou cela en raison de la couleur de leur peau. Retournez donc votre argument et voyez ce que ça donne. Est'ce qu'n auteur noir ne peut pas écrire un roman avec un protagoniste blanc ? Et que dire de tous les auteurs qui ont parlé de la Deuxième Guerre mondiale sans l'avoir vécue ? On peut critiquer un livre pour ses qualités littéraires et sa représentation de l'histoire - oui, bien sûr. Mais je ne vois aucune raison pour laquelle je ne devrais pas trqiter ce sujet pour peu que j'accepte de faire le boulot.
The good news keeps piling up. Brett emails me with updates on foreign rights sales. We've sold rights in Germany, Spain, Poland and Russia. Not France, yet, but we're working on it, says Brett. But nobody sells well in France. If the French like you, then you're doing something very wrong.
En ligne, on peut dire à Stephen King d’aller se faire foutre. En ligne, on peut découvrir que la vedette littéraire du moment est en fait tellement méprisable que toutes ses œuvres doivent être annulées, à jamais. Dans l’édition, les réputations se bâtissent et se détruisent constamment - en ligne.
- Je suis carrément incapable d'écrire sur un écran, m'a-t-elle dit. Il faut que je voie le texte imprimé. À cause de la solidité rassurante du mot. Ça donne une impression de permanence, comme si tout ce que j'écris avait du poids.
Les bonnes nouvelles continuent d’affluer. Brett m’envoie par e-mail des nouvelles des ventes de droits à l’étranger. On a négocié des contrats avec l’Allemagne, l’Espagne, la Pologne et la Russie. Pas encore avec la France, mais on y travaille, me dit-il. Cela dit, personne ne se vend bien en France. Si les Français t’apprécient, tu sais que tu fais carrément fausse route.
« Excentrique, distante et érudite » est la marque de fabrique d’Athena.
J’ai décidé que la mienne serait « Commerciale et impossible à lâcher,
pourtant exquisement littéraire. »
Cela dit, personne ne se vend bien en France. Si les Français t'apprécient, tu sais que tu fais carrément fausse route.
On aborde un roman avec un tas de préjugés formés à partir de ce qu'on croit savoir de l'auteur.
Ol décrit toujours la jalousie comme une horreur verte, tranchante et vénimeuse. Infondée, aigre et malveillante. Mais j'ai découvert que, chez les écrivains, elle est plus proche de la peur.